Lundi 1er Novembre 2021 - Toussaint (année B)

 Ce lundi 1er novembre

  • dimanche : messe à 9h30 à La Chapelle Saint Mesmin (église)
  • dimanche : messe à 10h30 à Saint Jean de La Ruelle (église St Dominique)
  • dimanche : messe à 11h à Ingré (église)  messe des familles

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Prière universelle :

Dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté.
Pour que l’Église, en ce jour de Toussaint, trouve la force dans les témoignages de tous ceux et celles qu’elle a reconnus bienheureux pour construire un avenir qui s’inscrit pleinement dans le service et le respect des plus humbles.
Prions le Seigneur

Ne faites pas de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres,
Pour que les dirigeants du monde entier comprennent que seule la protection de la création permettra d’envisager un futur pour l’humanité. Dans le sol pollué par la domination de la finance, nous avons besoin de nombreuses petites graines qui feront germer une économie juste et bénéfique à l’échelle humaine et digne de l’homme.
Prions le Seigneur

Heureux ceux qui pleurent car ils seront consolés.
En union de prière avec notre pape François, pour que les personnes qui souffrent de dépression ou de burn-out trouvent un soutien et une lumière qui les reconnectent à la vie dans leur environnement familial ou médical.
Prions le Seigneur

Qui peut gravir la montagne du Seigneur et se tenir dans le lieu saint ? L’homme au cœur pur, aux mains innocentes, qui ne livre pas son âme aux idoles.
Pour tous les membres de notre communauté appelés à devenir des saints, que le moteur de leur vie reste l’amour inconditionnel dont Jésus a fait preuve envers les hommes. Être saint n’est pas accomplir des actes exceptionnels mais avoir mis l’amour pour les autres au cœur de ses actes.

Homélie du père Louis  msc

Notre Eglise est sainte et pécheresse à la fois. C'est une vérité incontournable. Et c'est cette Eglise qui est appelée à la sainteté. Pécheresse et sainte à la fois, c'est elle, créée et enracinée en Jésus-Christ,  qui appelle tous les hommes à la sainteté, à rejoindre tous les disciples missionnaires d'un certain Jésus de Nazareth. Et celui-ci, passant par la Croix, est  Résurrection et Vie. et, en ce jour de Toussaint c'est lui qui nous dit: "Heureux les pauvres, les doux, les miséricordieux, les assoiffés de justice, les faiseurs de paix, ceux qui pleurent avec les éprouvés et les malheureux!" C'est lui qui vient renverser les tables de la Loi. Le critère de la sainteté en Dieu n'est ni l'argent, ni la puissance. C'est le chemin humble qui passe par la Croix, la mort afin de s'épanouir dans la résurrection. Il l'a dit: "Quand je serai élevé sur la croix, j'attirerai à moi tous les hommes". Et les myriades d'hommes et de femmes dont parle l'Apocalypse, c'est lui qui est venu les sauver. Nul n'est exclu de ce salut en Jésus-Christ. C'est "une foule immense, que nul ne peut dénombrer, une foule de toutes nations, tribus, peuples  et langues."
Eglise sainte et pécheresse, Eglise appelée à se purifier, à se laisser sanctifier par le seul Saint, Jésus-Christ, Fils de Dieu fait homme pour nous sauver tous. Nous faisons l'expérience de cette Eglise qui a fauté et nous sommes de cette Eglise. L'Eglise qui a fauté, c'est notre Eglise, c'est nous, les baptisés. Nous avons fait mal à des innocents, nous avons couvert des crimes, c'est ainsi. Mais nous sommes aussi en train de faire retour sur nous-mêmes et surtout nous sommes en train de faire retour à celui qui, seul, peut nous libérer, nous sauver.  C'est finalement un temps de grâce, un temps où rien ni personne ne doit nous détourner de l'oeuvre de salut qui peut se vivre en nous et par nous dans le monde. En reconnaissant notre pauvreté, notre péché, nous reconnaissons en même temps que nous avons un besoin immense d'amour. Et ce besoin immense d'amour, le seul qui peut nous permettre de le remplir, c'est Jésus lui-même, lui qui nous propose comme chemin le chemin des béatitudes. Heureux serons-nous si nous savons prendre ce chemin avec Jésus. C'est le chemin du BONHEUR.
Et, si nous savons regarder ce monde avec le regard bienveillant de Jésus-Christ, nous en verrons de ces personnes qui font advenir ce Royaume d'amour et de paix. Je pense à toutes ces petites mains, dont nous sommes nous-mêmes, et qui font vivre le monde. Je pense à tous ces humbles, ces petits qui savent être solidaires, qui savent apporter un peu d'humanité et de joie à ce monde de technique et de froideur, à tous les bons Samaritains de la Terre et à tous ceux qui tombent sur le bord du chemin sans mains secourables pour les remettre debout. Je pense au P. Demeestère et les deux laïcs,qui font la grève de la faim à Calais pour alerter sur les conditions des réfugiés et je pense à ces missionnaires à Haïti, en Afrique ou ailleurs qui sont enlevés pour une poignée d'argent. Je pense à nos soignants qui sont d'un dévouement fantastique, à celles et ceux qui apportent une aide indispensable à nos parents et amis âgés, handicapés et dépendants. Je pense à tous ceux qui font un geste pour que la paix entre les peuples devienne réalité. Je pense à nos familles qui sont solidaires des plus pauvres et des petits. C'est  "la foule immense, que nul ne peut dénombrer,une foule de toutes nations, tribus, peuples et langues." Ce sont ceux, nous dit Saint Jean, à qui Dieu a donné le nom "d'enfants de Dieu".  Ce sont eux qui seront appelés "à se réjouir, à être dans l'allégresse car leur récompense sera grande dans les cieux."
Mes soeurs, mes frères en Jésus-Christ, soyons dans l'allégresse en pensant à ce peuple immense appelé à témoigner du Christ des béatitudes. C'est notre grande joie, c'est notre vréritable gloire que d'imiter celui qui ne cesse de nous appeler à la sainteté et qui nous la fait partager. Heureux sommes-nous, nous qui sommes appelés à partager la sainteté de Dieu dans l'humble service de notre humanité. AMEN!

