Dimanche 28 janvier 2018 - 4° ordinaire (année B)

Messe au centre paroissial Espace Jean-Paul II, 25 rue du parc à  La Chapelle Saint Mesmin, 10h30
Equipe liturgique : catéchèse, Catherine Fouqueray, Adelaïde Dowkiw
Accès au lectures du jour

Intentions demandées :  


Prière universelle :

Homélie (P. Louis Raymond) :

Ils avaient de la chance, les disciples de Jésus et toutes ces foules qui se pressaient près de lui. Ils ont pu voir Jésus faire un tas de miracles. Alors pas étonnant qu’ils ont cru en lui ! Il guérit les malades, il chasse les démons, il marche sur les eaux du lac, il apaise les tempêtes, il remet debout les paralysés, il donne à manger aux foules! Est-ce que ces miracles, ce n’est pas un peu dangereux. Les foules courent voir Jésus parce qu’humainement c’est tellement commode. Avec lui tout va bien. Tout ce qui n’allait pas est balayé. Mais finalement ne le prennent-ils pas comme un gourou, un faiseur de miracles, un guérisseur ?
Jésus fait des miracles comme signes de son envoi dans le monde pour sauver le monde de son péché. Il est témoin du Père, de Dieu qui aime tous les hommes et ne peut en laisser se perdre aucun. Oui, les miracles du Christ sont des signes de son amour pour tous les hommes. Dieu l’a envoyé pour qu’il annonce qu’aucun ne sera perdu. Il les aime tous et il va vers ceux qui en ont le plus besoin, ceux qui sont dans la panade la plus complète et il les relève. Cet homme de l’Evangile était tourmenté par un esprit impur qui ne lui permettait pas de vivre normalement, qui le faisait souffrir. Alors Jésus le délivre de cet esprit impur pour qu’il puisse enfin VIVRE.
Jésus est toujours du côté de la vie. C’est lui qui nous donne une possibilité de Vivre vraiment même quand tout est perdu,  quand tout semble fichu. « Heureusement que j’ai la foi ! », dit-on souvent quand tout va mal. Oui, Jésus nous veut du bien. Il ne nous veut jamais du mal. Et nous, avec nos limites, nous avons du mal à comprendre cela. Comment comprendre que Dieu nous veut toujours du bien, alors que la maladie frappe à notre porte, que le chômage touche des gens, que la violence se manifeste un peu partout ? Rien n’est simple et nous crions parfois notre révolte. Une révolte qui est normale lorsque l’on souffre, lorsque l’on est dans la panade la plus complète, lorsque nous ne voyons toujours pas la sortie du tunnel. Et pourtant notre Dieu ne nous laisse pas tomber. Il est là prêt à chasser de nos vies ce qui leur est néfaste.
« J’aimerais vous voir libres de tout souci », nous dit St Paul. C’est difficile ! Cette semaine j’ai reçu Benjamin qui est novice chez nous les missionnaires du Sacré-Cœur. Cet homme de 42 ans est docteur en gestion et, après un cheminement avec nous à St jean de la Ruelle, il est entré au noviciat. Mais il avait des obligations envers sa famille car c’était lui qui la soutenait financièrement. Il a dû interrompre momentanément son noviciat pour régler ces affaires et à son retour, il a laissé son appartement et tout ce qu’il possédait. Dans la voiture en venant de l’aéroport, il a reçu deux propositions alléchantes pour son avenir, deux postes différents à 55000 € annuels. Il a dû dire non à ces postes pour suivre le Seigneur et faire dans quelques mois vœu de pauvreté. Je pensais à cet épisode de la vie de Benjamin. Allez-voir où va se nicher l’esprit du mal ! Il faut qu’il choisisse et choisir Jésus n’est pas si simple. « Ne nous laisse pas entrer en tentation », disons-nous. La tentation peut être forte. Est-ce que cette tentation ne vient pas nous chatouiller de temps en temps ? L’Esprit du mal est présent dans nos vies. Heureusement l’Esprit du Christ habite en nous depuis notre baptême.
« Dieu fera lever un prophète et mettra dans sa bouche ses propres paroles », avons-nous lu tout à l’heure. S’il est des prophètes de malheur qui nous rabattent les oreilles de toutes les catastrophes, il y a aussi des personnes qui sont là pour nous réveiller et nous faire avancer vers le bien. Et ils sont les vrais signes du Royaume. Je pense à notre Pape et à bien d’autres. Mais leur voix ne se perdent-elles pas dans le maquis de nos idées toutes faites, de nos bonnes raisons ?
Seigneur, éveille en nous le désir de te connaître vraiment, de t’entendre et de nous laisser bousculer par ta Parole de vie. Laisse-nous entendre une parole qui sauve, qui bouscule, qui appelle. Donne-nous cette même parole qui sauve lorsque nous rencontrons nos frères et sœurs qui ont besoin de réconfort, qui ont besoin d’amour pour vivre vraiment. Nous serons alors capables nous aussi de faire des miracles et de sauver l’humanité avec toi. Oui, Seigneur, que ton Esprit soit en nous quand nous nous trouvons face à des frères et sœurs anxieux, malades, déprimés. Que notre prière les réconforte. AMEN

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Dimanche 17 octobre 2021 - 29eme dimanche ordinaire (année B)