Dimanche 20 juin 2021 - 12eme dimanche ordinaire (année B)
Ce WE, 19 et 20juin
ATTENTION COUVRE FEU 23H
- Samedi, 18h30 à Chaingy
- Dimanche, 9h30 à La Chapelle Saint Mesmin
- Dimanche, 10h30 à Saint Dominique
- Dimanche, 11h à Ingré
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Obsèques :
Intentions :
Michel DELAMARCHEPrière universelle :
Le Seigneur s’adressa à Job du milieu de la tempête
Pour notre Eglise qui doit faire face à de nombreuses tempêtes, qu’elle garde le cœur et les yeux fixés sur Jésus le Christ afin de tenir le cap malgré les vents contraires. Prions le seigneur.
Le monde ancien s’en est allé, un monde nouveau est déjà né.
Pour qu’en ce jour d’élection, ceux qui s’engagent en politique sachent tirer les conséquences des crises que nous venons de traverser et mettent au cœur de leur action la lutte contre l’injustice sous toute ses formes et s’engagent pour une économie équitable, humaine et respectueuse de l’environnement. Prions le Seigneur.
Dans leur angoisse, ils ont crié vers le Seigneur, et lui les a tirés de la détresse
Pour que tous ceux qui souffrent dans leur corps ou dans leur cœur puissent ressentir Ta présence ainsi que celles de leurs sœurs et frères en Christ et qu’ils y puisent la force pour traverser les épreuves. Prions le Seigneur.
Le soir venu, Jésus dit à ses disciples :« Passons sur l’autre rive. »
Pour qu’en ce jour de fête des pères, nos pères soient remerciés pour leur présence rassurante et leur amour bienveillant, reflet de l’amour de Dieu pour nous tous ses enfants, qui nous ont permis de grandir et de franchir les différentes étapes de notre vie. Prions le Seigneur.
Pour notre Eglise qui doit faire face à de nombreuses tempêtes, qu’elle garde le cœur et les yeux fixés sur Jésus le Christ afin de tenir le cap malgré les vents contraires. Prions le seigneur.
Le monde ancien s’en est allé, un monde nouveau est déjà né.
Pour qu’en ce jour d’élection, ceux qui s’engagent en politique sachent tirer les conséquences des crises que nous venons de traverser et mettent au cœur de leur action la lutte contre l’injustice sous toute ses formes et s’engagent pour une économie équitable, humaine et respectueuse de l’environnement. Prions le Seigneur.
Dans leur angoisse, ils ont crié vers le Seigneur, et lui les a tirés de la détresse
Pour que tous ceux qui souffrent dans leur corps ou dans leur cœur puissent ressentir Ta présence ainsi que celles de leurs sœurs et frères en Christ et qu’ils y puisent la force pour traverser les épreuves. Prions le Seigneur.
Le soir venu, Jésus dit à ses disciples :« Passons sur l’autre rive. »
Pour qu’en ce jour de fête des pères, nos pères soient remerciés pour leur présence rassurante et leur amour bienveillant, reflet de l’amour de Dieu pour nous tous ses enfants, qui nous ont permis de grandir et de franchir les différentes étapes de notre vie. Prions le Seigneur.
Homélie du Père Louis, MSC
Homélie du 12ème dimanche ordinaire 20 juin 21
Je ne suis pas un homme de la mer, mais je peux tout de même en mesurer les dangers et les tempêtes. Lorsque les eaux se déchainent, elles sont capables de tout balayer sur leur passage. Alors la peur des Apôtres est bien compréhensible. Mais au milieu de cette tempête, il y en a au moins un qui est paisible, c’est le Christ : il dort à l’arrière de l’embarcation ! Comme s’il était indifférent à ce déchainement des éléments ! Indifférent au sort de ses Apôtres ? Certainement pas, mais il veut montrer qu’il ne sert à rien de s’affoler et il va calmer à la fois la mer et ses amis. Il va leur rendre la confiance qu’ils avaient un peu perdue devant les éléments déchaînés. Son projet, dès le début, était de passer sur l’autre rive et ils vont y parvenir.
