Dimanche 18 février 2018 - 1er dimanche de Carême (année B)

Messe au centre paroissial Espace Jean-Paul II, 25 rue du parc à  La Chapelle Saint Mesmin, 10h30
Equipe liturgique : Catéchèse, Sylvie Samat, Luc Veillon
Accès au lectures du jour

Obsèques :  

 Mme Paulette MONNIER 

Intentions demandées :  

aucune

Prière universelle :

Pour que nous sachions annoncer Jésus-Christ à ceux qui ne l'ont pas encore rencontré, Dieu de l'Alliance, nous te prions.

Pour ceux et celles qui traversent avec difficultés les déserts de l'échec, de la privation, du chômage, Dieu de l'Alliance, nous te prions.

En Jésus, Dieu fait alliance avec les hommes. Pour que nos familles et nos communautés en soient des signes vivants, Dieu de l'Alliance, nous te prions.

Homélie du Père Louis : 

L’Alliance entre Dieu et sa création toute entière, un arc-en-ciel ! Un arc-en-ciel de toutes les couleurs, tant la diversité de la création est grande, tant l’amour du Seigneur est immense et beau ! Le signe de l’arc-en-ciel parce qu’il relie le ciel à la terre, parce qu’il relie les hommes entre eux, parce qu’il est signe que l’eau bienfaisante féconde la terre et que le soleil vient la réchauffer et l’illuminer. Oui, c’est un beau symbole au début de ce temps de Carême qui va nous relier dès aujourd’hui à la nuit de Pâques, à la résurrection d’entre les morts.
Mais le Seigneur nous montre un chemin et nous le propose ce matin. D’abord aller au désert. Le désert, le lieu de la solitude, le lieu de tous les dangers puisque l’on s’y retrouve seul avec nous-mêmes, mais lieu aussi pour se retrouver enfin face à son Dieu, face à sa mission, face à cet amour qui sauve. Le Christ fait cette expérience de se retrouver lui-même face à son Père qui l’a envoyé. Il prend le temps de l’intériorisation, comme s’il avait besoin de cela, lui qui est en pleine communion avec le Père. Tout au long de sa vie, il prendra ces temps de recul pour mieux assumer sa mission. Contemplons-le au désert et prions avec lui.
Mais le Seigneur ne reste pas au désert. Malgré la tourmente de l’arrestation de Jean il part en Galilée et il annonce le règne de Dieu, ce règne qui est tout proche puisqu’il vient l’instaurer. C’est le règne de l’amour, de la paix, de la joie, de l’espérance. Jésus vient instaurer l’alliance, il vient mettre du contenu dans l’arc-en-ciel du livre de la Genèse. Il fait alliance avec l’homme et les couleurs de l’arc-en-ciel deviennent don et pardon, amour et charité, salut et délivrance, vie et résurrection. Oui, l’alliance de Dieu avec les hommes prend chair en Jésus-Christ notre Sauveur. Et nous en sommes bénéficiaires aujourd’hui encore. Ce Règne de Dieu s’instaure chaque jour dans nos communautés humaines, dans nos communautés réunies au nom du Christ.
Nous avons quarante jours pour que cette réalité devienne un fait avéré. Le Christ ne veut rien faire sans nous, sans notre participation active. Il nous propose de changer notre cœur, de faire ce travail sur nous-mêmes, de ressusciter en nous ce qu’il y a de meilleur. Et il y a plein de choses en nous qui ne demandent qu’une chose, c’est de ressusciter. Car Dieu a mis en nous tout son amour, toute sa force, toute son audace pour que nous puissions les faire grandir au service de sa Bonne Nouvelle. Allons au désert quelque temps pour découvrir ces merveilles qui sont enfouies en nous et qui ne demandent qu’à être activées par notre volonté nourrie par le Christ. Nous n’arriverons à rien  tous seuls. Mais lui, Il nous promet d’être avec nous, de nous soutenir, de nous encourager. Et pour cela il nous a donné l’Eglise, le Peuple de Dieu animé par son Esprit. Oui, en Eglise encourageons-nous d’abord en allant au désert pour prier. Que cette période soit une période favorable pour renouveler notre prière. Lectures, méditations, retraites sont à notre portée. Nous pouvons trouver un bon livre, une belle proposition sur les réseaux sociaux. Beaucoup de choses nous sont proposées. Participons davantage aux propositions que nous font le diocèse, la paroisse, le Secteur. Nous pouvons trouver ce qui va nous faire vivre.
Et puis, comme Jésus, partons en Galilée, cette Galilée qu’est le monde d’aujourd’hui. Allons rejoindre celles et ceux qui peuplent ce monde. Notre synode nous y engage. Mardi dernier, prêtres et diacres étaient invités à réfléchir sur l’accueil des fiancés, des futurs mariés et aussi des divorcés-remariés. Nous sommes invités à accueillir toutes ces personnes qui se présentent, à découvrir les valeurs qui sont les leurs et qui sont des amorces pour un dialogue constructif. Il nous faut adapter notre pastorale pour que des personnes puissent grandir. Il ne s’agit pas de brader ce qui est beau et bon dans le mariage chrétien, mais de montrer quels sont les pas qui peuvent se faire. Je suis très reconnaissant aux couples qui acceptent de cheminer avec ces jeunes qui se présentent aujourd’hui. Les fiancés de cette année sont enthousiastes par rapport à ces couples qui les accueillent au point d’en redemander. Et nous espérons toujours  leur proposer quelque chose après le mariage pour poursuivre les avancées qu’ils ont faites. Nous partons souvent de loin. Beaucoup sont baptisés mais n’ont suivi aucune catéchèse. D’autres ne sont pas baptisés. Il nous faut être attentifs et avancer à leur rythme. Et ce que je dis du mariage rejoint beaucoup d’autres points dont notre Eglise est témoin.
Seigneur, mène-nous au désert avec toi pour y retrouver tout l’amour dont tu nous aimes. Et puis, fais-nous sortir vers toutes les Galilée que tu proposes à notre attention missionnaire. Nous te disons déjà les paroles que nous dirons dans la prière eucharistique : « Ouvre nos yeux à toute détresse, inspire-nous la parole et le geste qui conviennent pour soutenir notre prochain dans la peine ou dans l’épreuve ; donne-nous de le servir avec un cœur sincère. Fais de ton Eglise un lieu de vérité et de liberté, de justice et de paix, pour que l’humanité toute entière renaisse à l’espérance. »

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