Dimanche 7 février 2021 - 5eme dimanche ordinaire (année B)

Ce week-end, 6 et 7 février (dimanhe de la santé)

ATTENTION COUVRE FEU 18H

  • Samedi, 15h à Saint Dominique
  • Dimanche, 9h30 à La Chapelle Saint Mesmin
  • Dimanche, 10h30 à Chaingy
  • Dimanche, 11h à Ingré

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Le confinement ne vous permet plus de participer à la vie de l'église ? La quête et le denier du culte sont désormais accessibles de chez vous !

Accès au lectures du jour

Obsèques : 

 MM Raymonde COURATIER (02/02/21)

Intentions :

 

Prière universelle :

 "Seigneur Jésus, tu as connu la souffrance pour que l'homme soit sauvé ; regarde avec compassion la détresse de tes enfants atteints par cette pandémie". Prions pour tous ceux qui souffrent des conséquences de la pandémie actuelle : que Dieu notre Père accorde la santé aux malades, la force aux personnel soignant, le réconfort aux familles et le salut à toutes les personnes qui ont trouvé la mort.  Seigneur Nous te prions.

Pour fabriquer ce vaccin contre le covid, les chercheurs ont dû faire face à plusieurs défis.
Que les médecins et tout le personnel soignant exercent leur art avec sagesse. Seigneur Jésus, en ton SAINT NOM, nous prions d’éclairer les professionnels, les instruire par le feu du Saint Esprit, afin de finaliser avec prudence, un produit hautement sécurisé pour l’humanité.  Seigneur Nous te prions.

Seigneur, que ce temps de « traversée du désert » renforce notre Foi et nos engagements !  Qu’il nous aide à y lire les signes de « Ta vie plus forte que toute mort » Qu’il nous donne l’audace d’inventer de nouveaux styles de vie et un nouveau modèle économique, plus promoteur de fraternité, de solidarité, de respect du prochain, de durabilité, pour le bien commun et universel.  Seigneur Nous te prions.

Saint Paul dit : « Malheur à moi, si je n’annonce pas l’Evangile ! C’est offrir gratuitement l’Evangile ! (1Co 9,16-18).
Paul considère que Dieu s’est révélé à lui gratuitement et l’a appelé gratuitement à être l’apôtre de son Fils donc lui, Ce choix de la gratuité lui est dicté par la gratuité de sa vocation.
Enfants de Dieu que nous sommes, à notre tour, nous devons annoncer gratuitement l’Evangile.
Demandons la grâce et courage à notre seigneur JESUS. Seigneur Nous te prions.

Homélie du Père Louis, MSC

Nous vivons aujourd’hui le dimanche de la santé. Plus particulièrement cette année, ce thème nous touche tous d’une manière ou d’une autre.  La pandémie qui nous atteint nous ferait bien crier comme Job : « Vraiment la vie de l’homme est une corvée ! » Crier vers Dieu sa détresse est une attitude normale. « Qu’ai-je fait au Bon Dieu pour que tous ces malheurs me tombent dessus ? » Nous avons tous éprouvé cette lassitude, ce ras-le-bol devant les malheurs à répétition qui, à certains moments de la vie, nous tombent dessus. Nous aimerions tant sortir enfin de cette courbe infernale qui nous touche en ce moment. On ne sort pas de la menace de confinements en confinements, de restrictions en restrictions. Et quand on raisonne un peu, on sait bien que tout cela est nécessaire si on veut un jour en sortir. Mais n’empêche que c’est stressant, que cela nous bouscule et nous montre la précarité de notre vie d’homme. Nous sommes impuissants devant ce qui nous arrive et certains s’étonnent que  même les professeurs de médecine n’aient pas un langage clair. Je pense beaucoup à ces chercheurs, à ceux sur qui reposent les décisions, aux soignants, aux accompagnateurs des familles et des malades. Bien sûr, je pense d’abord aux malades, à ceux que le virus ou toute autre maladie atteignent. L’expérience de la maladie reste une épreuve rude pour la personne atteinte, pour son entourage. Mais c’est aussi la condition de l’homme fragile et mortel.
Jésus, dans son Evangile, nous montre qu’il a la force de contrer la maladie. Nous le voyons dans toute sa vie.  Aujourd’hui c’est à la belle-mère de Pierre d’en bénéficier. C’est bien commode, mais nous ne sommes pas Jésus et si certains ont de véritables dons, tant mieux. Mais ce n’est pas donné à tout le monde. La santé est un bien précieux. Mais des personnes, de très belles personnes vivent toute leur vie avec une santé un peu précaire. Et elles remplissent leur vie d’homme ou de femme efficacement. Le Diocèse nous a donné la possibilité de relire notre histoire sainte. C’est une chance que j’ai saisie et je dois dire que les moments-clefs de cette histoire sainte pour ma part, ce sont les moments où j’ai rencontré de près la maladie personnellement ou celles et ceux qui sont porteurs de handicap. En relisant ma vie, je me dis qu’un des moments-clefs fut la polio que j’ai contractée en pleine adolescence. Le deuxième moment a été le jour où de jeunes personnes handicapées m’ont demandé de les accompagner. Je crois que l’appel qui a tout changé dans ma manière d’être avec eux, c’est le jour où une jeune handicapée dans son fauteuil roulant m’a demandé de l’aider à aller aux toilettes. Une vraie descente dans l’humanité pour le jeune prêtre que j’étais ! Ces moments ont modifié mes manières d’être, de penser, de me situer devant les évènements de la vie. Bien des choses se relativisent alors : la vitesse des gestes, la notion d’efficacité, le sens de la vie, la valeur des petits gestes de fraternité, d’amitié, la présence… Tout est bouleversé, les projets et les belles idées. Et pourtant, comme tout homme, toute femme, on continue à faire des projets qui semblent un peu fous à notre entourage. Heureusement la force de la vie prend souvent le dessus et nous pousse. Dimanche de la santé ! J’ai envie de dire que la santé est un bien qui ne m’appartient pas totalement. Je dois la préserver et je dois aider les autres à se préserver. Je dois être reconnaissant d’être en relative bonne santé. Je ne dois pas la gaspiller. Je dois aider les autres à vivre ces moments douloureux. Je ne sais pas quoi faire sinon être là ! Et, nous le savons bien, accompagner jusqu’au bout est essentiel même si c’est dur. L’Eglise s’y emploie et nous sommes de ces soigneurs discrets qui essaient d’accompagner. Et nous portons en nous ce viatique, qui peut aider le passage vers Quelqu’un que nous nommons le Père. C’est une chance : quand j’entre dans une chambre, je ne suis pas seul. Avec moi, il y a celui qui dit aujourd’hui à la fièvre de fuir. Je me dois d’être apaisant. Je n’ai rien d’autre à transmettre que mon amour que je donne au nom du Père. Et si je donne le Christ dans le viatique, c’est encore au nom de l’Eglise toute entière« Tout est lié », nous dit le Pape François. Ce que nous faisons pour la nature, pour l’homme complète l’œuvre de Dieu sur cette terre. Soyons de bons intendants des dons de Dieu.

