Dimanche 8 octobre 2017 - 27° ordinaire (année A)
Messe de confirmation
à Saint Dominique de Saint Jean de la Ruelle, 10h30
Accès au lectures du jour
La vigne du Seigneur c’est le peuple de Dieu. Le Seigneur lui a tout donné, son énergie, son amour. Il ira jusqu’à lui donner son Fils, celui qu’il chérissait. Et ce peuple pourtant choisi par Dieu ne correspond pas à ses désirs, à ses vues. Dans la parabole de l’Evangile d’aujourd’hui, il abat les messagers de Dieu, les prophètes et il va jusqu’à mettre à mort son propre fils. Ces textes sont durs et ont dû être durs à entendre de la part des Juifs du temps de Jésus, eux qui se considéraient comme des justes dans ce peuple choisi par Dieu. Ils sont durs pour nous aujourd’hui encore car notre église est concernée par ces textes. Ella a reçu la Bonne Nouvelle pour le salut de tous. Mais a-t’elle l’ouverture suffisante pour accueillir tous ses enfants ? N’a-t-elle pas renié un peu le message du Christ pour faire une place à ses propres intérêts ? Ne se renie t’elle pas parfois pour survivre, pour donner belle et bonne apparence ? Se souvient-elle que la pierre angulaire est le Christ, pierre rejetée par les bâtisseurs, le Christ crucifié?
L’Eglise est toujours là et nous en sommes les membres. Evidemment elle est importante pour nous ; souvent décriée, elle est celle que JC a instituée. Loin d’être parfaite, puisque faite d’hommes et de femmes pécheurs, elle continue à interroger ce monde dans lequel elle vit. Elle est belle quand elle se laisse interroger à la fois par la Bonne Nouvelle, l’Evangile du Christ et la vie des hommes et femmes de ce temps. Je me rappelle souvent un de nos vieux professeurs qui nous apprenaient à faire les homélies et qui nous disait : « Pour faire une bonne homélie qui touche les gens il faut avoir d’un côté la bible et de l’autre le journal. » C’est vrai pour l’homélie, mais c’est vrai aussi pour la vie en église. Avoir à l’esprit et dans le coeur ce que nous dit le Christ dans l’Evangile est essentiel. C’est pour cela qu’il faut passer du temps à le méditer, à le remâcher pour nous-même ; mais il est aussi important de voir la vie du monde, la vie des hommes et des femmes au milieu desquelles nous vivons tout au long de nos vies.
Ce qui est le pire pour l’Eglise c’est de se sentir forteresse assiégée. Au contraire elle est faite pour être au milieu du monde, pour se laisser interroger par le monde, et pour montrer que vivre du Christ a du sens pour elle au cœur du monde. Je ne peux pas vivre en Eglise en oubliant le monde. Ce n’est pas possible. Nous sommes là pour être témoins de l’amour que le Christ ne cesse de montrer à chacun. Nous avons de la chance, nous avons un Pape qui nous montre bien cela. Il va son chemin, il vit sa mission avec l’assurance de celui qui est sûr de son Seigneur. Il n’a pas peur d’affronter ce monde. Il est au cœur du monde comme celui qui sert et qui témoigne. Peu lui importe si certains vont jusqu’à l’accuser d’hérésies, il continue à accueillir ce monde avec ses beautés et ses turpitudes. Il accueille les personnes blessées et préfère, comme il le dit, une Eglise souillée de la vie des hommes à une Eglise des purs.
Vous le savez, nous sommes dans le temps de la prière pour notre synode diocésain qui s’ouvrira bientôt. Son slogan sera : « Osons la mission » ! La mission nous mènera toujours plus loin que nous-mêmes. Nous oserons un Eglise en sortie. Préparons notre cœur à cette sortie. La vigne du Seigneur donnera de beaux fruits si nous savons nous mêler aux hommes et femmes de ce temps pour leur indiquer un chemin de paix, de réconciliation, de bonheur partagé, si nous savons ouvrir nos cœurs aux détresses et aux angoisses des hommes, mais aussi à leurs espérances.
Seigneur Jésus, tu nous as envoyés dans ce monde pour lui permettre de vivre dans l’amour. Aide-nous à être des artisans de ta paix, des bâtisseurs de cette maison commune où il fera bon vivre. Que notre joie et notre bonheur d’être des frères et des sœurs rejaillissent sur le monde, sur celles et ceux que nous rencontrons. Que ton Corps et ton Sang reçus en communion fassent de nous des bâtisseurs de la communauté humaine riche du salut que tu lui as promis. AMEN !
