Dimanche 24 octobre 2021 - 30eme dimanche ordinaire (année B)

 

 Ce WE, 23 et 24 octobre

  • samedi : messe à 18h30 à Saint Ay (église)
  • dimanche : célébration en secteur 
    • louange avec les jeunes de Kephas de 9h30 à 10h 
    • échange de prière de 10h à 10h30 
    • messe à 10h30 à Saint Jean de La Ruelle (église St Dominique) 
    • assemblée paroissiale de 11h30 à 13h
    • apéritif

Participation au fonctionnement de notre Eglise

Le confinement ne vous permet plus de participer à la vie de l'église ? La quête et le denier du culte sont désormais accessibles de chez vous !

Accès au lectures du jour

Obsèques : 

 

Intentions :

 

Prière universelle :

Prions le Seigneur dans la joie et faisons confiance à nos prêtres pour que nous incarnions le changement du secteur, Engageons nous !

Seigneur, nous te confions notre communauté, que chacun de ses membres puisse s'impliquer selon ses talents et ses compétences pour assister, soutenir et épauler nos prêtres dans leur foi perceptible. 

Faisons confiance, ouvrons nos yeux et nos cœurs ; prions pour les prêtres et pour l'EAP, pour qu'une bonne entente règne entre tous ; osons aller vers Dieu et les autres. Suscitons des petites communautés de foi ;  aidons les familles pour l'éveil à la foi des enfants. 

Dans le monde égoïste actuel, ouvre nos yeux et notre cœur pour faire place à l'autre en étant plus à son écoute et oser aller vers le prochain, celui qui a besoin de notre présence. Mets, Seigneur, une plus grande fraternité entre les jeunes et les anciens. 

Seigneur, tu nous rejoins dans nos eucharisties et nos cœurs habitués à cette joie auraient besoin de prendre un temps afin de préparer davantage tous ensemble ces grands moments où tu viens à notre rencontre. 

Seigneur, aide nous à changer notre cœur, à transformer ceux qui nous entourent. Donnes nous la force d'être toujours dans l'action et tendre la main à l'autre en toutes circonstances. 

Seigneur, nous te confions nos prêtres et l'EAP dans leur lourde tâche missionnaire. Seigneur, aide nous à prier et faire connaître le rosaire, à rejoindre ou fonder une petite communauté de foi. Seigneur, aide nous à faire l premier pas pour aller vers les autres. Donne nous un esprit d'ouverture à nos frères et sœurs. 

Seigneur, nous te supplions de nous donner la force de nous engager pour la sauvegarde de notre terre. Aide nous à créer des liens, à demander des services aux personnes, afin de participer au fonctionnement (fleurissement) de l'église. 

Seigneur, envoie ton Esprit afin qu'il nous permette de faire une place à l'autre, dans le respect et la confiance ;  que nous soyons attentifs à chacun avec ce qu'il a vécu dans notre doyenné, que tous se sentent accueillis et investis d'une mission d'attention à l'autre, particulièrement envers celui qui est isolé et sachent lui rendre visite et partager. 

Seigneur Jésus, avec l'aide de Marie, ouvre nos yeux et nos coeurs pour voir tes merveilles, que nous puissions témoigner dans la joie de ton amour. Seigneur Jésus, avec l'aide de Marie, éclaire notre église et donne la force au pape François, aux évêques en particulier au père Jacques Blaquart et aux prêtres de notre secteur. 

Seigneur, donne-nous le courage de faire un pas vers l'autre en effaçant toute angoisse et toute peur, et aller à la rencontre de toute personne isolée, pour leur permette d'exister dans notre communauté.

