dimanche 19 septembre 2021 - 25eme dimanche ordinaire (année B)

 Ce WE, 18 et 19 septembre

  • samedi : messe à 18h30 à Chaingy (fête des moissons)
  • dimanche : messe à 9h30 à La Chapelle Saint Mesmin (église)
  • dimanche : messe à 10h30 à Saint Jean de La Ruelle (église St Jean-Baptiste)
  • dimanche : messe à 11h à Ingré (église) - Profession de foi

Participation au fonctionnement de notre Eglise

Le confinement ne vous permet plus de participer à la vie de l'église ? La quête et le denier du culte sont désormais accessibles de chez vous !

Accès au lectures du jour

Obsèques : 

 Max BLAIN

Intentions :

Marie-Thérèse LUSSAN, pour l'anniversaire de son décès

Prière universelle :

 

Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous.

En union de prière avec le pape François qui a rappelé, lors de son voyage en Slovaquie cette semaine :

-          Que l’Eglise ne se sépare pas du monde et ne regarde pas la vie avec distance, mais y habite ;

-          Que l’annonce de l’Évangile doit être libératrice, jamais écrasante ;

-           Et que l’Église doit être signe de liberté et d’accueil.

Prions le Seigneur !

D’où viennent les guerres, d’où viennent les conflits entre vous ?

Pour que les dirigeants aient à cœur d’œuvrer pour une paix durable en Afrique et au Moyen-Orient qui se traduit par la liberté des peuples. Sans liberté, il n’y a pas de véritable humanité, parce que l’être humain a été créé libre par Dieu pour être libre.

Prions le Seigneur !

Mais voici que Dieu vient à mon aide, le Seigneur est mon appui entre tous.
Pour les malades, et toutes les personnes qui souffrent des blessures de leur histoire, qu’ils trouvent sur leur route des serviteurs de ton Amour, pour les aider à toujours s’orienter vers le Christ, qui leur fera voir que leur vie est précieuse, source de douceur et de sagesse pour les autres.

Prions le Seigneur !

Quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille.

Pour que notre communauté soit un espace d’accueil, de liberté, d’unité, de communion et de dialogue.

Prions le Seigneur !

Méditation du père Louis  msc

"L'ambition d'être le serviteur de tous!" Oui, l'ambition du chrétien n'est pas de dominer, mais d'être serviteur. Bizarre non? Cela va tellement à contre-courant de tout ce que nous voyons dans la société. Les hommes courent après les honneurs, les bonnes places. C'est bien naturel et beaucoup veulent dominer les autres. C'est inscrit dans l'inconscient de chacun à quelque niveau que ce soit. Et Jésus, une fois de plus, vient renverser les valeurs. Il se fait serviteur, il lave les pieds de ses disciples, il se laisse entrainer dans un supplice réservé aux pires bandits. Et cela, pourquoi? Pour sauver l'homme. Il prend ces moyens pauvres et il se montre pauvre et nu sur une croix. Lui, le Tout-Puisant se fait le serviteur de tous et il nous engage nous-mêmes sur cette voie: "Si quelqu'un veut être le premier, qu'il soit le dernier et le serviteur de tous." C'est bien loin, semble-t'il, de la promotion humaine prônée par nos sociétés.  Sans doute, mais le Christ ne nous dit pas de rester à ne rien faire. Le service qu'il prône est le service de l'homme, de tout homme, de tout l'homme. Quand on réfléchit un peu à ce que le Pape François nous propose dans "Laudato si", c'est bien cela: prendre soin de l'homme, de cette création qui nous a été donnée, du pauvre qui attend son tour pour goûter au bonheur et à la vie.
La jalousie, le désir de dominer ne sont pas d'aujourd'hui. Le Livre de la Sagesse dont nous lisons un extrait aujourd'hui nous le dit déjà: "Attirons le juste dans un piège, car il nous contrarie". Le juste n'est pas reposant, car il nous montre ce que nous pourrions faire et ne faisons pas. Le Christ va faire les frais de ce discours de juste. Pourquoi est-il mis en croix? C'est bien parce que sa vie est un reproche permanent à ceux qui ont le pouvoir ou croient l'avoir. Dire aujourd'hui encore que le modèle du chrétien est le serviteur n'est pas très porteur. Et pourtant c'est bien là que l'on reconnait le fidèle du Christ. On donne au pape cette dénomination: "Serviteur des serviteurs" et à sa suite nous devons nous exercer à SERVIR et non à dominer.
Toute la réflexion sur une Eglise synodale va dans ce sens. Notre Eglise n'est pas d'abord hiérarchique à la manière des institutions civiles. Par le baptême nous avons tous reçu la même dignité, nous sommes tous appelés au même service de l'humanité: lui dire qu'elle est sauvée une fois pour toutes en Jésus-Christ mort sur une croix et ressuscité au matin de Pâques. Nous avons tous, à notre manière, à rendre le service de la charité, de l'amour, du respect de l'autre et d'abord du plus pauvre, du plus petit. Car l'Evangile nous invite aussi à devenir comme des pauvres et nous donne en modèle un enfant. L'enfant c'est celui qui ne calcule pas l'amour qu'il donne et reçoit. Retrouver une âme d'enfant lorsque nous avons atteint la vie d'adulte n'est pas simple. Nous avons appris à nous prendre tellement au sérieux qu'il n'y a guère de place pour les autres, pour l'inattendu,  pour le passage de Dieu dans nos vies. Retrouver l'esprit d'enfance à la manière de Ste Thérèse, retrouver cette petite voie qui nous conduit au Christ et travailler humblement au service du Père avec les autres, en pleine synodalité. Jamais chacun pour soi, mais bien ensemble parce que le Christ nous unit tous dans sa mission.
Oui, nous entendons parler de synodalité, de cette mission portée ensemble et un Synode sur la synodalité se prépare à Rome. Mais la synodalité commence là où je suis planté. Nous sommes invités à réfléchir à notre manière de vivre notre foi dans nos communautés chrétiennes, dans nos paroisses, dans nos mouvements. Le temps de la rentrée est ce temps favorable où nous sommes sollicités pour relancer les activités, la catéchèse, la vie de nos mouvements, nos présences d’Église et nos présences au monde. Tout se remet en route et il faut pour cela des bras, des gens présents à tout niveau. Il faut que nos communautés abandonnent le chacun pour soi afin d'endosser le faire ensemble, le créer ensemble. C'est ainsi que le chrétien réalise le service qui lui est proposé de par son baptême. Être au service avec les autres, voilà l'appel que nous recevons. Et les lieux où agir sont légion, mais ils ne sont jamais concurrents.
Sœurs et frères, vivons donc comme des serviteurs, serviteurs de la Parole, serviteurs du peuple de Dieu, serviteurs du monde. Que ce service nous fasse grandir , nous épanouisse et donne à celles et ceux qui sont dans le besoin le réconfort qui leur permettra d'être à leur tour serviteurs. C'est le service de l'homme qui nous fait grandir. C'est le service de Dieu qui nous met en communion pour une vie plus épanouie et belle. Bon dimanche dans le service du Seigneur!


