Dimanche 10 décembre 2017 - 2° Avent (année B)
Messe à La Chapelle Saint Mesmin, 10h30
Equipe liturgique : François Chaffange, Christine Rouzioux
Accès au lectures du jour
Lauren ESTANOL-MARSZAN
Sabine de LAVERGNE
Seigneur, nous te prions pour ceux qui sont en charge des affaires publiques. Quelles que soient la forme et l’ampleur de leurs responsabilités, quelles que soient leurs convictions ou leur religion, guide-les afin qu’ils recherchent le bien commun, la paix et la fraternité. Seigneur, aide-nous chaque jour afin que ceci arrive vite ! Amen.
Seigneur, nous te prions pour les pauvres qui nous entourent et dont nous faisons parfois partie. Donne-nous tes yeux pour les voir, tes oreilles pour les entendre, tes mains ouvertes pour les accueillir et ton cœur pour les aimer comme toi, tu nous aimes tous. Seigneur, aide-nous chaque jour afin que ceci arrive vite ! Amen.
Seigneur, nous te prions pour notre diocèse, entré en synode, et pour notre communauté paroissiale, petite barque ballotée dans un monde mouvant. Donne-nous ton Esprit afin que nous soyons des témoins de ton amour et que nous donnions envie de te connaitre à ceux qui t’ignorent. Seigneur, aide-nous chaque jour afin que ceci arrive vite ! Amen.
Lorsque je vois Jean le Baptiste, je me dis : « cet homme-là est venu secouer les habitudes, remettre à plat les bonnes consciences, leur ouvrir un horizon qu’ils ne soupçonnaient pas ». Il n’a pas été bien accueilli, Jean le Baptiste, avec son air hippie et ses appels à la conversion. Comme Jésus plus tard, il sera mal aimé et sa tête sera mise à prix simplement parce qu’il reprochait au roi Hérode d’avoir pris la femme de son frère. Il sera décapité simplement pour satisfaire un pari idiot qu’Hérode avait fait à sa fille. Elle a tellement bien dansé que ce roitelet a permis que l’on aille le décapiter dans sa cellule. Combien de prophètes d’aujourd’hui et d’hier ont été ainsi des victimes de paris idiots de la part des grands qui se croient tout permis.
« Celui qui dit la vérité doit être exécuté », dit la chanson. Nous n’allons pas exécuter si facilement cette Bonne Nouvelle que le P. Blaquart veut que nous allions annoncer à nos frères et sœurs autour de nous. D’ailleurs il ne nous demande pas de les convaincre, mais de savoir simplement ce qu’eux attendent de nous, l’Eglise ; peut-être bien que ce qu’ils attendent nous dérangera un peu parce que cela est inédit. Nous n’avons jamais pris le temps de l’entendre. Et nous avons des réponses toutes faites à des questions que nous n’avons jamais entendues, mais que nous supposons. Qui, parmi nous, peut dire ce qu’attendent nos contemporains, ces jeunes par exemple que nous avons éduqués dans la foi et qui pourtant s’en détournent, semble-t’il, si facilement ? Que savons-nous de toutes ces personnes que nous côtoyons ou que nous évitons soigneusement ? Avons-nous le courage d’aller à leur rencontre et de dire nos convictions à nous sans prétendre les convertir. C’est au témoignage de notre foi, de ce qui nous fait vivre, que nous sommes appelés.