« Passer sur l’autre rive ! » Le Christ nous invite toujours à passer sur l’autre rive, à découvrir ce qui est nouveau, ce qui va renouveler notre cœur, notre vie, la vie de l’Eglise et du monde. Englués parfois dans notre vie d’hommes et de femmes sans grands horizons, ou fatigués de l’horizon trop ordinaire de nos vies, le Christ nous invite à « passer sur l’autre rive » pour aller à la découverte de ce qui est nouveau, de ce qui est susceptible de nous renouveler. Ce qu’il dit à chacun de nous, il le dit aussi à son Eglise. Elle doit passer sur l’autre rive et c’est là qu’elle découvrira que sa mission est toujours nouvelle. Les gens seront nouveaux, les situations seront nouvelles, les horizons s’ouvriront à l’infini. Englués que nous sommes parfois dans notre quotidien, nous avons besoin d’ouvrir des horizons nouveaux. Notre foi, notre mission ne peuvent se laisser scléroser par les habitudes, par des attitudes immuables. Acceptons de passer sur l’autre rive avec le Christ. Peut-être avons-nous l’impression qu’il dort alors que nous nous débattons dans nos problèmes. Mais il est bien là à attendre son heure. Renouvelons-lui notre confiance.
Et puis, dans ce passage de nos vies, nous sommes secoués, ballotés comme les apôtres dans la barque. Notre Eglise tangue parfois et nous avons l’impression qu’elle va chavirer. « Maître, nous sommes perdus. Cela ne te fait rien ? » Le cri des Apôtres retentit dans nos vies limitées comme dans la vie de l’Eglise. Nous crions « Au Secours » et nous avons l’impression de ne pas être entendus. Pourtant le Seigneur est là et il veille. Il vient apaiser cette soudaine tempête qui nous assaille. Que de fois nous le découvrons dans notre vie et dans la vie du monde. Au cœur des tempêtes, se lèvent souvent des hommes et des femmes courageux, sans peur, remplis de confiance et qui avancent et font avancer, qui nous permettent de « passer sur l’autre rive ». Je pense à notre Pape François. Il n’a pas peur d’affronter tous les courants contraires pour faire avancer la barque de Pierre. Je pense à ceux qui accueillent des nominations à grand risque et qui viennent au cœur de nos églises pacifier et rouvrir des horizons nouveaux. Je pense à celles et ceux qui acceptent de faire la lumière après les scandales des abus de toute sorte : abus sexuels, abus de confiance, abus d’autorité. Bien sûr, ils vont y laisser beaucoup d’eux-mêmes, mais ils seront ceux qui diront à la mer déchaînée : « Silence, tais-toi ! » Et ils permettront d’ouvrir de nouveaux horizons et de « passer sur l’autre rive ».
Oui, il faut beaucoup de confiance, beaucoup de calme, beaucoup de détermination pour pacifier le monde, nos communautés, nos familles, notre Eglise. Faire confiance, donner sa confiance, permettre que l’autre s’exprime et exprime ce qui est le plus profond en lui, faire confiance au Seigneur qui semble peut-être dormir à l’arrière de notre barque, c’est le premier pas vers une paix retrouvée et renouvelée. Rester calme comme le Christ qui dort paisiblement est un deuxième pas. Les évènements du monde et de l’Eglise nous atteignent, mais la présence apaisante du Christ est là aussi pour nous aider à franchir le pas. Et puis il faut être déterminé, savoir que ce n’est pas notre œuvre à nous que nous faisons, mais celle du Seigneur et avancer « jusqu’à l’autre rive. »
Seigneur, toi le Prince de la Paix, sois notre paix dans les tempêtes de la vie ! Rends-nous confiants en toi, confiants dans cette humanité que tu as créée et sauvée. Avec toi, nous passerons sur l’autre rive !
Je ne suis pas un homme de la mer, mais je peux tout de même en mesurer les dangers et les tempêtes. Lorsque les eaux se déchainent, elles sont capables de tout balayer sur leur passage. Alors la peur des Apôtres est bien compréhensible. Mais au milieu de cette tempête, il y en a au moins un qui est paisible, c’est le Christ : il dort à l’arrière de l’embarcation ! Comme s’il était indifférent à ce déchainement des éléments ! Indifférent au sort de ses Apôtres ? Certainement pas, mais il veut montrer qu’il ne sert à rien de s’affoler et il va calmer à la fois la mer et ses amis. Il va leur rendre la confiance qu’ils avaient un peu perdue devant les éléments déchaînés. Son projet, dès le début, était de passer sur l’autre rive et ils vont y parvenir.
