Samedi 31 mars 2018 - Vigile Pascale
Messe à Ingré à 21h
Accès au lectures de la vigile
J’ai voulu citer le Pape en commençant cette homélie. Notre Pape est le Pape de la joie. Malgré toutes les tribulations, François continue à nous dire qu’un chrétien qui n’est pas joyeux, n’est pas chrétien. Imaginons l’émotion et la joie de Marie-Madeleine. Le Seigneur est Ressuscité. Vous rendez-vous compte ce que celà veut dire : Celui que j’aimais et qui était mort est VIVANT, RESSUSCITE comme il l’avait promis. Cette joie-là est difficile à décrire. Tout s’était écroulé et voilà que tout est remis debout et que je peux à nouveau vivre cette Joie profonde de la rencontre, de la relation vraie avec celui que j’aime.
« La joie de Marie-Madeleine, première témoin du tombeau vide », pouvons-nous en faire notre propre joie ? A travers notre vie, sommes-nous conscients de ce que contient cette découverte du tombeau vide, de la résurrection du Seigneur ? Nous n’avons qu’une richesse à donner aux femmes et aux hommes d’aujourd’hui, c’est cette annonce extraordinaire : Jésus est mort pour nous sauver et Il est ressuscité pour nous faire vivre éternellement. Toutes les actions de l’homme deviennent sources de vie alors que la mort rodait autour de lui. Tous nos plus petits actes peuvent être porteurs de vie, de paix, d’amour, d’espérance. La joie du chrétien est une véritable ivresse, nous dit François. Vivons-nous notre vie chrétienne de cette manière-là ?
Tout-à-l’heure, des hommes et des femmes seront inondés de l’eau qui vivifie, l’eau qui se répand sur tous les hommes de la terre. Ils seront inondés de l’amour du Seigneur, de Jésus que nous voyons sortir du tombeau. Les tombeaux de nos vies seront du même coup vidés du goût de la mort, du péché, du refus d’aimer. Nous serons prêts alors pour le combat de la vie. Car la vie est un combat, mais la grâce que nous recevons au baptême nous montre que nous ne sommes plus seuls dans ce combat. Il est avec nous, celui qui a vaincu la mort. Il est de notre côté et nous pouvons avec lui nous battre pour la vie. Notre vie a goût de résurrection, de joie éternelle, de bonheur sans fin.
Oh, bien sûr, il nous faudra vivre encore et encore bien des tribulations, bien des combats, mais ces tribulations et ces combats seront marqués par la vie, par la lumière, par l’espérance qui est plus forte que la mort. Nous sommes, nous aussi, devant ce tombeau vide, un peu tremblants, mais nous constatons que les promesses du Christ sont tenues : Christ est vainqueur de la mort. Nos actions, même banales, deviennent des signes de la vie du Christ en nous et autour de nous. Les gestes que nous ferons pour que les hommes et femmes de ce temps vivent mieux et soient mieux considérés, prennent un sens devant ce tombeau vide. Avec le Christ, nous devenons des créateurs de vie, des témoins de la vie. Tout geste pour être meilleurs est geste de résurrection. Tout accueil de l’étranger, du malade, du rejeté, de l’exilé est signe de cette vie en Jésus-Christ ressuscité. Nous portons bien haut la lumière du Christ jaillie en cette nuit.
N’est-ce pas ce que nous demande notre Évêque à travers le Synode ? Il fait cet appel pour que l’Église soit une Église en sortie comme nous le demande aussi le Pape François, une Église qui accepte de se mouiller au cœur du monde, de se salir les mains dans le travail de la charité et de la miséricorde, qui sache dire à tout homme, à toute femme, à tout enfant leur dignité de filles et fils de Dieu. Le cœur de notre mission est là dans ce tombeau vide. Avec Marie-Madeleine, avec les Apôtres, allons crier au monde cette Bonne Nouvelle : « Le Christ est ressuscité, il est vivant, ALLELUIA ! Et vous tous, frères et sœurs, vous êtes vivants avec lui, ressuscités comme lui, ALLELUIA ! N’ayez plus peur, le Christ est vainqueur de la mort et nous entraine vers la VIE.
La vie, notre vie prend sens cette nuit puisque le Christ nous entraine dans la vie, dans la résurrection. Avec les chrétiens du monde entier, celles et ceux qui vivent paisiblement cette nuit pascale, celles et ceux qui vivent dans la peur des bombardements et des guerres, celles et ceux qui vivent la persécution. Le Christ est mort et ressuscité pour tous. Soyons ses disciples-missionnaires, criant au monde notre joie de ressuscités. AMEN !
