Dimanche 27 juin 2021 - 13eme dimanche ordinaire (année B)

  Ce WE, 26 et 27 juin

ATTENTION COUVRE FEU 23H

  • Samedi, 18h30 à Saint Dominique
  • Dimanche, 9h30 à La Chapelle Saint Mesmin
  • Dimanche, 10h30 à Saint Dominique
  • Dimanche, 11h à Ingré

Participation au fonctionnement de notre Eglise

Le confinement ne vous permet plus de participer à la vie de l'église ? La quête et le denier du culte sont désormais accessibles de chez vous !

Accès au lectures du jour

Obsèques : 

aucune

Intentions :

M. Hubert PELISSIER et sa famille

Mathys COURSON

Abigail GARCIA-LEFEVRE

Jules HERVE

Mariage de Maxime KOLB et Mathilde BARENS samedi 26 juin

Prière universelle :

 

Homélie du père Louis 

« Choisis de vivre ! » Quel appel ! Choisis de vivre pleinement, malgré tous les aléas de cette vie, malgré les moments difficiles, malgré la maladie, le handicap et tous les ennuis inhérents à la vie… J’ai été témoin si souvent de cette soif de vivre chez des personnes grandement handicapées et je vous garantis que leur vie était bien remplie. Quelle leçon lorsque j’étais avec ces personnes qui avaient peu de moyens humains, physiques et qui faisaient grandir en elles et autour d’elles de belles bouffées d’amour, d’amitié, de solidarité. Leur foi en la vie les a soutenues et nous a soutenus. Vivre est tout de même la plus belle chose pour un homme, pour une femme en ce monde. Vivre nous rend solidaires de tant de personnes que nous pouvons aider à grandir, à devenir des personnes dignes et responsables. Gageons que la fille de Jaïre, après ce qui lui est arrivé, n’était plus la même et la femme qui a touché le vêtement de Jésus voyait s’ouvrir un horizon tout nouveau. Toutes deux se sont retrouvées renouvelées : pour elles, la vie a repris sens.
Oui, notre Dieu est le Dieu des vivants. « Qu’elle soit sauvée et qu’elle vive ! » L’homme n’est pas fait pour le néant, mais pour la vie et la vie en plénitude. Dieu ne se réjouit pas de la mort des hommes. Au contraire il veut que nous soyons des vivants comme lui : il a traversé la mort pour vivre et faire vivre. Notre Dieu habite notre vie jusqu’au bout, jusque dans la mort physique. Et Il nous promet la vie qui ne finit pas. Retrouver Dieu dans sa vie est un véritable renouvellement, un renouveau qui n’est pas près de s’éteindre et de disparaître.
Le Seigneur nous le dit ce matin : « Choisis la vie ! » Choisir la vie c’est prendre en soi tout ce qui nous fait vivre profondément. Se laisser aller est déjà le signe de la mort et je suis sûr que c’est déjà le malheur absolu. Oh oui, il faut se battre pour vivre, il ne faut pas avoir peur de l’adversaire, le découragement, la peur, le désoeuvrement. Il faut avoir une idée de la vie ensemble car seuls nous ne sommes pas grand-chose. Je me suis beaucoup interrogé sur la non-participation à l’élection de dimanche dernier. Comment se fait-il que nous ayons tant demandé à nos dirigeants, à nos responsables politiques, critiquant à temps et à contre-temps et qu’au moment où nous avons la possibilité de nous exprimer, nous préférions rester aux terrasses des cafés enfin retrouvées ou douillettement chez nous ? Est-ce que c’est cela choisir la vie ? Est-ce que choisir la vie, c’est choisir son petit confort personnel en ne se souciant pas des autres et en réclamant toujours plus pour soi ? Le Christ, me semble-t’il, nous invite à autre chose, à un supplément d’âme qui nous fait prendre part à la vie de l’humanité toute entière.
« Choisis la vie ! », au niveau de la création, c’est prendre soin de cette création toute entière et d’abord des hommes, des femmes, des enfants de toute la terre. L’« écologie intégrale » dont nous parle François, notre Pape, est entre nos mains. Que faisons-nous pour qu’elle se réalise ? Nous avons entre nos mains cette merveilleuse création et nous la laissons se dégrader ou pire nous contribuons à la dégrader. Nous n’en prenons soin que pour notre satisfaction personnelle et notre bien-être immédiat. Nous ne regardons pas au-delà de nos frontières humaines. Il y a bien des gestes sauveurs. Et il y a aussi tant de gestes qui dégradent et tuent à petit feu. Nous sommes tous responsables d’une certaine dégradation du bien commun  et de la santé des hommes et des femmes sur cette terre. Si nous sommes prêts à choisir la vie, alors il nous faut très souvent revoir notre manière de vivre, d’être en société, d’être partenaires de tous les hommes en ce monde.
Le Christ entre dans la chambre de la jeune fille et fait taire les lamentations coutumières.  A nous aussi, il nous dit : « Inutile de gémir ! Rien n’est perdu lorsque l’homme retrouve le chemin de la vie et se bat pour cette vie ! » Oui, à nous de faire vivre ce monde, les femmes et les hommes de ce monde. Le Seigneur met en nous cette formidable envie de vivre. Soyons vraiment des vivants, des ressuscités, capables de donner aux hommes de ce temps le goût de vivre.

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