Dimanche 20 septembre 2020 - 25° dimanche ordinaire (année A)

 

 

 Cette semaine, les messes du secteur Ouest Orléans ont lieu :

  • samedi à 18h30 : Meung sur Loire (installation du Père Nougayrède)
  • dimanche à 9h30 : La Chapelle Saint Mesmin
  • dimanche ) 10h30 : Chaingy (fête des moissons)
  • dimanche à 10h30 : Saint Dominique de Saint Jean de la Ruelle
  • dimanche à 11h : Ingré
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Obsèques : 


Intentions :


Prière universelle :

 1. A la suite du pape François en ce mois de septembre, et en cette année de la Création, nous te prions Seigneur pour que les ressources de la planète ne soient pas pillées mais partagées de manière équitable et respectueuse entre tous.

2. Nous te prions Seigneur pour toutes les personnes qui cherchent à travailler, pour que chacun puisse s'épanouir et donner le meilleur dans son travail selon ses capacités. 

 3. Nous te confions Seigneur, toutes les personnes âgées et malades, que les personnes qui les soignent, les accompagnent, et leurs proches sachent à la fois les protéger et être présents pour qu'elles ne se sentent pas abandonnées ou oubliées en cette période de pandémie.

4. Nous te prions Seigneur pour les enfants et les jeunes de notre communauté, ceux qui se préparent aux sacrements et ceux qui découvrent le catéchisme ou l'aumônerie, qu'ils trouvent sur leur chemin de foi les adultes qui les aideront à construire une vie solide, humainement et spirituellement.

Homélie du Père Louis, MSC (Ingré)

Le Seigneur n’est pas rivé au temps : il appelle à toute heure ! Cela nous surprend, nous qui voulons que les choses tournent rondement. Comment appeler des ouvriers à la vigne lorsque le soir va bientôt tomber. Franchement ce n’est pas très productif. Il n’y a pas d’efficacité. Et, en plus, il promet le même salaire à celui qui commence bien tard qu’à celui qui s’est fatigué toute la journée, portant le poids du soleil et de la chaleur.
L’appel du Seigneur contient toujours une part de mystère. Regardez comment il appelle ses disciples. Il prend des hommes tout ordinaires et même on signale tout de suite qu’il y aura un traître. Et voilà qu’il lui donne une chance. Il va aller chercher Paul, ce Saul qui persécute ses disciples. Quelle idée de prendre comme Apôtre quelqu’un qui était un persécuteur zélé. Et  Paul sera l’Apôtre tout aussi zélé que l’on connait. Et, si l’on regarde les saints de notre Eglise, nous allons découvrir combien sont des personnes assez douteuses.  Regardez St Augustin, Charles de Foucauld et bien d’autres. Mais ils se sont laissés façonner par  la grâce, par cette aventure extraordinaire qu’est la rencontre du Seigneur.
Peu importe l’heure et le jour, peu importe les dons de chacun, peu importe l’histoire des hommes, tous sont appelés et reçoivent cet appel : « Allez, vous aussi, à ma vigne ! » Mais la réponse des derniers appelés est terrible de vérité : « Personne ne nous a embauchés ! » Et si, dans notre Eglise, c’était la même chose ! Un tas de monde qui attend sur le bord du chemin que quelqu’un dise : « On a besoin de toi. On t’attend pour travailler à la vigne du Seigneur.  Viens avec les dons qui sont les tiens. Tu pourras les utiliser ; Il y a tant à faire ! » Oh, bien sûr, timidement, les réponses ne seront peut-être pas spontanées, mais dans un accompagnement et avec un vrai accueil, des pas pourront sans doute se faire vers un engagement à la mesure de chacun.
Le Seigneur ne fait aucun reproche aux ouvriers de la dernière heure. Il ne leur dit pas qu’ils sont des fainéants. Non ! Il leur donne le rôle qui aurait dû être le leur dès le début. Il en fait des ouvriers à part entière. Il les réhabilite : ils redeviennent des créateurs. En écrivant cela, je pense à bien des personnes qui ont perdu leur travail et qui, peu à peu, perdent le goût de participer à la vie collective. On entend parfois des « gens bien sous tout rapport » dire que ce sont des fainéants et regretter les aides qui leur sont attribuées. Leur a-t-on donné toutes leurs chances ? Les a-t-on appelés à mettre en action toutes leurs possibilités ? Et ce qui est vrai de la société, l’est aussi de l’Eglise. Nous sommes là à nous lamenter, mais avons-nous su appeler des personnes que nous connaissons ? Nous pensons qu’elles vont refuser. Avons-nous essayé ? Nous pensons qu’elles ne sont pas capables. Qu’en savons-nous ? Il nous faut apprendre à appeler au nom du Seigneur. Nous-mêmes, souvenons-nous de ce qui nous a fait bouger. Quelle parole ? Quelle rencontre ? Qui nous a fait confiance ? Le Christ, soyons en sûr, fait confiance à toutes les personnes de bonne volonté. Encore faut-il que quelqu’un fasse signe et mette en route.
Nous devons être des éveilleurs de vocation, des disciples capables de dire à quelqu’un : « Tu sais, en Eglise, tu peux aussi t’épanouir. Et le Christ est notre récompense. » Quelle joie de voir des gens s’épanouir dans le service des autres ! Car être appelé et répondre à cet appel est un vrai bonheur. Je peux vous assurer que c’est là que nous pouvons vraiment nous épanouir. L’appel du Seigneur et la réponse joyeuse à cet appel ne peuvent que nous remplir de joie. Le Christ demeure présent à notre vie et la mission reçue nous entraine souvent là où nous n’avions pas prévu d’aller. Mais toujours cette aventure se vit avec lui, le Christ qui nous montre le chemin. Ne craignons pas d’être les ouvriers dans la vigne du Seigneur. Quelle que soit l’heure, il nous ouvre le chemin du service et de l’épanouissement dans son amour et sa joie. Et réjouissons-nous des engagements  de celles et ceux qui nous entourent.


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