Homélie du père Louis  msc

Bartimée, dans sa détresse et sans doute dans sa foi, crie sa souffrance et son espoir  au passage de Jésus. C'est un peu comme une bouteille à la mer. Il n'a rien à perdre Bartimée. On voudrait bien le faire taire tant ses cris écorchent les oreilles des bien-pensants. Jésus n'est pas insensible à ces supplications qui viennent du cœur de la vie de cet aveugle. Et Jésus ouvre les yeux de Bartimée... Oui, mais il fait plus encore, il fait de Bartimée un disciple, un missionnaire qui ne va cesser de chanter la gloire de Dieu et de son Envoyé Jésus. Les cris de Bartimée représentent pour nous le cri du monde, le cri des hommes de ce monde. Sommes-nous attentifs à ces cris? Nous avons entendu les cris des victimes des abus de tout genre. Nous laissons-nous toucher et allons-nous vers ces victimes pour les écouter, les aider, leur permettre de trouver une place dans la société, dans l’Église dans un long temps de guérison? Nous entendons les cris de celles et ceux qui ont faim de pain, de reconnaissance, de partage. Les entendons-nous vraiment et quelle suite leur donnons-nous?
Bartimée, c'est l'image du monde, des hommes qui crient leur détresse et leur peur et qui, en même temps appellent au secours. Que savait-il de Jésus qui passait, Bartimée? Il avait déjà une foi débordante. Il interpelle Jésus comme s'il le connaissait depuis toujours: "Fils de David, Jésus, prends pitié de moi!" Quelle reconnaissance! Pour Bartimée Jésus était déjà le Messie annoncé, le Sauveur du genre humain. Et Bartimée ne sera pas déçu car Jésus s'arrête et lui donne ce qu'il a de plus précieux. Il lui donne la vue, il lui donne de voir cette belle création dans laquelle il évolue. Quel cadeau! Savons-nous, chaque matin nous émerveiller devant le lever du soleil, les couleurs qui habitent notre terre, les personnes tellement belles et bonnes que nous rencontrons? Savons-nous danser de joie devant la beauté de la nature et devant l'extraordinaire humanité que nous formons. Diverse et belle, elle nous donne des sœurs et des frères à aimer. Loin de tous nos masques imposés par la pandémie, les visages épanouis nous disent la grandeur de Dieu en son humanité.
Jésus aime l'humanité et ceux qui la composent. Son regard est bienveillant. "Que veux-tu que je fasse pour toi?" "Rabbouni, que je retrouve la vue." Et si nous posions les questions comme Jésus les pose! si nous posions à nos frères et sœurs cette question: "Que voulez-vous que je fasse pour vous? Que voulez-vous que l’Église fasse pour vous?" Au lieu de partir de nous, de l'église, si l'on partait vraiment des besoins exprimés par les gens, est-ce que notre Église ne retrouverait pas une place de choix? Est-ce que notre Église ne serait pas alors vraiment image du Christ? L’Église, dans cette lutte contre les abus, est bien obligée de se dire qu'elle a failli, qu'elle n'a pas été image du Christ. Non pas seulement à cause de la faute d'un certain nombre de personnes. Nous sommes pécheurs et nous le savons bien. Mais à cause d'un système qui a permis ces abus parce que l’Église ne voulait pas montrer ses failles. Elle se voulait pure et claire alors que des turpitudes se perpétraient en son sein. Nous ne pouvons que souhaiter aujourd'hui que cette même Église fasse place à tous ceux qui crient sur le chemin et qui mettent leur espoir dans le salut qu'elle peut apporter, celui de Jésus Sauveur, mort sur une croix par amour pour tous et ressuscité d'entre les morts pour nous donner une vie qui ne finit pas.
Regardons notre monde avec des yeux dessillés, ouverts, un cœur aimant et bienveillant. Donnons leur vraie place aux pauvres, aux petits, aux marginalisés. Accueillons le formidable don que sont les femmes et des hommes prêts a se donner, prêts à apporter une pierre à l'édifice. Il y a certainement bien des richesses cachées, des vocations à faire naître et grandir. Qui aurait pensé à Bartimée, cet aveugle? Jésus lui a donné cette chance de le suivre et de devenir son missionnaire.
Oui, notre Église peut être belle si tous ceux qui se croient marginalisés peuvent prendre leur place et témoigner. Oui, l’Église peut être belle si elle laisse Jésus lui ouvrir les yeux. Oui, elle peut être une maison sûre pour tous si elle accepte la vérité qui rend libre et heureux.


Homélie du Père Jacques

 









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