Dimanche 4 novembre 2018 - 31° dimanche ordinaire (année B)
Messe de La Chapelle à l'église, restaurée ! , 10h30
Equipe liturgique : Catherine Fouqueray, Christine Rouzioux,
Accès au lectures du jour
Monique VEILLON et Régine DAUTAIN
Marc BULTE
Jacques LAGARDE
Seigneur, nous voilà réunis dans une église qui a retrouvé son lustre d’antan et dans laquelle se sont succédé de nombreuses communautés tout au long des onze siècles de son existence.
Elle est aujourd’hui notre force, notre roc, notre forteresse grâce à la bonne volonté des commanditaires, des financeurs, des concepteurs, des bâtisseurs et de ceux qui y célèbrent l’amour de Dieu.
Nous remercions très chaleureusement l’équipe Municipale de la Chapelle Saint Mesmin, la Direction régionale des affaires culturelles, le Conseil départemental, l’architecte, les entreprises et les ouvriers qui se sont mobilisés et dévoués pour embellir notre église.
Seigneur, nous te prions
«Le Seigneur notre Dieu est l’Unique. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force »
Seigneur, ils sont nombreux les pasteurs qui guident le peuple de Dieu vers l’amour et la paix.
Nous prions pour nos Evêques actuellement réunis en assemblée à Lourdes. Nous écoutons notre Pape François lorsqu’il nous dit « que le langage du cœur et le dialogue prennent toujours le pas sur le langage des armes ». Nous remercions Louis, notre prêtre, François notre diacre et tous les laïcs qui se mettent au service de notre communauté, en acte et en vérité.
Seigneur, nous te prions
«Tu aimeras ton prochain comme toi-même »
Seigneur, il est plus facile d’aimer ses amis que ses ennemis ou bien ceux qui sont différents de nous ou dont la vie n’est pas conforme à la nôtre.
Nous prions pour les migrants, pour les souffrants, pour les prisonniers afin que notre regard sur eux soit un regard qui accueille, qui compatit, qui relève.
Seigneur, nous te prions
«Le Seigneur est toujours vivant pour intercéder en notre faveur »
Seigneur, quel que soit l’endroit où notre communauté te prie, à la chapelle du Centre Paroissial comme dans cette église, tu es celui qui aime, qui écoute, qui pardonne, qui rassemble.
Nous prions pour que nos célébrations dominicales reflètent notre joie de vivre et de croire, de quelque paroisse nous venions, de quelque service nous relevions, de quelque âge nous soyons.
Seigneur, nous te prions
Pour être de vrais chrétiens nous avons aujourd’hui un outil merveilleux, un lieu-source, un lieu-refuge, un lieu dont nous devons partir pour aller à la rencontre des hommes et des femmes de ce temps. Car cette église, si belle soit-elle, n’est pas devenue tout à coup un lieu où nous allons nous réfugier et attendre. Au contraire, de là il nous faut sortir, aller vers les autres. Les accueillir bien sûr, mais aussi et surtout aller vers eux, leur demander quels sont leurs besoins, leurs questions, leurs angoisses et leurs joies. Un lieu comme celui-ci ne nous appartient pas. Il est à tous. Il est de tous. Et nous, communauté chrétienne, nous ne nous appartenons pas non plus. Nous sommes au monde. Nous ne pouvons nous contenter d’être bien ensemble même si c’est important pour nous. D’ici, avec saint Mesmin et tous les autres, nous sommes invités à être missionnaires. Aimer c’est sortir de nous-mêmes pour aller à la rencontre des autres. Le synode que nous vivons nous invite à faire des visitations, à aller vers d’autres groupes, d’autres communautés pour découvrir et aimer.
Moi, je veux me souvenir que cette église ne nous appartient pas. Sa rénovation a été faite par la société, toute la société. N’est-ce pas le symbole qu’elle ne nous appartient pas ? N’est-ce pas le symbole que nous ne nous appartenons pas ? Nous appartenons au Christ et le Christ est à Dieu. Nous sommes de ce genre humain créé à l’image de Dieu pour faire connaître la beauté de Dieu à toute créature. « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu ! », nous dit le Seigneur. Cette église veut refléter cet amour que nous portons à Dieu. Par sa beauté, elle témoigne de ce Dieu que nous aimons. « Tu aimeras ton prochain ». Aimer Dieu sans aimer celui qui nous est tout proche est une fumisterie. L’un ne va pas sans l’autre. Adorer en vérité c’est AIMER Dieu et le prochain.