Et puis n’oublions pas dans cette démarche que le Seigneur nous précède : « Voici que j’envoie mon messager en avant de toi. » Ce messager, depuis la venue du Christ c’est l’Esprit-Saint. Il est déjà présent en avant de nous. Avons-nous l’habitude, quand nous avons une démarche à faire, de le prier avant d’agir. Le missionnaire, nous dit notre Pape, et notre Evêque reprend cette parole, doit être disciple, ancré dans le Christ Jésus, attaché à lui et empli de son Esprit d’amour, de cet Esprit Saint que nous avons reçu au baptême et à la confirmation. Même pour la venue de Jésus, vous voyez, Dieu a pris soin d’envoyer son messager en avant de lui. Jean est venu pour ouvrir les cœurs, appeler à la conversion du cœur. Et Jésus lui-même, Sauveur du Monde voudra recevoir ce baptême de conversion de la part de Jean. Il n’en avait évidemment pas besoin. Mais il nous a montré par là le chemin à prendre, nous les disciples-missionnaires de maintenant, un chemin de conversion. Et vous avez remarqué que le P. Blaquart n’a fait que cela : souhaiter notre conversion, retrouver le chemin du Christ. Ce chemin du Synode que nous empruntons avec sérieux, mais pas sans crainte, peut nous dérouter. Mais le Christ qui vient n’est-il pas toujours déroutant ? S’il ne nous déroute plus, n’est-ce pas parce que nous sommes trop habitués, n’est-ce pas parce que nous avons fait un Christ à notre image, très gentillet, alors que le Christ remuera toujours quelque chose en nous, au plus profond de nous. La violence de la croix est la violence de l’amour que nous devons porter aux hommes et femmes de ce temps.
Sœurs et frères, prions le Seigneur qui vient. « Seigneur, tu viens bousculer nos vies. Nous entendons ta parole qui, par les témoins d’aujourd’hui crient comme Jean au désert : « Préparez les chemins du Seigneur ! » Tu as voulu avoir besoin de nous et tu nous envoies, disciples-missionnaires de ton amour. Mets en nos cœur ton ardeur, ton amour et alors nous pourrons préparer ta venue au cœur de notre monde, au cœur de ceux que nous aimons, au cœur de celles et ceux qui sont en attente. « Viens, Seigneur Jésus ; Fais-nous voir ton amour et donne-nous ton salut ! » AMEN
Equipe liturgique : François Chaffange, Christine Rouzioux
Accès au lectures du jour
Intentions demandées :
M . Hubert PELISSIERLauren ESTANOL-MARSZAN
Sabine de LAVERGNE
Obsèques de la semaine:
aucunePrière universelle :
Seigneur, nous te prions pour ton Eglise que tu aimes et que nous aimons aussi. Par ton Esprit qui vit en elle, redonne-lui son unité et conduis-la vers la lumière qui ne finit pas. Seigneur, aide-nous chaque jour afin que ceci arrive vite ! Amen.Seigneur, nous te prions pour ceux qui sont en charge des affaires publiques. Quelles que soient la forme et l’ampleur de leurs responsabilités, quelles que soient leurs convictions ou leur religion, guide-les afin qu’ils recherchent le bien commun, la paix et la fraternité. Seigneur, aide-nous chaque jour afin que ceci arrive vite ! Amen.
Seigneur, nous te prions pour les pauvres qui nous entourent et dont nous faisons parfois partie. Donne-nous tes yeux pour les voir, tes oreilles pour les entendre, tes mains ouvertes pour les accueillir et ton cœur pour les aimer comme toi, tu nous aimes tous. Seigneur, aide-nous chaque jour afin que ceci arrive vite ! Amen.
Seigneur, nous te prions pour notre diocèse, entré en synode, et pour notre communauté paroissiale, petite barque ballotée dans un monde mouvant. Donne-nous ton Esprit afin que nous soyons des témoins de ton amour et que nous donnions envie de te connaitre à ceux qui t’ignorent. Seigneur, aide-nous chaque jour afin que ceci arrive vite ! Amen.
Homélie (P. Louis Raymond) :
Frères et Sœurs, j’ai entendu la première lecture d’aujourd’hui en écho à ce que nous avons vécu dimanche dernier, je veux dire l’appel à entrer en Synode. Une voix crie au désert de nos vies : « Préparez les chemins du Seigneur ! » Le P. Blaquart n’est pas vêtu de peau de bête, que je sache, et il ne se nourrit pas de sauterelles, mais il est notre pasteur et il crie : « De l’audace, encore de l’audace ! » Et j’entends tous ceux et celles que cela agace un peu répondre : « Ce n’est pas notre culture ; Nous ne sommes pas des témoins de Jéhova ! »Lorsque je vois Jean le Baptiste, je me dis : « cet homme-là est venu secouer les habitudes, remettre à plat les bonnes consciences, leur ouvrir un horizon qu’ils ne soupçonnaient pas ». Il n’a pas été bien accueilli, Jean le Baptiste, avec son air hippie et ses appels à la conversion. Comme Jésus plus tard, il sera mal aimé et sa tête sera mise à prix simplement parce qu’il reprochait au roi Hérode d’avoir pris la femme de son frère. Il sera décapité simplement pour satisfaire un pari idiot qu’Hérode avait fait à sa fille. Elle a tellement bien dansé que ce roitelet a permis que l’on aille le décapiter dans sa cellule. Combien de prophètes d’aujourd’hui et d’hier ont été ainsi des victimes de paris idiots de la part des grands qui se croient tout permis.
