Dimanche 30 avril 2017 - Première communion - 3° Pâques (année A)

Equipe liturgique :Isabelle Compin, Luc Veillon
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Intentions demandées :  


Obsèques de la semaine : 


Prière universelle

Seigneur, nous voici, nous qui allons communier pour la première fois
Seigneur, nous te prions pour tous ceux qui dans le monde te reçoivent aujourd’hui pour la première fois.

voici les fleurs et la lumière
Seigneur, nous t’apportons ces fleurs et ces bougies de toutes les couleurs pour te dire notre amour et notre joie.
Seigneur, nous te confions  parents,  familles,  amis réunis en ce jour. Nous te confions tous ceux que nous aimons et qui ne peuvent pas être là.

Voici le pain
Seigneur, ce pain représente le travail des hommes, il rassemble tout ce que les hommes font de bon, il est le signe choisi par Jésus pour manifester sa présence parmi nous.
Seigneur, nous te confions enseignants, prêtres,  diacres,  catéchistes et tous ceux qui témoignent de ta présence

Voici le vin!
Seigneur, ce vin est le vin de nos fêtes et de nos joies. Il est le signe de la joie éternelle que nous attendons.
Seigneur, nous te prions pour tous les chrétiens du monde qui, par Toi, s’associent à la première de nos communions.

Homélie (Père Louis Raymond, MSC)

Texte d’Emmaüs
Vous avez entendu ce texte d’Evangile. Vous l’avez déjà lu et médité lors de la retraite à Saint Benoît. Vous vous en souvenez ? Deux hommes sont sur le chemin qui mère à un village qui s’appelle Emmaüs. C’est après la mort de Jésus. Ils sont tout tristes parce qu’ils aimaient beaucoup Jésus et ils pensaient qu’il ne pouvait rien lui arriver. Il les avait pourtant prévenus que ses ennemis, les Pharisiens, allaient tout faire pour qu’on le condamne à mort. Mais eux ils n’y avaient pas cru : Jésus était tellement fort, il faisait des miracles et tout plein de bonnes choses. On n’allait tout de même pas tuer cet homme-là. Eh bien si, c’était arrivé et la tristesse pesait lourd sur leurs épaules. Ils marchaient en se redisant tout ce qui s’était passé. Ils se rappelaient tous les beaux moments vécus avec Jésus et ils en avaient du chagrin de voir que tout cela n’était plus
Et puis, voilà que quelqu’un qui marchait sur cette route comme eux, les salue et marche avec eux. Il fait semblant de ne rien savoir de ce qui s’est passé. Et eux de raconter. Ils lui disent tous leurs espoirs déçus. Il leur donne la possibilité de dire ce qu’ils ont sur le cœur. Et en arrivant au village d’Emmaüs, il fait mine de continuer son chemin. Mais eux ils font tout pour l’inviter à partager le repas avec eux. Et il reste. Et pendant le repas il va se passer une chose extraordinaire qui va se reproduire tout à l’heure sur l’autel. Il va prendre le pain. Il va le rompre devant ses Apôtres et il va le leur donner à manger. Pourquoi ce geste est-il extraordinaire ? Vous, quand vous êtes à table, vos parents vous donnent bien un morceau de pain et çà n’a rien d’extraordinaire. Oui, mais là, quand Jésus – car c’est lui qui est là - rompt le pain et le donne à manger, il rappelle ce qu’il avait fait quand il était parmi eux avant de mourir. Il avait alors mangé avec eux. C’était le repas de fête, le repas de la Pâque, la plus grande fête pour les juifs, et il avait fait ce même geste : il avait rompu le pain et en le leur avait donné à manger en disant des paroles que je redirai tout à l’heure : « Ceci est mon Corps » Et il prendra un peu de vin dans une coupe et il dira : « Prenez et buvez, ceci est mon sang. » Je referai tout à l’heure au nom de Jésus ces mêmes gestes et Jésus sera là sur l’autel et pour la première fois, vous allez manger Jésus, le prendre dans votre cœur. Il sera là en vous.
Alors, depuis ce moment-là qu’est-ce qui va changer pour vous ? D’abord vous pourrez parler à Jésus, lui dire merci de tout ce qui est bon pour vous ; vous pouvez prier très fort pour ceux que vous aimez : votre maman, votre papa, ceux que vous aimez beaucoup. Et puis tous ceux et celles que vous rencontrez, ceux que vous aimez moins, ceux avec qui vous avez besoin de vous réconcilier. Vous voyez, à partir de maintenant vous n’êtes plus tout à fait les mêmes. Vous avez en vous Jésus et Jésus c’est l’amour même. Alors vous devez vous aussi aimer comme il a aimé et comme il continue à aimer. Vous voyez, les adultes qui sont là, la plupart ont fait eux aussi leur première communion. Alors quand ils font des choses pas bien,  rappelez-leur qu’avec Jésus dans leur cœur, ils devraient être meilleurs ; ils devraient aimer comme lui aime. A partir de maintenant vous avez la mission de dire à tous qu’ils sont aimés de Dieu et qu’ils doivent aimer comme Dieu aime.
Vous voyez je vais terminer cette homélie en chantant ce que Jésus nous dit aujourd’hui : « Aimez-vous comme je vous ai aimés. Aimez-vous chacun comme des frères. Aimez-vous, je vous l’ai demandé. Aimez-vous, aimez-vous ! » Comme le monde serait beau si nous vivions ce que ce refrain nous dit et redit.
« Aimez-vous… »

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