Dimanche 26 novembre 2017 - Christ Roi (année A)
Messe à La Chapelle Saint Mesmin, 10h30
Equipe liturgique : Catéchèse, Isabelle Compin, Catherine Fouqueray, Luc Veillon
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Jésus ! Lorsque je pense à lui, je le découvre sur la paille d’une crèche, pauvre enfant de pauvres, né sur le chemin, fuyant devant les puissants de l’époque, côtoyant les pauvres, les malades, les rejetés de la terre, entourés de gens simples à qui il va faire totalement confiance pour continuer à faire vivre son Eglise. Il dira qu’il n’a pas un caillou où reposer sa tête. Et sublime folie, il mourra après un jugement indigne, sur une croix comme le dernier des malfaiteurs.
Quelle comparaison peut-il y avoir entre un roi de la terre et celui que nous vénérons aujourd’hui ? Pas grand-chose vraiment ! Le premier cherche les honneurs, les palais, la richesse, le pouvoir. Le second, le Christ ne recherche que la volonté de son Père et cette volonté se résume en un mot : AIMER ! Aimer ceux et celles qui ne sont même pas aimables, ceux et celles qui demeurent des pécheurs. Il se complait avec eux et c’est pour eux qu’il est sorti du Père. Il leur annonce une merveilleuse nouvelle : « Vous que l’on ne regarde jamais, qui disparaissez dans le paysage du monde, Dieu mon Père vous regarde avec amour et par la mission que, Lui, m’a donnée, vous serez sauvés. » Merveilleuse Nouvelle pour les petits, les pauvres, les délaissés, les rejetés.
Eh oui, ce roi-là, sans armée, sans pouvoir humain, sans toit même, ce roi-là c’est notre roi à nous qui sommes ces petits, nous qui nous reconnaissons pécheurs, nous qui avons découvert Jésus. Et ce roi-là, c’est le roi des cœurs, c’est le roi qui nous ouvre le chemin de son Père, le chemin de Dieu. Il n’est venu sur terre que pour cette mission-là. Quelle chance nous avons de l’avoir découvert, de le découvrir au caté pour vous les plus jeunes aidés que vous êtes par ceux et celles qui vous accompagnent. Quelle chance pour nous les chrétiens d’avoir découvert ce Christ, le roi qui nous aime tous comme des frères et sœurs que nous sommes. C’est lui le roi qui nous dit aujourd’hui : « Tout ce que vous avez fait pour le plus petit de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » Il s’identifie au plus petit, au plus pauvre, à celui qui n’a rien et quine compte pour personne.
Là où nous sommes, dans notre classe, dans notre famille, dans mes jeux et nous les adultes dans nos divers milieux de vie, comment nous comportons-nous ? En disciples de ce roi qui regarde avec amour ceux et celles qui sont les plus délaissés, vous savez celui ou celle qui est toujours tout seul dans un coin de la cour quand tout le monde joue, ou celui ou celle qui ne trouve jamais de travail parce qu’il a un léger handicap, parce qu’on l’a toujours considéré comme non-rentable, comme pas intéressant. N’oublions pas : « ce que vous avez fait au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous l’avez fait, mais aussi ce que vous n’avez pas fait pour lui, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait ». Le Christ est le roi des cœurs et des vies. Il est le roi de mon cœur à moi et il m’engage à vivre comme lui. Il s’est fait serviteur, lavant les pieds de ses disciples et il me demande de prendre moi aussi le tablier.
La nouvelle formule du Notre Père nous fera dire : « Ne nous laisse pas entrer en tentation ! » Ne croyez-vous pas que la plus grande tentation de l’homme c’est de dominer l’autre au lieu de le servir comme le Christ est venu pour servir l’humanité ?
Oui, Seigneur Jésus, tu es le roi-serviteur et je suis ton disciple-missionnaire. Ne permets pas que la tentation du pouvoir, de l’avoir, du paraître entre dans mon cœur. Fais qu’à ton exemple je puisse à mon tour servir mes frères et sœurs en humanité et leur proposer ton amour sauveur. Fais résonner à mon cœur ta Parole : « Ce que vous avez fait à mes frères c’est à moi que vous l’avez fait. » AMEN !