Homélie du Père Jacques

 

Pensez-vous qu’il y a des saintes ou des saints parmi nous ? Retournez-vous… Peut-être ce papa, cette maman, ta grand’mère, ton prof ? Contrairement à l’Apocalypse, ce n’est pas écrit sur leur front. Et combien sont en route vers la sainteté ? Tout le monde j’espère. Car la Bonne Nouvelle de cette fête, c’est que nous sommes tous appelés à la sainteté. Il n’y a pas d’âge ni de situation privilégiée pour cela. Même les moines, qui se savent tellement pécheurs.

Ecoutons Madeleine Delbrel, cette femme en monde ouvrier, en voie de béatification. Elle écrivait en 1964 : Il y a des gens que Dieu prend et met à part. Il y en a d’autres qu’il laisse dans la masse et qu’il ne retire pas du monde. Ce sont des gens qui font un travail ordinaire, qui ont un foyer ordinaire ou sont des célibataires ordinaires, des gens de la vie ordinaire, qu’on rencontre dans n’importe quelle rue. Nous autres, gens de la rue, croyons que cette rue, ce monde où Dieu nous a mis, est pour nous le lieu de notre sainteté.

Le pape François (La joie et l’allégresse, n° 7) aime voir la sainteté dans le patient peuple de Dieu : chez ces parents qui éduquent avec tant d’amour leurs enfants, chez ceux qui travaillent pour apporter le pain à la maison, chez les malades, chez les religieuses âgées qui continuent de sourire. Ils sont innombrables, certains patentés, reconnus officiellement comme des exemples aptes à nous inspirer, la grande majorité connue de Dieu seul, et pas seulement dans l’Eglise, ils nous encouragent à ne pas nous arrêter en chemin. Il peut y avoir notre propre mère, une grand’mère. Peut-être leur vie n’a-t-elle pas été parfaite, mais malgré des imperfections et des chutes, ils sont allés de l’avant et ils ont plu au Seigneur. C’est la sainteté de la porte d’à-côté.

Jésus en a rencontrés, à commencer par Marie et Joseph. Dans les béatitudes, il parle d’eux, qu’ils soient pauvres de cœur, doux assoiffés. Il a vu en eux le reflet de la présence de Dieu, la vraie joie et vrai sens de la vie. Il nous dit que se trouve le bonheur, ce bonheur que Dieu seul peut donner – dans et malgré tout ce que nous vivons – que ce soit dans les choses heureuses comme le désir de la paix et de la justice, que ce soit dans les choses les plus difficiles qui nous font verser des larmes.

Il nous parle surtout de lui, le seul Saint, qui reflète parfaitement le visage de Dieu, qui est le visage de l’amour. Voilà ce que nous sommes appelés à révéler dans le quotidien de nos vies. Comme ces vitraux tout transparents à la lumière qu’ils colorent malgré tout de leur personnalité. Pour devenir transparents à l’amour de Dieu, le pape François nous conseille d’abord d’être solidement ancrés sur Dieu, afin de vivre certaines attitudes essentielles aujourd’hui comme l’endurance, la patience, la douceur et l’humilité, la joie et le sens de l’humour, l’audace et la ferveur.(Je répète, chacun choisira ce qu’il doit travailler)

Jésus, maître de l’impossible, fais-nous devenir des saintes et des saints !

Toussaint 2021




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