Dimanche 18 avril 2021 - 3eme dimanche de Carême (année B)

 

Ce dimanche, 18 avril

ATTENTION CONFINEMENT + COUVRE FEU 19H

  • Dimanche, 9h30 à La Chapelle Saint Mesmin
  • Dimanche, 10h30 à Saint Dominique
  • Dimanche, 11h à Ingré

Participation au fonctionnement de notre Eglise

Le confinement ne vous permet plus de participer à la vie de l'église ? La quête et le denier du culte sont désormais accessibles de chez vous !

Accès au lectures du jour

Obsèques : 

MME Claudine PERDEREAU (mardi 13 avril)

M Guy BOUFFETTE (jeudi 15 avril)

Intentions :

MME Marie-Thérèse LUSSAN

M Hubert PELISSIER et sa famille

MME Maryse BONTOUX 

MME Bernadette BLONDEL

M Daniel SAINMONT

MME Madeleine CADENNE

Prière universelle :

 Convertissez-vous donc et tournez-vous vers Dieu pour que vos péchés soient effacés
Pour que l’Eglise proclame la joie de la conversion et devienne un exemple pour les hommes en quête de sens pour leur vie, prions le Seigneur.

Sur nous, Seigneur, que s’illumine ton visage
Pour que les dirigeants respectent la dignité de toute personne en protégeant les plus faibles et en œuvrant pour le bien commun, prions le Seigneur.

Mais en celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu atteint vraiment la perfection
Pour les personnes malades et celles qui sont seules afin qu’elles découvrent la compassion du Ressuscité au cœur de leurs souffrances et de leur solitude, prions le Seigneur

À vous d’en être les témoins.
Pour notre communauté, afin qu’à chaque eucharistie nous reconnaissions le Christ ressuscité dans le pain rompu et le laissions imprégner profondément nos vies, nos actions et nos paroles, prions le Seigneur.


Homélie du Père Louis, MSC

En lisant cette page d’Evangile, j’essaie de me mettre un peu dans la peau des disciples du Christ. Ils ont tellement peiné, ils ont tellement souffert, ils ont été tellement déçus par les évènements vécus par Jésus !!! Leur souffrance, tout à coup, va se transformer en joie et ils seront alors capables de partir et de vivre la mission que le Christ leur a confiée. Mais il faut encore qu’ils se renforcent, qu’ils s’encouragent, qu’ils fassent communauté et le Christ ressuscité va les aider en cette période cruciale pour l’Eglise naissante. Ils n’avaient pas tout compris, mais leurs yeux et leurs cœurs s’ouvrent peu à peu. Ce que le Christ avait promis est en train de se réaliser : il est RESSUSCITE et tout est changé. La peur s’évanouit. Le Christ réaffirme que c’est bien lui. Il montre ses mains et ses pieds. Il mange avec eux. Il est bien ressuscité. Ses Apôtres vont pouvoir reprendre la mission. Ils vont pouvoir annoncer que celui en qui ils croyaient profondément était bien le Sauveur et que l’Espérance était bien permise.
Car la Mission c’est annoncer l’Espérance. Une Espérance qui n’a rien d’éthéré, mais qui se base sur la révélation que nous fait la Parole de Dieu, cette Bonne Nouvelle annoncée à tous les peuples. Nous sommes les héritiers de cette jeune communauté, des Apôtres, des premiers disciples qui nous ont dit et redit ce qui s’était passé au temps du Christ, la Révélation du salut en Jésus-Christ. Cela nous donne comme obligation de lire, relire, comprendre cette parole vivifiante que le Christ nous a laissée. Les Apôtres eux-mêmes n’avaient pas tout compris et pourtant ils avaient vécu ces évènements. Comment nous, les disciples d’aujourd’hui, comprendrions-nous totalement ce Message d’amour, de paix, de joie, d’espérance que porte tout ce temps pascal. Christ mort et ressuscité pour nous sauver nous invite à aller plus loin, à vivre davantage cette libération du mal, du péché, de la mort. Et aujourd’hui encore des hommes, des femmes, des jeunes donnent leur vie pour cette annonce de la Bonne Nouvelle.
Missionnaires du Sacré-Cœur, nous fêtons ce 23 avril trois des nôtres tués au Guatemala en 1980-1981 avec 7 laïcs dont un enfant, servant d’autel. Ils seront ce jour-là béatifiés. Ces hommes ont tout donné pour ce peuple et, jusqu’à leur dernière goutte de sang, pour la dignité des pauvres. Le martyre qu’ils ont subi n’était pas recherché en soi, mais ils y ont consenti pour être témoins de ce Cœur du Christ ouvert à chaque homme, chaque femme, chaque enfant de ce pays. Si ces hommes ont eu cette audace d’annoncer à temps et à contre-temps que les hommes étaient tous égaux, qu’ils avaient droit à la même dignité, c’était bien parce qu’ils avaient compris le sacrifice du Christ, sa mort et sa résurrection. Oui, leur Alleluia n’était pas un vain mot. Ils étaient persuadés que tous les hommes étaient sauvés. J’ai personnellement vu une coïncidence forte entre cet évènement de notre congrégation et l’annonce de l’enlèvement des prêtres et des religieuses en Haïtii. Il faut le courage de recevoir la mission comme un don pour pouvoir faire le don de sa vie à un Peuple. Ces hommes et ces femmes nous ouvrent un horizon qui nous est parfois bouché, à nous qui vivons sans trop de risques notre foi. Ils nous redisent que la mission est toujours risquée comme le Christ lui-même l’a risquée au calvaire. Et de la mort du tombeau, surgit la vie du Ressuscité.
En ce temps pascal, renouvelons notre foi et notre espérance. N’oublions pas que Celui que nous annonçons est Celui qui a donné sa vie pour nous. N’oublions pas qu’il est ressuscité pour que nous ayons la vie en abondance. Que cette vie du Christ sorti du tombeau éclate dans notre vie de disciples-missionnaires. Oh, notre vie n’est pas extraordinaire, mais elle le devient si elle est mue par l’Esprit de Dieu, l’Esprit Saint, l’Esprit d’Amour. Puissions-nous, cette semaine en être pénétrés pour pouvoir chanter en toute franchise le Christ Vivant au cœur de notre vie.
« Nous l’avons vu, Ressuscité, nous, témoins de la vérité. Il est venu, il reviendra. Amen Alleluia ! »
Avec Marie-Madeleine, avec les Apôtres, avec les témoins d’aujourd’hui, devenons disciples-missionnaires : Christ est Vivant Alleluia !
 