« Passer sur l’autre rive ! » Le Christ nous invite toujours à passer sur l’autre rive, à découvrir ce qui est nouveau, ce qui va renouveler notre cœur, notre vie, la vie de l’Eglise et du monde. Englués parfois dans notre vie d’hommes et de femmes sans grands horizons, ou fatigués de l’horizon trop ordinaire de nos vies, le Christ nous invite à « passer sur l’autre rive » pour aller à la découverte de ce qui est nouveau, de ce qui est susceptible de nous renouveler. Ce qu’il dit à chacun de nous, il le dit aussi à son Eglise. Elle doit passer sur l’autre rive et c’est là qu’elle découvrira que sa mission est toujours nouvelle. Les gens seront nouveaux, les situations seront nouvelles, les horizons s’ouvriront à l’infini. Englués que nous sommes parfois dans notre quotidien, nous avons besoin d’ouvrir des horizons nouveaux. Notre foi, notre mission ne peuvent se laisser scléroser par les habitudes, par des attitudes immuables. Acceptons de passer sur l’autre rive avec le Christ. Peut-être avons-nous l’impression qu’il dort alors que nous nous débattons dans nos problèmes. Mais il est bien là à attendre son heure. Renouvelons-lui notre confiance.
Et puis, dans ce passage de nos vies, nous sommes secoués, ballotés comme les apôtres dans la barque. Notre Eglise tangue parfois et nous avons l’impression qu’elle va chavirer. « Maître, nous sommes perdus. Cela ne te fait rien ? » Le cri des Apôtres retentit dans nos vies limitées comme dans la vie de l’Eglise. Nous crions « Au Secours » et nous avons l’impression de ne pas être entendus. Pourtant le Seigneur est là et il veille. Il vient apaiser cette soudaine tempête qui nous assaille. Que de fois nous le découvrons dans notre vie et dans la vie du monde. Au cœur des tempêtes, se lèvent souvent des hommes et des femmes courageux, sans peur, remplis de confiance et qui avancent et font avancer, qui nous permettent de « passer sur l’autre rive ». Je pense à notre Pape François. Il n’a pas peur d’affronter tous les courants contraires pour faire avancer la barque de Pierre. Je pense à ceux qui accueillent des nominations à grand risque et qui viennent au cœur de nos églises pacifier et rouvrir des horizons nouveaux. Je pense à celles et ceux qui acceptent de faire la lumière après les scandales des abus de toute sorte : abus sexuels, abus de confiance, abus d’autorité. Bien sûr, ils vont y laisser beaucoup d’eux-mêmes, mais ils seront ceux qui diront à la mer déchaînée : « Silence, tais-toi ! » Et ils permettront d’ouvrir de nouveaux horizons et de « passer sur l’autre rive ».
Oui, il faut beaucoup de confiance, beaucoup de calme, beaucoup de détermination pour pacifier le monde, nos communautés, nos familles, notre Eglise. Faire confiance, donner sa confiance, permettre que l’autre s’exprime et exprime ce qui est le plus profond en lui, faire confiance au Seigneur qui semble peut-être dormir à l’arrière de notre barque, c’est le premier pas vers une paix retrouvée et renouvelée. Rester calme comme le Christ qui dort paisiblement est un deuxième pas. Les évènements du monde et de l’Eglise nous atteignent, mais la présence apaisante du Christ est là aussi pour nous aider à franchir le pas. Et puis il faut être déterminé, savoir que ce n’est pas notre œuvre à nous que nous faisons, mais celle du Seigneur et avancer « jusqu’à l’autre rive. »
Seigneur, toi le Prince de la Paix, sois notre paix dans les tempêtes de la vie ! Rends-nous confiants en toi, confiants dans cette humanité que tu as créée et sauvée. Avec toi, nous passerons sur l’autre rive !
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