Accès au lectures de la vigile
Obsèques :
Intentions demandées :
Prière universelle :
Homélie du Père Louis (MSC)
« Dans le cœur du chrétien, il y a toujours la joie. TOUJOURS ! La joie accueillie comme un don et conservée pour être partagée avec tous ! » Voilà un tweet du Pape François ! Il continue : « Il s’agit d’une joie authentique, dont nous sommes appelés à redécouvrir la saveur ; un chrétien qui n’est pas joyeux, n’est pas chrétien. La joie du chrétien est une véritable ivresse, la joie de Marie-Madeleine, première témoin du tombeau vide »J’ai voulu citer le Pape en commençant cette homélie. Notre Pape est le Pape de la joie. Malgré toutes les tribulations, François continue à nous dire qu’un chrétien qui n’est pas joyeux, n’est pas chrétien. Imaginons l’émotion et la joie de Marie-Madeleine. Le Seigneur est Ressuscité. Vous rendez-vous compte ce que celà veut dire : Celui que j’aimais et qui était mort est VIVANT, RESSUSCITE comme il l’avait promis. Cette joie-là est difficile à décrire. Tout s’était écroulé et voilà que tout est remis debout et que je peux à nouveau vivre cette Joie profonde de la rencontre, de la relation vraie avec celui que j’aime.
« La joie de Marie-Madeleine, première témoin du tombeau vide », pouvons-nous en faire notre propre joie ? A travers notre vie, sommes-nous conscients de ce que contient cette découverte du tombeau vide, de la résurrection du Seigneur ? Nous n’avons qu’une richesse à donner aux femmes et aux hommes d’aujourd’hui, c’est cette annonce extraordinaire : Jésus est mort pour nous sauver et Il est ressuscité pour nous faire vivre éternellement. Toutes les actions de l’homme deviennent sources de vie alors que la mort rodait autour de lui. Tous nos plus petits actes peuvent être porteurs de vie, de paix, d’amour, d’espérance. La joie du chrétien est une véritable ivresse, nous dit François. Vivons-nous notre vie chrétienne de cette manière-là ?
Tout-à-l’heure, des hommes et des femmes seront inondés de l’eau qui vivifie, l’eau qui se répand sur tous les hommes de la terre. Ils seront inondés de l’amour du Seigneur, de Jésus que nous voyons sortir du tombeau. Les tombeaux de nos vies seront du même coup vidés du goût de la mort, du péché, du refus d’aimer. Nous serons prêts alors pour le combat de la vie. Car la vie est un combat, mais la grâce que nous recevons au baptême nous montre que nous ne sommes plus seuls dans ce combat. Il est avec nous, celui qui a vaincu la mort. Il est de notre côté et nous pouvons avec lui nous battre pour la vie. Notre vie a goût de résurrection, de joie éternelle, de bonheur sans fin.
Oh, bien sûr, il nous faudra vivre encore et encore bien des tribulations, bien des combats, mais ces tribulations et ces combats seront marqués par la vie, par la lumière, par l’espérance qui est plus forte que la mort. Nous sommes, nous aussi, devant ce tombeau vide, un peu tremblants, mais nous constatons que les promesses du Christ sont tenues : Christ est vainqueur de la mort. Nos actions, même banales, deviennent des signes de la vie du Christ en nous et autour de nous. Les gestes que nous ferons pour que les hommes et femmes de ce temps vivent mieux et soient mieux considérés, prennent un sens devant ce tombeau vide. Avec le Christ, nous devenons des créateurs de vie, des témoins de la vie. Tout geste pour être meilleurs est geste de résurrection. Tout accueil de l’étranger, du malade, du rejeté, de l’exilé est signe de cette vie en Jésus-Christ ressuscité. Nous portons bien haut la lumière du Christ jaillie en cette nuit.
N’est-ce pas ce que nous demande notre Évêque à travers le Synode ? Il fait cet appel pour que l’Église soit une Église en sortie comme nous le demande aussi le Pape François, une Église qui accepte de se mouiller au cœur du monde, de se salir les mains dans le travail de la charité et de la miséricorde, qui sache dire à tout homme, à toute femme, à tout enfant leur dignité de filles et fils de Dieu. Le cœur de notre mission est là dans ce tombeau vide. Avec Marie-Madeleine, avec les Apôtres, allons crier au monde cette Bonne Nouvelle : « Le Christ est ressuscité, il est vivant, ALLELUIA ! Et vous tous, frères et sœurs, vous êtes vivants avec lui, ressuscités comme lui, ALLELUIA ! N’ayez plus peur, le Christ est vainqueur de la mort et nous entraine vers la VIE.
La vie, notre vie prend sens cette nuit puisque le Christ nous entraine dans la vie, dans la résurrection. Avec les chrétiens du monde entier, celles et ceux qui vivent paisiblement cette nuit pascale, celles et ceux qui vivent dans la peur des bombardements et des guerres, celles et ceux qui vivent la persécution. Le Christ est mort et ressuscité pour tous. Soyons ses disciples-missionnaires, criant au monde notre joie de ressuscités. AMEN !
Commentaires
Enregistrer un commentaire