« Celui qui dit la vérité doit être exécuté », dit la chanson. Nous n’allons pas exécuter si facilement cette Bonne Nouvelle que le P. Blaquart veut que nous allions annoncer à nos frères et sœurs autour de nous. D’ailleurs il ne nous demande pas de les convaincre, mais de savoir simplement ce qu’eux attendent de nous, l’Eglise ; peut-être bien que ce qu’ils attendent nous dérangera un peu parce que cela est inédit. Nous n’avons jamais pris le temps de l’entendre. Et nous avons des réponses toutes faites à des questions que nous n’avons jamais entendues, mais que nous supposons. Qui, parmi nous, peut dire ce qu’attendent nos contemporains, ces jeunes par exemple que nous avons éduqués dans la foi et qui pourtant s’en détournent, semble-t’il, si facilement ? Que savons-nous de toutes ces personnes que nous côtoyons ou que nous évitons soigneusement ? Avons-nous le courage d’aller à leur rencontre et de dire nos convictions à nous sans prétendre les convertir. C’est au témoignage de notre foi, de ce qui nous fait vivre, que nous sommes appelés.
Et puis n’oublions pas dans cette démarche que le Seigneur nous précède : « Voici que j’envoie mon messager en avant de toi. » Ce messager, depuis la venue du Christ c’est l’Esprit-Saint. Il est déjà présent en avant de nous. Avons-nous l’habitude, quand nous avons une démarche à faire, de le prier avant d’agir. Le missionnaire, nous dit notre Pape, et notre Evêque reprend cette parole, doit être disciple, ancré dans le Christ Jésus, attaché à lui et empli de son Esprit d’amour, de cet Esprit Saint que nous avons reçu au baptême et à la confirmation. Même pour la venue de Jésus, vous voyez, Dieu a pris soin d’envoyer son messager en avant de lui. Jean est venu pour ouvrir les cœurs, appeler à la conversion du cœur. Et Jésus lui-même, Sauveur du Monde voudra recevoir ce baptême de conversion de la part de Jean. Il n’en avait évidemment pas besoin. Mais il nous a montré par là le chemin à prendre, nous les disciples-missionnaires de maintenant, un chemin de conversion. Et vous avez remarqué que le P. Blaquart n’a fait que cela : souhaiter notre conversion, retrouver le chemin du Christ. Ce chemin du Synode que nous empruntons avec sérieux, mais pas sans crainte, peut nous dérouter. Mais le Christ qui vient n’est-il pas toujours déroutant ? S’il ne nous déroute plus, n’est-ce pas parce que nous sommes trop habitués, n’est-ce pas parce que nous avons fait un Christ à notre image, très gentillet, alors que le Christ remuera toujours quelque chose en nous, au plus profond de nous. La violence de la croix est la violence de l’amour que nous devons porter aux hommes et femmes de ce temps.
Sœurs et frères, prions le Seigneur qui vient. « Seigneur, tu viens bousculer nos vies. Nous entendons ta parole qui, par les témoins d’aujourd’hui crient comme Jean au désert : « Préparez les chemins du Seigneur ! » Tu as voulu avoir besoin de nous et tu nous envoies, disciples-missionnaires de ton amour. Mets en nos cœur ton ardeur, ton amour et alors nous pourrons préparer ta venue au cœur de notre monde, au cœur de ceux que nous aimons, au cœur de celles et ceux qui sont en attente. « Viens, Seigneur Jésus ; Fais-nous voir ton amour et donne-nous ton salut ! » AMEN
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