Dimanche 18 mars 2015 - 5° dimanche de Carême (année B)
Messe au centre paroissial Espace Jean-Paul II, 25 rue du parc à La Chapelle Saint Mesmin, 10h30
Equipe liturgique : CCFD, Vanessa Moustin, Sylvie Bargain, Marie-Andrée Badinier
Accès au lectures du jour
Nous confions à ta grande miséricorde, ceux qui vivent de grandes solitudes et qui peinent pour rester fidèles à leur vocation.
Seigneur nous te confions les personnes fragilisées, oubliées en France et ailleurs et tous ceux qui luttent pour améliorer leur sort.
Seigneur nous te prions pour tous les responsables politiques et économiques, qu’avec ton Esprit Saint, ils osent s’ouvrir au lien social et être des veilleurs d’humanité afin de donner à chacun se dignité d’enfants, de femmes et d’hommes.
Seigneur nous te prions pour notre communauté paroissiale. Qu’elle ait le souci du respect des différences de ceux qui la composent comme de ceux qu’elle accueille pour être toujours plus signe de ton amour.
Equipe liturgique : CCFD, Vanessa Moustin, Sylvie Bargain, Marie-Andrée Badinier
Accès au lectures du jour
Obsèques :
Intentions demandées :
Manuel MOREIRAPrière universelle :
Seigneur nous te prions pour les responsables de l’Eglise, en particulier les ministres ordonnés.Nous confions à ta grande miséricorde, ceux qui vivent de grandes solitudes et qui peinent pour rester fidèles à leur vocation.
Seigneur nous te confions les personnes fragilisées, oubliées en France et ailleurs et tous ceux qui luttent pour améliorer leur sort.
Seigneur nous te prions pour tous les responsables politiques et économiques, qu’avec ton Esprit Saint, ils osent s’ouvrir au lien social et être des veilleurs d’humanité afin de donner à chacun se dignité d’enfants, de femmes et d’hommes.
Seigneur nous te prions pour notre communauté paroissiale. Qu’elle ait le souci du respect des différences de ceux qui la composent comme de ceux qu’elle accueille pour être toujours plus signe de ton amour.
Homélie (Père Louis Raymond, MSC)
Dimanche
dernier, pour une vingtaine de personnes de notre communauté,
l’heure était venue de demander l’aide du Seigneur Jésus pour
continuer à être des vivants au cœur de leurs moments douloureux.
Aujourd’hui, nous lisons dans l’Evangile : « L’heure
est venue où le Fils de l’Homme doit être glorifié ! »
Oui, l’heure de Dieu est toujours pour nous surprenante et pourtant
le Seigneur nous accompagne depuis si longtemps ! Il nous faut
découvrir l’heure de Dieu dans nos vies. Elle est permanente cette
heure de Dieu. A tous les instants de nos vies, il est là et, en
Jésus-Christ, il n’est jamais aux abonnés absents. Le Christ
chemine avec nous et pour lui l’heure, son heure est toujours là.
Aux Grecs
qui demandent à voir Jésus, celui-ci révèle ce qui va être son
heure. « Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il
reste seul ! » Mystère de la vie qui veut que, pour
qu’elle éclate, il faut d’abord une mort. Le grain de blé tombé
en terre disparait et en consentant à mourir, il donne la vie.
Mystère du Christ qui vient partager la vie des hommes et qui la
partage jusqu’au bout, jusqu’à mourir pour faire vivre.
Nous sommes
dans cette période où nous allons nous souvenir. Et pas seulement
nous souvenir d’un évènement passé, mais d’un évènement qui
se poursuit par-delà le temps. Le Christ meurt aujourd’hui encore
pour nous donner la vie. Ce temps que nous entamons aujourd’hui est
le temps du salut, le temps de la grâce, le temps de la vie. Le
Christ accueille en lui ce qui est la meilleure preuve d’amour qui
soit : il donne sa vie pour ceux qu’il aime. Preuve suprême
de l’amour de Dieu pour ses créatures, les femmes et les hommes
que nous sommes.
Et il nous
entraine dans le don qu’il fait lui-même. C’est notre heure à
nous aussi ! Nous devons renouveler nos vies afin de
l’accueillir, afin d’aider nos sœurs et frères à faire advenir
l’heure de Dieu pour le monde. Les efforts de Carême, les
démarches que nous avons faites, la prière que nous avons
intensifiée, les privations que nous nous sommes imposées, le
partage que nous sommes invités à faire, tout cela fait advenir
l’heure de Dieu dans le monde. Le regard sur les pauvres, les
étrangers, les rejetés, que nous avons peut-être affiné pendant
ces semaines, ce temps favorable, hâte l’arrivée de cette heure
de Dieu, l’heure du salut. Pour ces peuples qui vivent dans la
précarité, dans le dénuement, l’offrande que nous allons faire,
fait advenir l’heure du Seigneur. Le CCFD œuvre pour que grandisse
l’homme, pour qu’il devienne de plus en plus responsable, pour
qu’il sache de plus en plus partager ses richesses.
Car l’heure
de Dieu, l’heure du Christ se caractérise par le don total du
Christ à son Père pour le salut de tous les hommes, de tout
l’homme. En relisant, en re-méditant la Passion du Christ, nous
allons redécouvrir ce don total, ce don sans retenue du Christ pour
l’humanité qui souffre, qui peine, qui fait des efforts pour que
chacun puisse vivre décemment. La Passion du Christ nous entraine
nous aussi dans ce don de notre vie. « Si le grain de blé ne
meurt, il ne porte pas de fruits », cette phrase est pour nous
personnellement et communautairement. En nous doit mourir ce qui
n’est pas amour, ce qui ne nous mène pas vers la vie. Donnons vie
au don de Dieu qui végète en nous, à tout ce qui n’a pas assez
de force en nos vies. Soyons de ceux et de celles qui font advenir
l’heure du Christ au cœur du monde.
« A ce
monde que tu fais, donne un cœur de chair, donne un cœur nouveau »,
avons-nous chanté en entrée. Oui, ton heure approche, Seigneur.
Elle est là. Aide chacun de nous, aide notre communauté à
communier à ton heure, l’heure du don total à ton Père et aux
hommes et femmes, tes frères et sœurs. Mets notre communauté en
une réelle communion avec toi et entre nous pour que nous sachions
partager ce que nous avons et ce que nous sommes. Ranime ton alliance
en nous. Tu viens la renouveler. Qu’elle soit assez forte pour nous
faire parvenir aux fêtes pascales dans la joie de ta Résurrection.
AMEN !
« L’heure
est venue de courir vers la vie ! Voici le temps de trouver
Jésus-Christ ! Il est présent parmi les pauvres, Il vous
précède en son Royaume. »
Vivons
en enfants de lumière sur les chemins où l’Esprit nous conduit :
Que vive en nous le nom du Père !
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