Homélie du Père Jacques

Ces disciples de Jésus, vous ne croyez pas qu’ils nous ressemblent ?

Jésus vient d’annoncer que son chemin d’envoyé de Dieu doit passer par le rejet et la mort, puis la résurrection, et eux discutent de la première place ! Pas plus que nous, ils ne comprennent ce que dit Jésus, tant ils attendent un Messie qui chassera l’occupant et rétablira la grandeur d’Israël.

Qui d’entre nous est le plus grand ? C’est comme s’ils se préparaient à la succession de Jésus : qui sera le plus capable ? Qui sera le chef à la place du chef ? N’est-ce pas la grande question qui mène les hommes ? Sans doute pas ici, ni dans notre famille, dans notre classe, notre équipe… ? Qui a la rentabilité la plus grande, le plus grand nombre d’amis virtuels ? Et dans notre Eglise, qui est aimé le plus, le ou la meilleure ?

Ca tombe bien, les élections approchent, les rentrées se poursuivent, savez-vous que la Bible a le secret pour les réussir ? Ecoutons St Jacques et Jésus, il est temps de nous mettre à leur école.


St Jacques : Tu veux être le premier, tu veux être le meilleur ? Recherche la Sagesse, qui est la vie profonde de Dieu. Elle est accessible, t’aidera dans tes décisions quotidiennes. Et puis méfie-toi de toi ! De ta jalousie, qui te fait considérer l’autre comme un rival à supprimer ; méfie-toi de ta convoitise qui te fait désirer même ce que possède l’autre et t’empêche de donner. Demande la sagesse de Dieu, qui est son Esprit, elle te sera donnée, elle transformera ta peur en fraternité.


Jésus donne le suprême exemple : tu veux être le premier, tu veux être le meilleur ? Mets-toi au service de tous, en acceptant même la dernière place, comme moi, à ma suite. Mais Seigneur, c’est incompréhensible ! Jésus le sait. Alors il joint le geste à la parole : il appelle un enfant. A son époque, ce n’est pas l’enfant-roi avec ses caprices, mais le petit, qui ne compte pas, que l’on n’écoute pas. Voilà l’image de la grandeur de Dieu, de Jésus lui-même, qui se dévoile quand il lave les pieds de ses disciples, et qu’il prend la dernière place, crucifié au milieu de deux malfaiteurs. Sa seule grandeur : se donner, se dessaisir de soi. Est-ce que beaucoup n’ont pas reconnu la grandeur du service, en applaudissant les soignants et tant de petites mains données jusqu’au bout de leurs forces ? Est-ce que la Vierge Marie, Ste Thérèse de Lisieux, Ste Bernadette, St François et tant d’autres saints ne nous donnent pas l’exemple de ce chemin de service ?

Jésus renverse nos hiérarchies qui placent les plus grands en haut, et même nos images de Dieu : le Père tout en haut ! Alors qu’il s’abaisse, se donne, et en Jésus, se fait le serviteur de tous.

Tous serviteurs de tous, n’est-ce pas cela la fraternité ?


25e dimanche B 2021






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