Alors quel est mon prochain ? Vous savez, le Seigneur pose parfois cette question. Par exemple dans la parabole du bon Samaritain. Quel a été le prochain de l’homme tombé dans les mains des bandits. C’est celui qui lui a fait du bien. Pour ce Samaritain, le prochain c’était celui qui était dans le besoin. Mais pour celui qui était dans le besoin, c’est celui qui a pris soin de lui. Vous voyez la réciprocité. Nous aidons celui qui crie vers nous, mais en même temps nous recevons de lui. Etre le prochain c’est toujours ces deux mouvements : aller vers et accueillir. Alors nous, communauté chrétienne, comment allons-nous nous y prendre pour aller vers les autres, ceux qui sont dans les périphéries de nos vies. Cette église est un symbole fort de la présence du Christ au cœur des réalités du monde. Serons-nous à la hauteur de la beauté de ce lieu pour être le prochain de toutes celles et ceux qui souffrent ou sont marginalisés dans notre environnement ? Ne nous laissons pas enfermer dans nos conforts douillets. Nous avons besoin de nous retrouver, de vivre une belle fraternité, mais celle-ci ne sera vraie que si elle est ouverture à l’autre.
Seigneur Jésus, merci pour ce bel édifice que tu nous rends aujourd’hui. Aide-nous à le rendre accueillant à toutes les joies, les espérances, mais aussi les peines de ceux qui nous entourent. Ne permets pas que la communauté se referme sur elle-même, qu’elle devienne égoïste et refermée. Travaille nos cœurs pour qu’ils soient ouverts à tous. Que nos célébrations rejoignent nos sœurs et frères de tous les quartiers de la ville. Que notre langage devienne leur langage. Que notre témoignage soit lisible pour tous et qu’il redise toujours avec le Christ : « Aimez-vous comme je vous ai aimés ! »
Equipe liturgique : Catherine Fouqueray, Christine Rouzioux,
Accès au lectures du jour
Obsèques :
Intentions demandées :
Benoît MAILLIU et toute sa familleMonique VEILLON et Régine DAUTAIN
Marc BULTE
Jacques LAGARDE
Prière universelle :
« Je t’aime Seigneur, ma force, mon roc, ma forteresse »Seigneur, nous voilà réunis dans une église qui a retrouvé son lustre d’antan et dans laquelle se sont succédé de nombreuses communautés tout au long des onze siècles de son existence.
Elle est aujourd’hui notre force, notre roc, notre forteresse grâce à la bonne volonté des commanditaires, des financeurs, des concepteurs, des bâtisseurs et de ceux qui y célèbrent l’amour de Dieu.
Nous remercions très chaleureusement l’équipe Municipale de la Chapelle Saint Mesmin, la Direction régionale des affaires culturelles, le Conseil départemental, l’architecte, les entreprises et les ouvriers qui se sont mobilisés et dévoués pour embellir notre église.
Seigneur, nous te prions
«Le Seigneur notre Dieu est l’Unique. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force »
Seigneur, ils sont nombreux les pasteurs qui guident le peuple de Dieu vers l’amour et la paix.
Nous prions pour nos Evêques actuellement réunis en assemblée à Lourdes. Nous écoutons notre Pape François lorsqu’il nous dit « que le langage du cœur et le dialogue prennent toujours le pas sur le langage des armes ». Nous remercions Louis, notre prêtre, François notre diacre et tous les laïcs qui se mettent au service de notre communauté, en acte et en vérité.
Seigneur, nous te prions
«Tu aimeras ton prochain comme toi-même »
Seigneur, il est plus facile d’aimer ses amis que ses ennemis ou bien ceux qui sont différents de nous ou dont la vie n’est pas conforme à la nôtre.
Nous prions pour les migrants, pour les souffrants, pour les prisonniers afin que notre regard sur eux soit un regard qui accueille, qui compatit, qui relève.
Seigneur, nous te prions
«Le Seigneur est toujours vivant pour intercéder en notre faveur »
Seigneur, quel que soit l’endroit où notre communauté te prie, à la chapelle du Centre Paroissial comme dans cette église, tu es celui qui aime, qui écoute, qui pardonne, qui rassemble.
Nous prions pour que nos célébrations dominicales reflètent notre joie de vivre et de croire, de quelque paroisse nous venions, de quelque service nous relevions, de quelque âge nous soyons.