Homélie du père Jacques 

 Bcp demandent : Qui nous fera voir le bonheur ? Cette interrogation du psaume, qui ne se la pose pas aujourd’hui ? Qui nous fera croire au jour d’après meilleur ? Qui nous rendra l’espérance ? Qui nous aidera à vivre jusqu’au bout sans nous donner la mort ? Qui nous fera retrouver la foi que nous avons perdue ? Réponse : Dieu,

par Jésus ressuscité et ses témoins. Dieu qui répond quand je crie, qui me libère dans la détresse, qui me donne de dormir dans la paix et d’habiter dans la confiance.

Et comment trouver Dieu ? Dans la personne de Jésus, qui se donne lui-même à reconnaître, est-ce que nous n’en faisons pas tour à tour l’expérience ? Cette finale de Luc nous donne au moins quatre signes de Jésus présent sur notre route :

1. Comme pour ceux d’Emmaüs, Jésus est présent lorsqu’on parle de lui, dans nos espérances, nos tristesses, nos espoirs déçus, nos échanges sur ses paroles.

2. Même si les disciples n’ont pas cru au témoignage des femmes et de Pierre, ils ont constaté que c’est bien le même Jésus qui est là, qui a subi la Passion, ses pieds et ses mains en gardent la trace. Il demande même à manger, pour rester en convi-vialité avec eux. Il n’est pas un esprit, le fruit de l’imagination. En même temps, il est différent, non soumis au temps et à l’espace, glorifié dit l’Ecriture, transfiguré, d’une réalité jamais décrite avant le témoignage des Apôtres. Une façon de nous dire : je suis avec vous tous les jours.

Jésus, nous le rencontrons dans nos moments de communion, nos compagnon-nages, le pain partagé, la souffrance soulagée, en ceux qui continuent sa passion.

3. Jésus ouvre le sens des Ecritures. Pour bien le comprendre, nous devons sans cesse revenir à la Bible, qui parle de lui, sous de multiples formes. Jésus accomplit les Ecritures, il réalise tout ce que Dieu a rêvé pour les humains, cette Alliance dans l’amour et la fidélité, nous relever de la mort avec lui. Jésus lui-même cite les Psaumes comme parlant de lui. Prions-les comme Jésus, ils sont notre actualité traversée par le Souffle de la résurrection.

Vous avez perdu la foi ? Lisez l’évangile. Les lectures bibliques ne sont pas des récits sur Jésus, c’est lui qui vient à notre rencontre sous la forme de sa parole. L’assemblée du dimanche est le lieu privilégié d’écoute de la Parole en Eglise.

4. Enfin le Ressuscité apporte la paix et la joie. La paix, comme le bonjour du Ressuscité à ses frères, sans aucun reproche, mieux : en totale confiance puisqu’il les envoie en mission. La prochaine béatification de trois Missionnaires du Sacré-Cœur, morts en martyrs il y a 30 ans au Guatemala, nous rappelle que la mission procède de l’amour. L’amour du Christ nous presse, dit St Paul. A tout donner ?


Qui nous fera voir le bonheur de croire en Jésus ressuscité ? A vous d’en être les témoins, dit Jésus. Comment ? En partageant l’expérience que nous faisons de sa présence, en rendant nos eucharisties, qui sont la source et le sommet de notre foi, plus missionnaires, ce qui est une des orientations de notre synode, en transmettant sa paix, en travaillant avec confiance pour un monde plus évangélique et fraternel.

Seigneur Jésus, rends notre cœur brûlant de ta présence ! 3e de Pâques B 2021


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