Equipe liturgique : Catéchèse, Isabelle Compin, Catherine Fouqueray, Luc Veillon
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Intentions demandées :
en attenteObsèques de la semaine:
Prière universelle :
spectacle des enfants du catéchismeHomélie (P. Louis Raymond) :
Un roi ! Lorsque nous nous imaginons un roi, quelles images cette évocation suscite-t’elle en nous ? Nous pensons à quelqu’un qui est magnifiquement, richement habillé, magnifiquement, richement logé. On pense à des palais, à des domestiques en livrée, à une foule de gens pour le servir, à des repas somptueux, et plein de gens qui veulent être au plus près, une cour… On pense à une couronne, à un sceptre, signe de sa puissance… Nous sommes bien placés, nous ici avec tous les châteaux de la Loire et Versailles n’est pas si loin…Jésus ! Lorsque je pense à lui, je le découvre sur la paille d’une crèche, pauvre enfant de pauvres, né sur le chemin, fuyant devant les puissants de l’époque, côtoyant les pauvres, les malades, les rejetés de la terre, entourés de gens simples à qui il va faire totalement confiance pour continuer à faire vivre son Eglise. Il dira qu’il n’a pas un caillou où reposer sa tête. Et sublime folie, il mourra après un jugement indigne, sur une croix comme le dernier des malfaiteurs.
Quelle comparaison peut-il y avoir entre un roi de la terre et celui que nous vénérons aujourd’hui ? Pas grand-chose vraiment ! Le premier cherche les honneurs, les palais, la richesse, le pouvoir. Le second, le Christ ne recherche que la volonté de son Père et cette volonté se résume en un mot : AIMER ! Aimer ceux et celles qui ne sont même pas aimables, ceux et celles qui demeurent des pécheurs. Il se complait avec eux et c’est pour eux qu’il est sorti du Père. Il leur annonce une merveilleuse nouvelle : « Vous que l’on ne regarde jamais, qui disparaissez dans le paysage du monde, Dieu mon Père vous regarde avec amour et par la mission que, Lui, m’a donnée, vous serez sauvés. » Merveilleuse Nouvelle pour les petits, les pauvres, les délaissés, les rejetés.
Eh oui, ce roi-là, sans armée, sans pouvoir humain, sans toit même, ce roi-là c’est notre roi à nous qui sommes ces petits, nous qui nous reconnaissons pécheurs, nous qui avons découvert Jésus. Et ce roi-là, c’est le roi des cœurs, c’est le roi qui nous ouvre le chemin de son Père, le chemin de Dieu. Il n’est venu sur terre que pour cette mission-là. Quelle chance nous avons de l’avoir découvert, de le découvrir au caté pour vous les plus jeunes aidés que vous êtes par ceux et celles qui vous accompagnent. Quelle chance pour nous les chrétiens d’avoir découvert ce Christ, le roi qui nous aime tous comme des frères et sœurs que nous sommes. C’est lui le roi qui nous dit aujourd’hui : « Tout ce que vous avez fait pour le plus petit de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » Il s’identifie au plus petit, au plus pauvre, à celui qui n’a rien et quine compte pour personne.
Là où nous sommes, dans notre classe, dans notre famille, dans mes jeux et nous les adultes dans nos divers milieux de vie, comment nous comportons-nous ? En disciples de ce roi qui regarde avec amour ceux et celles qui sont les plus délaissés, vous savez celui ou celle qui est toujours tout seul dans un coin de la cour quand tout le monde joue, ou celui ou celle qui ne trouve jamais de travail parce qu’il a un léger handicap, parce qu’on l’a toujours considéré comme non-rentable, comme pas intéressant. N’oublions pas : « ce que vous avez fait au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous l’avez fait, mais aussi ce que vous n’avez pas fait pour lui, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait ». Le Christ est le roi des cœurs et des vies. Il est le roi de mon cœur à moi et il m’engage à vivre comme lui. Il s’est fait serviteur, lavant les pieds de ses disciples et il me demande de prendre moi aussi le tablier.
La nouvelle formule du Notre Père nous fera dire : « Ne nous laisse pas entrer en tentation ! » Ne croyez-vous pas que la plus grande tentation de l’homme c’est de dominer l’autre au lieu de le servir comme le Christ est venu pour servir l’humanité ?
Oui, Seigneur Jésus, tu es le roi-serviteur et je suis ton disciple-missionnaire. Ne permets pas que la tentation du pouvoir, de l’avoir, du paraître entre dans mon cœur. Fais qu’à ton exemple je puisse à mon tour servir mes frères et sœurs en humanité et leur proposer ton amour sauveur. Fais résonner à mon cœur ta Parole : « Ce que vous avez fait à mes frères c’est à moi que vous l’avez fait. » AMEN !
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