Seigneur, nous te prions
Homélie du Père Louis (MSC)
Quel beau symbole d’inaugurer cette église en nous rappelant l’essentiel de notre foi, l’amour que le Seigneur nous donne en partage et qu’il nous demande de partager à notre tour. Réentendre ce commandement au moment où nous revenons dans cette église Saint Mesmin, c’est nous mettre en relation avec cette vaste communauté qui, au cours des siècles, est venue célébrer, fêter la vie, mais aussi communier à la peine des uns et des autres. Notre communauté n’est pas une génération spontanée. Elle vient de loin dans l’histoire et c’est peut-être un moment privilégié pour nous le rappeler. Depuis le passage de Saint Mesmin, que de personnes ont franchi cette porte. Moments de joie partagée, moments de peine vécus ensemble, portés ensemble. Nous sommes reliés à tous ceux qui, comme nous ce matin, ont été appelés à aimer d’un seul cœur, d’une seule âme. Nous venons de fêter tous les saints, les saints de la porte d’à côté, comme dit notre Pape François. C’est cette communauté immense d’hier, d’aujourd’hui, de demain qui reçoit ce commandement toujours nouveau : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu ; tu aimeras ton prochain ! »Pour être de vrais chrétiens nous avons aujourd’hui un outil merveilleux, un lieu-source, un lieu-refuge, un lieu dont nous devons partir pour aller à la rencontre des hommes et des femmes de ce temps. Car cette église, si belle soit-elle, n’est pas devenue tout à coup un lieu où nous allons nous réfugier et attendre. Au contraire, de là il nous faut sortir, aller vers les autres. Les accueillir bien sûr, mais aussi et surtout aller vers eux, leur demander quels sont leurs besoins, leurs questions, leurs angoisses et leurs joies. Un lieu comme celui-ci ne nous appartient pas. Il est à tous. Il est de tous. Et nous, communauté chrétienne, nous ne nous appartenons pas non plus. Nous sommes au monde. Nous ne pouvons nous contenter d’être bien ensemble même si c’est important pour nous. D’ici, avec saint Mesmin et tous les autres, nous sommes invités à être missionnaires. Aimer c’est sortir de nous-mêmes pour aller à la rencontre des autres. Le synode que nous vivons nous invite à faire des visitations, à aller vers d’autres groupes, d’autres communautés pour découvrir et aimer.
Moi, je veux me souvenir que cette église ne nous appartient pas. Sa rénovation a été faite par la société, toute la société. N’est-ce pas le symbole qu’elle ne nous appartient pas ? N’est-ce pas le symbole que nous ne nous appartenons pas ? Nous appartenons au Christ et le Christ est à Dieu. Nous sommes de ce genre humain créé à l’image de Dieu pour faire connaître la beauté de Dieu à toute créature. « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu ! », nous dit le Seigneur. Cette église veut refléter cet amour que nous portons à Dieu. Par sa beauté, elle témoigne de ce Dieu que nous aimons. « Tu aimeras ton prochain ». Aimer Dieu sans aimer celui qui nous est tout proche est une fumisterie. L’un ne va pas sans l’autre. Adorer en vérité c’est AIMER Dieu et le prochain.
Alors quel est mon prochain ? Vous savez, le Seigneur pose parfois cette question. Par exemple dans la parabole du bon Samaritain. Quel a été le prochain de l’homme tombé dans les mains des bandits. C’est celui qui lui a fait du bien. Pour ce Samaritain, le prochain c’était celui qui était dans le besoin. Mais pour celui qui était dans le besoin, c’est celui qui a pris soin de lui. Vous voyez la réciprocité. Nous aidons celui qui crie vers nous, mais en même temps nous recevons de lui. Etre le prochain c’est toujours ces deux mouvements : aller vers et accueillir. Alors nous, communauté chrétienne, comment allons-nous nous y prendre pour aller vers les autres, ceux qui sont dans les périphéries de nos vies. Cette église est un symbole fort de la présence du Christ au cœur des réalités du monde. Serons-nous à la hauteur de la beauté de ce lieu pour être le prochain de toutes celles et ceux qui souffrent ou sont marginalisés dans notre environnement ? Ne nous laissons pas enfermer dans nos conforts douillets. Nous avons besoin de nous retrouver, de vivre une belle fraternité, mais celle-ci ne sera vraie que si elle est ouverture à l’autre.
Seigneur Jésus, merci pour ce bel édifice que tu nous rends aujourd’hui. Aide-nous à le rendre accueillant à toutes les joies, les espérances, mais aussi les peines de ceux qui nous entourent. Ne permets pas que la communauté se referme sur elle-même, qu’elle devienne égoïste et refermée. Travaille nos cœurs pour qu’ils soient ouverts à tous. Que nos célébrations rejoignent nos sœurs et frères de tous les quartiers de la ville. Que notre langage devienne leur langage. Que notre témoignage soit lisible pour tous et qu’il redise toujours avec le Christ : « Aimez-vous comme je vous ai aimés ! »
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