Homélie du père Jacques 

 

Tout en un. St Marc nous présente un condensé de l’activité de Jésus en une seule journée, et pas n’importe où, à Capharnaüm, ville carrefour.

A peine y arrive-t-il avec ses disciples fraîchement appelés, qu’aussitôt, il se rend à la synagogue, où il enseigne et guérit un homme possédé par un esprit mauvais. Puis il se rend chez Simon et André où il guérit la belle-mère de Simon. Le soir venu, à la fraîche le voilà à la porte de la ville, le lieu public et politique, où les gens se pressent pour se faire guérir de toutes sortes de maux. Par la parole et par l’action, Jésus annonce qu’avec lui, le Royaume de Dieu est bien là.

Je retiens ceci : il n’est pas de lieu, pas d’heure, pas de situation humaine, que Jésus ne rejoigne : santé personnelle, vie familiale, vie religieuse, vie sociale, professionnelle, politique. C’est là, et non pas ailleurs, que nous le rencontrons. S’il se lève tôt pour se ressourcer auprès de son Père dans la prière, c’est pour mieux exprimer ensuite sa compassion auprès de tous ceux qui le cherchent. Imitons le, dans sa double contemplation du Père et sa rencontre de l’humanité souffrante.

Je retiens encore ceci : Jésus guérit bcp de gens atteints de toutes sortes de maladies. En réponse à une demande (on lui parle d’elle, on lui amène), Jésus guérit, chasse les esprits mauvais. Regardons la belle-mère de Simon. Cette femme, alitée en plein jour, représente tous ceux et celles qui n’en peuvent plus de souffrir. Ce cri de Job est le leur : Je ne compte que des nuits de souffrance, ma vie n’est qu’un souffle, ce souffle mis en péril par la pandémie mondiale. Le pape écrit : La maladie a le visage de chaque personne, même de ceux qui se sentent ignorés, exclus, victimes d’injustices sociales qui nient leurs droits essentiels.

Que fait Jésus ? Il s’approche de la malade, la saisit par la main et la fait lever. Trois gestes typiques de Jésus, visibles sur les icônes de la Résurrection : le Christ sort de son tombeau en forme de croix, tirant Adam et Eve avec lui. Le Christ a pris nos souffrances, il a porté nos maladies, il s’est fait serviteur, donnant sa vie pour nous sauver du mal et de la mort. La femme relevée peut à son tour servir le Christ et ses frères.

Rejoignons ceux qui assurent proximité, écoute, accès aux soins, assistance aux personnes malades et familles, dévouement, générosité des agents sanitaires et volontaires en situation de service. J’étais malade et vous êtes venus jusqu’à moi, dit Jésus.

Ce service devient alors expression de l’amour même de Jésus Christ, qui s’est fait le prochain de tout homme blessé par le péché. / En silence, présentons au Seigneur les personnes en souffrance, seules, que nous connaissons. Présentons lui les soignants qui se dépensent à leurs côtés.

Qu’il soit pour tous force de résurrection. 5e dimanche B 2021


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