Dimanche 17 décembre 2017 - 3° avent (année B)


Messe à La Chapelle Saint Mesmin, 10h30
Equipe liturgique : Domitille Storelli, Catherine Fouqueray, Chantal Badinier
Accès au lectures du jour

Intentions demandées :  

aucune

Obsèques de la semaine: 

aucnue

Prière universelle :

 Pour tous les artisans de paix : qu'ils œuvrent à l'unité et à la réconciliation des peuples. en ce dimanche de Pax Christi, prions Jésus, Seigneur de la paix.

Pour l'Eglise : qu'elle porte la joie partout dans le monde. Prions Jésus, Seigneur de la joie.

Pour les hommes et les femmes qui ont écrit dans le cahier, déposé devant le tabernacle : nous te confions toutes leurs attentes, leurs espoirs et leurs inquiétudes, leurs souffrances, leurs remerciements, que ces prières soient ouvertes à l'espérance et à la paix. Prions Jésus, Dieu avec nous.

Pour les catéchistes qui, à la suite e Jean-Baptiste, sont la voix qui annonce la venue du Messie. Prions pour eux tous, afin que ces voix soient entendues par les enfants et leurs familles. Prions Jésus, Seigneur de tout don.

Pour les victimes d'accidents, pour celles qui bouleversent la nation comme les collégiens de Millas  ; pour celle qui touche notre communauté et en particulier Chantal Badinier qui est aux urgences aujourd'hui, et pour tous ceux qui nous touchent personnellement ou dans nos familles et que nous portons dans notre cœur. Prions Jésus, qui a souffert avec nous.

Homélie (P. Louis Raymond) :

C’est le dimanche de la joie. Cette invitation qui nous est faite de nous réjouir de la venue prochaine du Sauveur du monde nous est envoyée comme un signal à chacun et chaque communauté. Les chrétiens portent en eux une Bonne Nouvelle qui doit se voir sur leurs visages, dans leurs célébrations, dans leurs rencontres. Le Christ va venir une fois de plus réjouir tous les hommes, toutes les femmes de la terre. Il est notre sauveur et il est annoncé. Alors saurons-nous montrer un visage épanoui, heureux de cette Bonne Nouvelle ? N’est-ce pas d’ailleurs la question que nous devons nous poser pour vivre ce synode que notre évêque nous propose ? Est-ce que la venue du Seigneur est une Bonne Nouvelle pour nous ? Que répondons-nous ? Comment aller vers les autres pour leur poser cette question sans nous la poser à nous-mêmes? Noël est maintenant tout proche. Chaque année, nous revivons avec émotion cette venue de notre Sauveur. Que nous puissions recevoir dans nos cœurs cet appel à nous renouveler, à re-choisir avec lui la joie de l’Evangile. Réentendons ce matin l’appel de Paul : « Frères, soyez toujours dans la joie ! »
Vous allez dire : la figure de Jean est un peu austère en ce dimanche matin. C’est vrai, Jean nous demande de nous convertir et nous pensons que cette conversion ne va pas bien avec la joie parce que se convertir demande un effort, demande une certaine ascèse. Oui, c’est vrai ! Mais dans notre vie ordinaire, quelle est la joie que nous avons ressentie fortement et qui ne nous a pas demandé un peu de peine, un peu de travail. Lorsque nous recevons des amis ou la famille à notre table, c’est une grande joie, mais il a bien fallu être aux fourneaux. Il a bien fallu préparer, il a bien fallu se préparer pour que la fête soit belle. Quand vos petits-enfants viennent passer quelques jours chez vous, c’est la joie, mais je vous vois aussi respirer au moment où ils s’en vont.  Jean le Précurseur n’est autre que ce messager qui vient nous dire : « Préparez-vous ! Il vient votre Sauveur ! C’est la meilleure nouvelle que l’on peut recevoir dans sa vie : Dieu vient nous visiter et pour cela il vient personnellement. Il entre dans notre humanité. Il sera l’un de nous. Préparez-vous à le recevoir dignement ! »
Recevoir un hôte de cette teneur vaut bien un petit effort. Vous savez, on voit des choses merveilleuses dans notre vie. A la rencontre des futurs mariés, un couple m’a dit : il y a dix ans que nous pensons nous marier. Nous avons une fille de 13 ans. Elle est heureuse de nous voir enfin nous marier, mais en même temps elle nous dit : « C’est bizarre, vous, vous allez vous marier et j’en suis heureuse, mais mes copines sont toutes à me dire que leurs parents divorcent. » C’est vrai qu’aujourd’hui pour tenir dans la vie, il faut une certaine force, j’allais dire une certaine ascèse, ne pas se laisser aller. Un couple qui s’est marié devant moi l’an dernier fait partie des couples qui accueillent les jeunes couples de cette année. Pendant la préparation elle me disait : « J’aimerais bien aider d’autres à se préparer au mariage, mais nous n’avons pas le temps ! » Eh bien ils sont là et heureux d’être là. Ils n’ont aucune leçon à donner, mais ils vont accompagner et cet accompagnement sera pour eux aussi une joie profonde. Croyez-vous que l’on peut vivre une joie tout seuls ? Non, une joie partagée est une joie décuplée.
Pendant l’Avent une des personnes qui nous inspirent le plus est Marie. Or Marie, choisie entre toutes les femmes ne s’enorgueillit pas de ce choix que le Seigneur lui a proposé. Elle se dit servante. Et elle part à la rencontre de sa vieille cousine Elisabeth qui est aussi enceinte par grâce divine. Sa présence réjouit l’enfant à naître, celui qui parle au désert aujourd’hui. Et elle chante le Magnificat, chant de joie par excellence : « Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur ! » Y a-t’il un chant de joie et de reconnaissance plus beau que celui-là ? Je suis heureux de le redire chaque jour au moment des vêpres. Je ne me lasse pas de rejoindre Marie pour dire moi aussi : « Mon âme exalte le Seigneur ! » Puissions-nous le redire en notre cœur maintenant, avec la même foi, la même reconnaissance que Marie. Il fait pour nous des merveilles, saint est son nom.

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