Samedi 15 avril 2017 - Vigile pascale (année A)
Equipe liturgique :en secteur
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Avec lui nous sommes des chantres de la vie. Celui qui sort du tombeau fait de nous des chantres de la vie. La vie malgré tout, la vie au-delà de tout parce que lui ne s’est pas laissé enfermer dans la mort et parce qu’il a fait de nous, après Marie-Madeleine et les Apôtres, des croyants en cette vie qui ne finit pas, qui fleurit en nous, qui s’épanouit comme la fleur au printemps, comme une vie qui ne cesse de renaître.
Nous sommes dans un monde marqué par la souffrance et par la mort. C’est notre lot à nous les humains. Le Terrorisme nous en a montré toute l’horreur. Mais nous sommes rachetés et cette semaine écoulée n’a cessé de nous le montrer. Au-delà de la mort, par-delà la mort nous sommes promis à la vie et par notre baptême nous en sommes les artisans et les témoins. Nous sommes des acteurs de cette vie des hommes et le Christ sortant du tombeau, victorieux et vivant, nous en donne la force et la mission. Tout à l’heure nous accompagnerons les nouveaux baptisés en redisant notre foi, en renouvelant les promesses faites à notre propre baptême. Avec eux nous serons à nouveau plongés dans les eaux du baptême, un baptême qui est une vraie renaissance. Nous renaitrons dans l’amour du Christ mort et ressuscité. Et nous repartirons dans le monde pour dire aux hommes et aux femmes d’aujourd’hui, aux jeunes et aux moins jeunes, notre joie de ressuscités.
Dans ce monde troublé, il nous faut affirmer notre foi dans le Ressuscité. Il nous faut crier que nous croyons en la vie, que l’amour peut transcender notre vie et que ce monde peut être plus beau, plus riche pour tous les hommes. Que nous sommes prêts à vivre la « joie de l’Evangile » dans une vie simple et donnée, partagée avec nos frères et sœurs proches et lointains. Tant de personnes sont en attente de cette Bonne Nouvelle que nous proclamons ce soir : la vie a raison de la mort. Nous avons lu le texte de la création au début de cette veillée. Dieu nous a donné cette terre pour que nous la fassions fructifier pour tous. Devenons les artisans de cette terre nouvelle respectée, entretenue pour le bien de tous. Dieu a créé l’homme et la femme et leur a donné la terre en partage. Faisons tout pour que l’homme, la femme, l’enfant soient respectés dans leur dignité, dans leurs droits de vivre libres et égaux. Que « cette maison commune » comme l’appelle François, notre Pape, permette à chaque être humain de vivre sa condition de fils ou de fille de Dieu et que chacun de nous s’engage dans cette construction d’un monde juste. En cette nuit nous recevons une mission extraordinaire, c’est de sauver le monde avec Jésus-Christ, c’est de dire que la souffrance et la mort peuvent être vaincues et que tout homme sort du tombeau avec lui. Comme Marie-Madeleine et les apôtres, nous sommes invités à aller crier la nouvelle à qui veut l’entendre. Nous sommes des missionnaires. Nous sommes envoyés pour que cette Bonne Nouvelle touche tout homme en ce monde.
Oui, n’ayons plus peur, notre Sauveur est vivant et avec lui, nous vivons, sûrs de son amour, sûrs d’être aimés du Père. Que nos visages s’illuminent et dans la joie du Christ ressuscité, crions nos Alleluia ! Oui, la mort est morte et la vie triomphe de cette mort et nous voulons en être les témoins et les artisans.
