Dimanche 12 mai 2019 - 4° dimanche de Carême (année C)

ADAP à l'église, La Chapelle Saint Mesmin, 10h30


Equipe liturgique : Catherine et François Chaffange, Sylvie Bargain, Monique Courtemanche,
Accès au lectures du jour

Obsèques :  


Intentions demandées :  


Prière universelle :

« J’ai fait de toi la lumière des nations pour que, grâce à toi,
le salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre »
Jésus, berger de toute humanité : fais naître et multiplier en ce monde les vocations à proclamer ton amour en tout lieu chaque jour

« Servez le Seigneur dans l’allégresse »
Jésus, berger de toute humanité : prends soin de tous ceux qui te servent, quel que soit leur niveau de responsabilité, leur âge ou leur origine et donne-leur de le faire avec joie

« l’Agneau qui se tient au milieu du Trône sera leur pasteur
pour les conduire aux sources des eaux de la vie »
Jésus, berger de toute humanité : donne aux plus petits, aux plus démunis et à tous ceux que la vie maltraite, la force et l’espérance de vivre et d’aimer

« Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent »
Jésus, berger de toute humanité : nourris de ta parole et de ton amour les enfants, les femmes et les hommes présents dans notre Assemblée pour qu’ils te suivent librement et proclament de tout cœur leur joie de te connaître.

Homélie de Louis Raymond (MSC)

Dimanche du Bon Pasteur, Dimanche de prière pour les vocations, « Le courage de risquer pour la promesse de Dieu », nous dit le Pape. Du courage il en faut à celles et ceux qui vont s’ouvrir à l’appel du Seigneur dans un monde guère porteur et une église bousculée. Mais cessons, si vous le voulez bien, de penser que la vocation c’est pour les autres, ces « fous de Dieu » qui se laissent interpeler et donnent leur vie totalement au Seigneur. La vocation c’est celle que chacun déjà, a reçu, lorsque l’eau du baptême a coulé sur son front. Autant dire chacun de nous qui, à un moment de sa vie, tout petit ou adulte, a reçu cette grâce du baptême, cette vie en Christ donnée au baptême. Ne nous désistons pas, ne nous dédouanons pas, nous sommes tous concernés par cet appel d’aujourd’hui. Et nous le savons bien, ce qui manque aujourd’hui ce n’est pas l’appel du Seigneur. Je suis persuadé qu’il est toujours là et toujours aussi pressant. Mais que manque t’il pour qu’il y ait des personnes qui répondent ? Ce sont nos communautés qui permettront ou non à des vocations de s’épanouir. Ce qui manque, ce sont des communautés fraternelles, vivantes, ouvertes, ouvertes sur plus grand qu’elles-mêmes, sur le monde, sur l’Église présente partout dans le monde. Si les communautés s’ouvrent vraiment, le Christ continuera à appeler et des personnes répondront. Vous savez, dans certaines églises, on continue à prier pour qu’il y ait des prêtres, des saints prêtres, beaucoup de saints prêtres. Moi, j’ai envie d’ajouter des laïcs, des saints laïcs, beaucoup de saints laïcs qui forment des communautés vivantes et ouvertes, pas renfermées sur leurs petits désirs, sur leur petit confort, sur leurs petits sacrements, sur leurs petites habitudes. Sachez-le, le Christ ne se laisse pas enfermer. Il est sorti du tombeau. Ce n’est pas pour se laisser enfermer dans nos petites vies, nos courtes vues.
J’ai lu et relu le passage des Actes des Apôtres. Paul et Barnabé ont entendu un appel qui a tout changé dans leur vie. Rappelez-vous Paul sur le chemin de Damas. Apprécié par sa fougue, son ardeur à persécuter les chrétiens, il devient l’Apôtre tout aussi fougueux que l’on sait. Il leur faut du courage, de l’audace à ces deux apôtres, pour se lancer ainsi à l’assaut du monde afin d’annoncer la Bonne Nouvelle du Christ Ressuscité. Et, depuis ce temps-là, l’Église missionnaire ne cesse de partir à l’aventure, avec courage et audace, pour dire une Bonne Nouvelle qui va donner un sens à la vie de ces hommes et de ces femmes.  Je me rappelle ce vieux papou qui, dans ses montagnes du bout du monde, me remerciait pour l’audace des Pères qui étaient venus les évangéliser et qui me disait : « Depuis que les Pères sont venus nous annoncer Jésus-Christ, nous n’avons plus peur. » Dimanche dernier, à La Chapelle saint Mesmin, nous les msc, nous avons fêté les 50 ans de présence dans ce diocèse d’Orléans. Vous savez, sans se jeter des fleurs, on peut dire qu’il a fallu du courage et parfois de l’audace pour répondre aux différents appels de l’Église par la voix des évêques successifs et qu’il en faut encore aujourd’hui, à notre âge, pour répondre aux besoins de ce groupement Agylus, pour essayer de faire évoluer cette église présente ici vers plus de convivialité, plus d’ardeur missionnaire, plus d’ouverture à ceux qui arrivent dans notre secteur de vie, à ceux qui pourraient nous bousculer. La journée de dimanche dernier a été belle et c’était à la fois un appel aux vocations, un beau partage de vie, une action de grâce. Que des communautés chrétiennes de notre groupement n’aient participé en rien à un tel évènement me parait très  dommage. C’est se priver d’un moyen d’ouverture qui peut aider à vivre. Et il en est ainsi pour pas mal d’évènements. Si l’on se renferme, on n’avance pas.
L’Église c’est nous tous ! Elle est pécheresse parce que nous sommes des pécheurs, vous comme moi. Mais elle est sainte aussi parce que vous comme moi, nous sommes appelés à la sainteté et qu’elle est basée sur le Christ. Ne croyez pas que les saints ce sont seulement ceux que l’on a l’habitude de voir dans des niches. C’est vous, c’est moi, « l’humble Peuple de Dieu », comme l’appelle François notre Pape. Les missionnaires, c’est vous, c’est moi parce que, par le baptême, nous avons tous été appelés à annoncer la Bonne Nouvelle du salut au monde. Dieu nous a tous appelés et nous appelle encore aujourd’hui là où nous sommes à dire cette Bonne Nouvelle : Christ est ressuscité et nous le sommes avec lui. Alleluia !


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