à Saint Dominique de Saint Jean de la Ruelle, 10h30
ATTENTION AUCUNE MESSE EN PAROISSE POUR LE GROUPEMENT AGYLUS
Equipe liturgique : en doyennéAccès au lectures du jour
Intentions demandées :
Obsèques de la semaine :
Prière universelle :
Homélie (P. Louis Raymond)
« Dieu de l’univers, reviens ! Du haut du ciel, regarde et vois : visite cette vigne, protège-la, celle qu’a plantée ta main puissante. » Ces paroles que nous avons dites ensemble tout-à-l’heure sont des paroles de supplication. La vigne qu’a plantée le Seigneur est une très belle vigne comme le dit Isaïe dans la première lecture : « Mon ami avait une vigne sur un coteau fertile ». Cette vigne, le Seigneur n’a cessé de la travailler, de la soigner, mais finalement elle n’a pas donné de bons raisins. Le maître de la vigne est déçu de cette vigne qu’il chérissait.La vigne du Seigneur c’est le peuple de Dieu. Le Seigneur lui a tout donné, son énergie, son amour. Il ira jusqu’à lui donner son Fils, celui qu’il chérissait. Et ce peuple pourtant choisi par Dieu ne correspond pas à ses désirs, à ses vues. Dans la parabole de l’Evangile d’aujourd’hui, il abat les messagers de Dieu, les prophètes et il va jusqu’à mettre à mort son propre fils. Ces textes sont durs et ont dû être durs à entendre de la part des Juifs du temps de Jésus, eux qui se considéraient comme des justes dans ce peuple choisi par Dieu. Ils sont durs pour nous aujourd’hui encore car notre église est concernée par ces textes. Ella a reçu la Bonne Nouvelle pour le salut de tous. Mais a-t’elle l’ouverture suffisante pour accueillir tous ses enfants ? N’a-t-elle pas renié un peu le message du Christ pour faire une place à ses propres intérêts ? Ne se renie t’elle pas parfois pour survivre, pour donner belle et bonne apparence ? Se souvient-elle que la pierre angulaire est le Christ, pierre rejetée par les bâtisseurs, le Christ crucifié?
L’Eglise est toujours là et nous en sommes les membres. Evidemment elle est importante pour nous ; souvent décriée, elle est celle que JC a instituée. Loin d’être parfaite, puisque faite d’hommes et de femmes pécheurs, elle continue à interroger ce monde dans lequel elle vit. Elle est belle quand elle se laisse interroger à la fois par la Bonne Nouvelle, l’Evangile du Christ et la vie des hommes et femmes de ce temps. Je me rappelle souvent un de nos vieux professeurs qui nous apprenaient à faire les homélies et qui nous disait : « Pour faire une bonne homélie qui touche les gens il faut avoir d’un côté la bible et de l’autre le journal. » C’est vrai pour l’homélie, mais c’est vrai aussi pour la vie en église. Avoir à l’esprit et dans le coeur ce que nous dit le Christ dans l’Evangile est essentiel. C’est pour cela qu’il faut passer du temps à le méditer, à le remâcher pour nous-même ; mais il est aussi important de voir la vie du monde, la vie des hommes et des femmes au milieu desquelles nous vivons tout au long de nos vies.
Ce qui est le pire pour l’Eglise c’est de se sentir forteresse assiégée. Au contraire elle est faite pour être au milieu du monde, pour se laisser interroger par le monde, et pour montrer que vivre du Christ a du sens pour elle au cœur du monde. Je ne peux pas vivre en Eglise en oubliant le monde. Ce n’est pas possible. Nous sommes là pour être témoins de l’amour que le Christ ne cesse de montrer à chacun. Nous avons de la chance, nous avons un Pape qui nous montre bien cela. Il va son chemin, il vit sa mission avec l’assurance de celui qui est sûr de son Seigneur. Il n’a pas peur d’affronter ce monde. Il est au cœur du monde comme celui qui sert et qui témoigne. Peu lui importe si certains vont jusqu’à l’accuser d’hérésies, il continue à accueillir ce monde avec ses beautés et ses turpitudes. Il accueille les personnes blessées et préfère, comme il le dit, une Eglise souillée de la vie des hommes à une Eglise des purs.
Vous le savez, nous sommes dans le temps de la prière pour notre synode diocésain qui s’ouvrira bientôt. Son slogan sera : « Osons la mission » ! La mission nous mènera toujours plus loin que nous-mêmes. Nous oserons un Eglise en sortie. Préparons notre cœur à cette sortie. La vigne du Seigneur donnera de beaux fruits si nous savons nous mêler aux hommes et femmes de ce temps pour leur indiquer un chemin de paix, de réconciliation, de bonheur partagé, si nous savons ouvrir nos cœurs aux détresses et aux angoisses des hommes, mais aussi à leurs espérances.
Seigneur Jésus, tu nous as envoyés dans ce monde pour lui permettre de vivre dans l’amour. Aide-nous à être des artisans de ta paix, des bâtisseurs de cette maison commune où il fera bon vivre. Que notre joie et notre bonheur d’être des frères et des sœurs rejaillissent sur le monde, sur celles et ceux que nous rencontrons. Que ton Corps et ton Sang reçus en communion fassent de nous des bâtisseurs de la communauté humaine riche du salut que tu lui as promis. AMEN !
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