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Intentions demandées :
Obsèques de la semaine :
Prière universelle
Homélie (Père Louis Raymond, MSC)
Le feu, la lumière, l’eau, les bêtes de la terre, la nature, les hommes, les femmes, les enfants, toute la création est là dans cette célébration pour chanter Alleluia ! La mort est morte, la vie éclate de partout ! La nature elle-même a pris ses plus beaux atours en ce printemps de la terre. La nuit de la mort et du tombeau s’est éclairée et nous transporte vers un ciel nouveau et une terre nouvelle. Nous sommes plongés dans la vie avec le Christ, avec nos frères humains promis à la vie qui ne finit pas. C’est la joie de Pâques et nous, les témoins émerveillés, nous osons chanter nos Alleluia au cœur d’un monde qui peine, qui souffre, qui se réjouit aussi comme à la naissance d’un monde nouveau. N’ayons pas peur de chanter notre joie, de crier notre foi en un Dieu qui chante la vie.Avec lui nous sommes des chantres de la vie. Celui qui sort du tombeau fait de nous des chantres de la vie. La vie malgré tout, la vie au-delà de tout parce que lui ne s’est pas laissé enfermer dans la mort et parce qu’il a fait de nous, après Marie-Madeleine et les Apôtres, des croyants en cette vie qui ne finit pas, qui fleurit en nous, qui s’épanouit comme la fleur au printemps, comme une vie qui ne cesse de renaître.
Nous sommes dans un monde marqué par la souffrance et par la mort. C’est notre lot à nous les humains. Le Terrorisme nous en a montré toute l’horreur. Mais nous sommes rachetés et cette semaine écoulée n’a cessé de nous le montrer. Au-delà de la mort, par-delà la mort nous sommes promis à la vie et par notre baptême nous en sommes les artisans et les témoins. Nous sommes des acteurs de cette vie des hommes et le Christ sortant du tombeau, victorieux et vivant, nous en donne la force et la mission. Tout à l’heure nous accompagnerons les nouveaux baptisés en redisant notre foi, en renouvelant les promesses faites à notre propre baptême. Avec eux nous serons à nouveau plongés dans les eaux du baptême, un baptême qui est une vraie renaissance. Nous renaitrons dans l’amour du Christ mort et ressuscité. Et nous repartirons dans le monde pour dire aux hommes et aux femmes d’aujourd’hui, aux jeunes et aux moins jeunes, notre joie de ressuscités.
Dans ce monde troublé, il nous faut affirmer notre foi dans le Ressuscité. Il nous faut crier que nous croyons en la vie, que l’amour peut transcender notre vie et que ce monde peut être plus beau, plus riche pour tous les hommes. Que nous sommes prêts à vivre la « joie de l’Evangile » dans une vie simple et donnée, partagée avec nos frères et sœurs proches et lointains. Tant de personnes sont en attente de cette Bonne Nouvelle que nous proclamons ce soir : la vie a raison de la mort. Nous avons lu le texte de la création au début de cette veillée. Dieu nous a donné cette terre pour que nous la fassions fructifier pour tous. Devenons les artisans de cette terre nouvelle respectée, entretenue pour le bien de tous. Dieu a créé l’homme et la femme et leur a donné la terre en partage. Faisons tout pour que l’homme, la femme, l’enfant soient respectés dans leur dignité, dans leurs droits de vivre libres et égaux. Que « cette maison commune » comme l’appelle François, notre Pape, permette à chaque être humain de vivre sa condition de fils ou de fille de Dieu et que chacun de nous s’engage dans cette construction d’un monde juste. En cette nuit nous recevons une mission extraordinaire, c’est de sauver le monde avec Jésus-Christ, c’est de dire que la souffrance et la mort peuvent être vaincues et que tout homme sort du tombeau avec lui. Comme Marie-Madeleine et les apôtres, nous sommes invités à aller crier la nouvelle à qui veut l’entendre. Nous sommes des missionnaires. Nous sommes envoyés pour que cette Bonne Nouvelle touche tout homme en ce monde.
Oui, n’ayons plus peur, notre Sauveur est vivant et avec lui, nous vivons, sûrs de son amour, sûrs d’être aimés du Père. Que nos visages s’illuminent et dans la joie du Christ ressuscité, crions nos Alleluia ! Oui, la mort est morte et la vie triomphe de cette mort et nous voulons en être les témoins et les artisans.
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