Dimanche 11 mars 2018 - 4° dimanche de Carême (année B)

Messe au centre paroissial Espace Jean-Paul II, 25 rue du parc à  La Chapelle Saint Mesmin, 10h30
Equipe liturgique :ACF
Accès au lectures du jour

Obsèques :  

Jean Claude DELECOURT
Mme G. GUILLAUME

Intentions demandées :  

Monique VEILLON
Régine DAUTIN

Prière universelle :

Aux pasteurs, aux dirigeants
Pour qu’ils gardent à l’esprit le sens du bien commun,
Seigneur, montre ta Lumière

A celles ou ceux qui reçoivent ce jour le sacrement des malades,
A leurs accompagnants, à leurs soignants et à tous les malades,
Pour qu’ils reçoivent un signe d’espérance,
Seigneur, montre ta lumière

Aux personnes qui souffrent de la solitude ou de l’isolement,
A ces femmes portées par le mouvement ACF,
Pour qu’elles existent aux yeux des Autres,
Seigneur, montre ta lumière

A notre communauté en chemin,
En Synode et vers Pâques,
Pour qu’elle vive en fraternité,
Seigneur, montre ta lumière

Homélie (Père Louis Raymond, MSC)

C’est étrange, ce même dimanche est à la fois le dimanche de la joie et le dimanche où l’on rappelle que Jésus-Christ sera élevé de terre et mis en croix. « Réjouissez-vous avec Jérusalem, exultez à cause d’elle… Avec elle, soyez pleins d’allégresse, vous tous qui portez son deuil ! » Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse !
Et puis « le Fils de l’homme sera élevé afin que tout homme qui croit ait la vie éternelle ». Voilà le rappel que le Christ ne nous sauve pas n’importe comment, d’un coup de baguette magique, mais en donnant sa vie. Bien sûr, derrière la Croix se profile déjà la joie de la résurrection. La croix seule serait une aberration. Le Christ ne souffre pas pour souffrir, mais pour vivre et faire vivre.
Aujourd’hui, en communauté nous vivons le sacrement des malades. Loin de nous l’idée d’idéaliser la maladie, la souffrance et la mort. Mais au cœur de ces évènements, au cœur de ces moments douloureux, nous voulons affirmer que le Seigneur est présent, qu’il nous aime à tout instant de notre vie. Il ne nous abandonne pas dans ces moments-là où nous touchons du doigt notre précarité, notre faiblesse. Lui qui a voulu prendre sur lui notre condition d’homme est là comme notre réconfort, notre soutien, notre espérance. L’Eglise aujourd’hui porte ce souci de celles et ceux qui sont en souffrance et ce sacrement est signe que le Seigneur ne nous laisse pas tomber. Comme tous les sacrements, cette onction des malades est signe de la miséricorde du Seigneur pour celle ou celui qui peine, qui souffre. Le vivre en communauté veut aussi dire que l’Eglise, la communauté des chrétiens est là pour nous accompagner, pour nous montrer cette sollicitude que le Christ a pour chacun de nous. Oui, nous sommes là non pas comme des spectateurs, mais comme les acteurs de la miséricorde de Dieu. Tout-à-l’heure, lorsque le prêtre fera cette onction d’huile, une onction apaisante, nous serons témoins de ce geste et nous prierons ensemble pour que chacun reçoive ce repos, cette paix, cette espérance en une vie renouvelée. Les mains du prêtre ont été consacrées par cette huile sainte qu’est le Saint Chrême. Et, en votre nom à tous il va marquer les mains et le front de chacun pour que sa vie témoigne de Jésus-Christ.
Le temps du Carême est un temps favorable pour la prière, la pénitence et le partage et nous en sommes déjà à la 4ème semaine. Le temps presse si nous voulons nous présenter à Pâques avec un cœur renouvelé. Le Seigneur nous en donne encore et encore la possibilité. Lire la Parole de Dieu, la méditer, ne serait-ce qu’au volant de sa voiture ou en faisant la vaisselle, c’est une bonne habitude à prendre. Se restreindre un peu sur ce qui devient peut-être une sorte de douce addiction, voilà qui nous permet de nous approcher du Seigneur. Apprendre à partager avec nos sœurs et frères qui en ont tant besoin, voilà ce qui nous sera proposé dimanche prochain par le Comité Contre la Faim et pour le Développement. Regarder l’autre avec un regard qui relève et donne confiance est toujours à notre portée. Et apporter une aide à la communauté pour qu’elle vive mieux, c’est aider l’Eglise à vivre là dans notre paroisse. Il y a tant de moyens de vivre notre Carême comme un temps favorable. Il n’est pas trop tard pour s’y mettre. Déjà se lèvent à l’horizon la croix du Seigneur et sa glorieuse résurrection. « Vivons en enfants de lumière sur les chemins où l’Esprit nous conduit », avons-nous chanté à l’entrée de cette célébration. Que ce chant soit le reflet de ce que nous voulons être. L’Esprit nous conduit vers notre vie ordinaire avec des gens ordinaires dans des situations ordinaires… En enfants de lumière que nous sommes, éclairons cette vie ordinaire de l’Esprit du Seigneur.
Dans un temps de silence avant l’onction des malades sur la quinzaine de personnes qui l’ont demandée, faisons nôtre cet appel à vivre pleinement ce temps qui nous est donné. Dans la situation qui est la nôtre, que l’Esprit descende sur nous et nous fasse grandir dans son amour. AMEN !

Prière d'action de grâce


Seigneur, béni sois-tu pour l’année de partage, de prière et d’amitié que nous avons vécue en équipe !

Seigneur, tu nous as fait pèlerines :
Nous sommes allées te prier à Issoudun

Seigneur, tu nous as fait membres d’une famille :
Nous avons réfléchi en diocèse comment  la foi nous porte vers l’action

Seigneur, tu nous as renouvelées :
Nous avons accueilli Adelaïde et Isabelle

Seigneur, tu nous as mises en mouvement :
Nous avons engagé notre participation au synode

Seigneur, tu nous as envoyées en consultation :
Nous avons enquêté auprès de jeunes femmes sur le sens de leur vie d’aujourd’hui

Seigneur, tu as fait de nous des écrivains :
Nous avons contribué à semer les mots qui font vivre

Seigneur, tu nous as appelées à être témoins :
Nous sommes là aujourd’hui pour célébrer, à tes côtés, l’amitié et la confiance
Nous sommes là aux côtés des malades et des personnes qui souffrent de solitude

A toutes et tous,  nous souhaitons dire combien il est bon d’aimer et d’être aimé.

Amen

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