Dimanche 11 février 2018 - 6° ordinaire (année B)

Messe au centre paroissial Espace Jean-Paul II, 25 rue du parc à  La Chapelle Saint Mesmin, 10h30
Equipe liturgique : Adelaïde Dowkiw, Catherine Fouqueray
Accès au lectures du jour

Obsèques :  

Monique VEILLON
Régine DAUTIN
Claude MAILLIU et sa famille

 Intentions demandées :  

Mme Christiane de CHASSEY

Prière universelle :

Seigneur, donne-nous l'audace d'aller vers ceux que nous n'arrivons pas à aimer, que nous craignons de rencontrer car leur souffrance nous fait peur.

Seigneur, soutiens l'action des proches, des soignants, des bénévoles qui s'occupent des malades, des personnes âgées, des personnes exclues, afin qu'ils soient le signe de ton amour.

Seigneur, accompagne la détresse et la solitude des malades, des exclus, des plus pauvres, aide-les à garder confiance en ton amour et en leur capacité à se relever.

Seigneur, vois les lèpres qui touchent notre communauté. Aide-la à guérir de ses peurs et de ses entraves afin qu'elle témoigne avec ardeur de ta présence et de ton amour.

Homélie du Père Louis : 

La santé ? Le bien le plus cher, disons-nous souvent, surtout au moment des vœux… La santé ? C’est un des plus gros budgets de notre pays… La santé ? C’est au plan physique, bien sûr, mais c’est aussi au plan mental et pourquoi pas spirituel… L’homme est un et toutes ses composantes intéressent la santé. Le Seigneur le sait bien, lui qui est venu pour le salut de tout homme et de tout l’homme. Il ne se contente pas de donner une bonne et belle parole, si bonne et si belle qu’on l’appelle une Bonne Nouvelle. Il joint le geste à cette parole, un geste qui va loin, un geste qui purifie, qui régénère, qui remet debout. Voyez le lépreux de l’Evangile. Il se jette aux pieds de Jésus. Il fait confiance, alors que la lèpre était la maladie qui coupait de la vie du monde, qui isolait totalement. Jésus le laisse approcher, lui le rejeté ; il le touche, lui le paria ! Et le voilà debout, chantant sa joie, criant la bonne nouvelle, devenant le missionnaire enthousiaste. Malgré l’interdiction, il se met à proclamer la Bonne Nouvelle à tous ceux qui veulent l’entendre.
Ce dimanche de la santé touche tout le monde, le soigné comme le soignant. Le soigné, chacun de nous l’est à un moment ou un autre. Et quand ce n’est pas nous-mêmes, c’est quelqu’un qui nous est cher. La maladie et la mort  font partie de notre chemin de vie. Nous sommes donc tous concernés à un moment ou un autre. Et les soignants sont nos compagnons de route. Ils sont là pour montrer cette solidarité humaine et nous leur sommes très reconnaissants. Les gestes qu’ils font sont des gestes sauveurs. Qui est plus près de l’homme, de la femme blessés qu’une infirmière ou un médecin. Ces hommes et ces femmes prennent soin de l’humanité comme aucun. Pensons-nous parfois à les remercier, à prier pour eux ? Ce sont des humains qui doivent vivre des moments souvent dramatiques avec leurs patients, avec les familles. Comme le Christ, ils font des gestes qui apaisent et qui sauvent.
Une communauté chrétienne digne de ce nom se doit d’être celle qui pose ces mêmes gestes au nom du Christ, qui accompagne comme le fait le Christ, qui relève celui qui est abattu, celui qui souffre, celui qui est seul. Une communauté chrétienne se doit de se soucier de celles et ceux qui sont dans la peine, dans la maladie, la solitude et le deuil. Et nous devons être reconnaissants à celles et ceux qui, en notre nom, se préoccupent de ceux-là qui en ont tant besoin. Dans mon ministère, j’ai eu la grande chance de vivre au cœur d’un mouvement où cet accompagnement se vivait au point de ne plus savoir qui accompagnait l’autre. J’ai eu cette chance de voir ces personnes très handicapées tellement dignes, tellement volontaires pour vivre à plein malgré leur handicap et leur maladie. Oui, je ne sais plus qui accompagnait l’autre. Chacun était engagé dans la vie avec ses droits et ses devoirs. Car enfin, devant une personne très handicapée, je reconnais ma propre faiblesse et je découvre la véritable solidarité humaine. Pourquoi lui ou elle ? Et pourquoi pas moi ?
« Montre-moi ton visage, Seigneur ! », c’est ce que nous pouvons demander à Jésus. Il nous aidera à vivre nos moments plus difficiles de la vie. Dans notre Secteur paroissial nous proposons le sacrement des malades à tous ceux et celles qui pensent avoir besoin de force pour vivre les moments difficiles de la vie. Et nous passons tous par ces moments de lassitude, ces moments où l’on a du mal à vivre. Le week-end des 10 et 11 mars, celles et ceux qui le veulent pourront ainsi recevoir ce sacrement. C’est le sacrement, le signe de la miséricorde pour toute personne qui a besoin de force pour passer un temps de maladie, mais aussi de déprime morale, physique et pourquoi pas spirituelle. Ce n’est pas le sacrement des mourants et encore moins des morts, mais le sacrement des vivants qui veulent recevoir cette force d’amour et qui veulent se laisser regarder par le Christ. Une petite préparation vous est proposée le mercredi 28 février à  15 h au Centre Paroissial St Jean Paul II à La Chapelle Saint Mesmin. Evidemment si vous connaissez des personnes qui ne peuvent se déplacer, donnez leurs coordonnées pour que nous puissions aller jusqu’à elles. Mais tous, nous avons besoin de la force du Seigneur.
Seigneur Jésus, toi qui, de ta main, touche le lépreux qui te supplie, touche notre cœur afin que nous puissions accueillir avec joie la force de ton Esprit d‘amour. Et qu’à notre tour nous puissions nous laisser toucher par la détresse des hommes et des femmes qui nous entourent et que nous leur apportions ton secours, ta force et ton amour. Toi qui es venu pour vivre et nous faire vivre, viens en nous et mets dans notre cœur assez d’amour pour secourir nos frères et sœurs. AMEN

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