Vendredi 2 novembre 2018 - Défunts (année B)

Messe unique de groupement  à Chaingy, 18h30

Equipe liturgique : équipe obsèques (J.-P. Pelle S. Bargain)

Accès au lectures du jour

Obsèques :  


Intentions demandées :  


Prière universelle :

 

Homélie du Père Louis, MSC 

Voilà que ceux et celles qui nous rassemblent ce soir sont ceux et celles que nous avons aimés et qui sont déjà partis vers le Père. En leur souvenir nous voulons prier tous ensemble et porter nos intentions vers celui qui les a accueillis dans son Royaume de paix et d’amour. Nous nous souvenons bien sûr de ce qu’ils ont été pour nous, de ce qu’ils sont encore pour nous aujourd’hui. L’Eglise nous donne cette possibilité de nous unir à eux de façon particulière en ce lendemain de la Toussaint, de la fête de tous les saints que nous avons aimés sur cette terre, de ces saints anonymes qui ont vécu sans bruit leur vie d’hommes et de femmes, vies de labeurs, vies de partage, vies où se sont côtoyés moments de grâce et moments douloureux. Alors avec vous tous qui vous souvenez d’un être cher, nous prions le Seigneur de la Vie de les prendre dans son bonheur éternel.
La Parole de Dieu proclamée par François, notre Diacre, dit bien ce que nous sommes venus faire ce soir dans cette église. D’abord le Christ nous dit que Dieu se révèle à tous ceux et celles qui, dans la simplicité de leur cœur, entendent la Parole de Dieu et la mettent en pratique. Vie de simplicité humaine, comme ces mères ou pères de famille qui ont travaillé dur pendant leur vie pour faire vivre ceux qui leur étaient confiés, comme ces jeunes enlevés trop tôt à l’affection des leurs à la suite de maladie ou d’accident, comme ces victimes de la violence ordinaire de nos sociétés ou même comme ces personnes que la violence de la haine ou de la guerre a emportés au-delà de l’humain. Dieu, en Jésus-Christ est venu leur révéler qu’il y avait un chemin d’amour à parcourir, même s’ils ont eu beaucoup de mal à le prendre. Je pense aux mots de Christian de Chergé, moine de Tibhirine qui va être béatifié : « Et toi aussi, l’ami de la dernière minute, qui n’aura pas su ce que tu faisais. Oui, pour toi aussi je le veux ce MERCI et cet A-DIEU envisagé de toi. Et qu’il soit donné de nous retrouver, larrons heureux, en paradis, s’il plaît à Dieu, notre Père à tous deux. »
Et puis le Christ est très humain, lui qui nous dit : « Venez à moi vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos… » Oui, c’est en lui que nous trouvons le repos, en lui que nous pouvons retrouver la paix. L’Eglise vous a accompagnés pendant votre deuil et vous a  permis de reprendre le chemin de l’espérance. Des personnes ont été à vos côtés et ont pu ainsi vous apporter le réconfort du Christ. Tout à l’heure, je remettrai à ces personnes une lettre redisant la mission qui est la leur, celle de dire à tous et à toutes l’amour dont nous sommes aimés. Je les remercie d’avance pour cette mission essentielle. Elles montrent que l’Eglise ne peut être que disciple de Celui qui a donné sa vie pour nous, Jésus-Christ. Oui, n’ayez pas peur de vous adresser à l’Eglise. Elle est témoin du Christ qui ouvre son Cœur à tous.
Réentendons la parole de la Sagesse proclamée en première lecture : « Les âmes des justes sont dans la main de Dieu…. Ils ont paru mourir, mais ils sont dans la paix ! » N’est-ce pas cette espérance que nous avons au cœur ce soir dans cette église ? D’ailleurs ne les sentons-nous pas proches de nous, proches de nos vies, nous accompagnant de façon différente certes, mais non moins présente et agissante. Dans la main de Dieu ils ont ce bonheur dont nous faisait l’écho hier les béatitudes : ils sont heureux, bienheureux, ces serviteurs de Dieu !
Que l’eucharistie de ce soir soit pour nous réconfort et paix. L’espérance nous porte et nous relisons simplement ces mots de Jean dans sa Lettre lue tout-à l’heure : « Bien aimés, dès maintenant nous sommes appelés enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous le savons, quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables car nous le verrons tel qu’il est. » Voilà la promesse que le Christ nous fait. Renouvelons notre foi en ce Dieu de la Vie. AMEN

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Dimanche 17 octobre 2021 - 29eme dimanche ordinaire (année B)