Dimanche 24 décembre 2017 - 4° avent (année B)

Messe à La Chapelle Saint Mesmin, 10h30
Equipe liturgique : Sylvie Samat, Vanessa Moustin
Accès au lectures du jour

Intentions demandées :  

aucune

Obsèques de la semaine: 

aucune

Prière universelle :

Dieu d’amour, pour que l’Eglise d’aujourd’hui, attentive aux problèmes de notre monde, œuvre sans relâche, pour la paix et le dialogue,
Nous te prions

Dieu d’amour, en cette veille de Noël, pour que nos responsables politiques trouvent des solutions concrètes à l’accueil des sans abri, et que plus aucun de nos  frères et sœurs ne meurent dans la rue,
Nous te prions.

Dieu d’amour, Noël est la fête de la famille, pour tous les grands parents, qui, par leur amour et leur expérience aident les nouvelles générations à se construire,
Nous te prions.

Dieu d’amour, pour tous ceux et celles qui seront loin de chez eux à Noël, à cause de leur travail, leur engagement ou parce qu’ils ont fui leur pays,
Nous te prions.

Dieu d’amour, aide chacun de nous à changer nos cœurs afin que, comme Marie, notre « oui » à tes demandes soit une évidence.
Nous te prions.

Homélie (P. Louis Raymond) :

Nous constatons que cette année l’Avent est très court puisque ce soir c’est déjà Noël. Et ce matin nous sommes mis en présence de cet évènement extraordinaire : le messager de Dieu vient dans cette vie toute ordinaire d’une jeune fille Juive, Marie. Et, malgré l’étonnement normal, elle sera bien la mère de celui qui vient nous sauver. Marie est la fille confiante, sûre de son Seigneur et sa réponse est à la mesure de sa foi, une foi que nous allons pouvoir découvrir tout au long de sa vie, de la naissance à la résurrection de son Fils Jésus. Marie ne remettra jamais en doute cette promesse du Seigneur de l’univers : l’Esprit du Seigneur te couvrira de son ombre. Bien sûr, cet Esprit est là au moment de l’annonce et en Marie Il accomplira l’œuvre de Dieu. Mais il sera là aussi tout au long de sa vie, jusque dans l’attente de la résurrection et même au-delà quand les Apôtres auront eux aussi besoin de l’Esprit, au moment où enfermés et peureux, ils n’osaient pas dire de qui ils étaient disciples. Marie sera là à toutes les grandes étapes de la vie du Christ et de la vie de l’Eglise.
Marie est encore là aujourd’hui, comme aux premiers temps de l’Eglise. Je la vois bien présente à notre Eglise en synode, à notre diocèse, à notre communauté paroissiale, à nos familles. N’ayons pas peur de nous approcher d’elle. Elle saura nous faire découvrir le chemin de son Fils, le chemin de la mission. Avant toute démarche missionnaire passons un peu de temps avec elle. Elle nous réconfortera et nous permettra d’aller vers les hommes et femmes de ce temps. Marie, la première missionnaire, celle qui a touché Jésus enfant, qui lui a donné la vie, qui lui a permis de grandir. Marie qui sera là à tous les moments cruciaux de la vie de l’Eglise et à tous les moments importants de nos vies d’homme. Aujourd’hui l’annonce de la naissance du Christ nous rejoint là où nous sommes. Il va une fois de plus venir naître pour nous, en nous, à travers nous dans le monde, car nous sommes appelés à être disciples, disciples-missionnaires de cette Bonne Nouvelle. Une Bonne Nouvelle qui n’a rien perdu de sa fraicheur depuis des siècles. Elle est toujours aussi jeune, aussi fraiche. Elle vient rafraîchir notre vie et la vie du monde.
L’appel de Marie à être mère de Jésus rejoint tous les appels que le Christ ne cesse de lancer pour que ce monde vive mieux, pour que son amour règne dans les cœurs. En écoutant le récit de l’annonciation, je ne peux que penser à tous les appels lancés par Dieu à chacun de nous. Ces appels sont toujours très surprenants, mais ils nous montrent que le Christ ne se lasse pas de faire signe pour que son règne vienne en ce monde. Ces jours-ci je recevais les vœux du Carmel qui est juste en face, sur l’autre rive de la Loire. Et avec ces vœux, l’annonce des vœux solennels d’une jeune sœur, Sr Bérénice Marie de la Trinité. Mais pourquoi une jeune fille bardée de diplômes – car avant d’être sœur, elle était bien Melle Bérénice Arnoux – oui, comment une jeune fille bardée de diplômes peut-elle bien venir vivre cette vie retirée du monde, sinon parce que, comme Marie, elle a été appelée, appelée à entrer dans l’intimité du Christ. Je ne sais si vous avez écouté une interview du nouvel archevêque de Paris, le P. Michel AUPETIT. Moi, j’ai été heureux d’entendre ce qu’il dit dans une grande simplicité. Il était médecin parce qu’il voulait aider les autres à vivre. A 40 ans l’appel s’est fait sentir d’aller plus loin encore dans le service de l’humanité en étant prêtre. Et il était ordonné prêtre. Et le voilà maintenant évêque du plus grand diocèse de France. J’avais eu la chance de m’entretenir avec lui alors qu’il était vicaire général de Paris. Il demandait si un de ses protégés aurait pu venir au séminaire, à Notre Dame du Chemin. Il croyait en cet homme qui avait fait les 400 coups, de la prison, avait vécu dans la rue, mais que le Seigneur avait rattrapé, comme il me le disait. Michel AUPETIT, aujourd’hui Archevêque de Paris, se souciait de cet homme et me disait que l’Eglise avait besoin de serviteurs peu ordinaires, sortant de l’ordinaire.
Marie a été choisie. Elle a su répondre. Nous-mêmes, nous avons été choisis et par le baptême nous avons été configurés au Christ. Que répondons-nous aujourd’hui. Avec Marie n’hésitons pas à dire : « Voici la servante du Seigneur. Qu’il me soit fait selon ta parole ! » Et si, près de nous un jeune ou un moins jeune hésite à dire son oui, soyons là pour l’encourager, pour l’aider. C’est sûr, il recevra le centuple. AMEN !

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