Dimanche 27 mai 2018 - Sainte Trinité (année B)

Messe au centre paroissial Espace Jean-Paul II, 25 rue du parc à  La Chapelle Saint Mesmin, 10h30
Equipe liturgique : Luc Veillon, Christine Rouzioux
Accès au lectures du jour

Obsèques :  


Intentions demandées :  

Monique DUFETEL
Philippe BADINIER

Prière universelle :

« au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit »

« C’est le Seigneur qui est Dieu, là-haut dans le ciel comme ici-bas sur la terre »
Nous considérons bien souvent que l’homme est au centre de la création et plaçons Dieu à la marge.
Pour que les dirigeants au pouvoir comme les plus citoyens les plus humbles, les responsables de l’ordre et de la justice comme ceux qui demandent justice ou seront jugés,  n’oublient pas que Dieu est au centre de leur vie,
Prions le Seigneur

« Seigneur, que ton amour soit sur nous comme notre espoir est en toi »
Dans ce monde où nous assistons à la souffrance de nombreux peuples, où nous sommes confrontés nous-mêmes aux difficultés professionnelles ou familiales, nous avons bien souvent envie de baisser les bras.
Pour que nous trouvions la force d’espérer et pour que nos jeunes en période d’examen et en recherche de sens mettent l’espérance dans leurs bagages,
Prions le Seigneur

« Vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils »
Nous parlons ou entendons parler bien plus souvent de ce qui nous divise plutôt que de ce qui nous rassemble. Concurrence, compétition, opposition sont soi-disant les moteurs de la course au progrès.
Pour que nous redécouvrions qu’en tant que fils d’un même père, nous sommes frères et unis au peuple de Dieu,
Pour qu’en ce jour de la fête des mères, nous soyons filles et fils reconnaissants de l’amour filial
Prions le Seigneur

« De toutes les nations, faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit »
Parce qu’il est plus souvent plus facile de rester dans son quant à soi, nous oublions qu’un chrétien isolé est un chrétien en danger.
Pour que l’élan du synode et le souffle de la pentecôte transforment les membres de notre communauté en vrais disciples missionnaires,
Prions le Seigneur
    

Homélie (Père Louis, MSC)

Parler de la Trinité est toujours difficile et lorsque l’on a dit que c’est un vrai mystère on n’a pas dit grand-chose. Oui, c’est un mystère, mais un mystère d’amour car entre ces personnes tout est affaire de communication et d’amour vrai. Entre le Père et le Fils on le sait bien. Le Christ nous a tellement montré qu’il était uni au Père, que c’était Lui qui l’avait envoyé dans le monde, que c’était Lui qu’il retrouvait chaque fois qu’il le pouvait dans la prière. Et c’est encore à Lui qu’il a remis sa vie sur la Croix afin de sauver tous les hommes. « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, Ecoutez-le » dit-il à l’occasion du baptême de Jésus. On voit bien combien le courant passe entre le Père et le Fils, combien la communication est forte. Et cette communication est tout amour, c’est l’Esprit du Père et du Fils. Notre Dieu n’est pas un solitaire. Il est en lui-même être de relation. Et c’est cette relation qui existe entre ces trois personnes que l’Eglise nous propose de fêter aujourd’hui. Cet Amour rejaillit sur nous et nous enflamme comme nous l’avons vu chez les Apôtres au jour de la Pentecôte.
Chacun de nous a été baptisé « au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit ». Chacun de nous  a été confirmé en ce même Dieu en trois personnes. Dans le Père, le Créateur nous a intégrés dans son projet éternel. Dans le Fils, il nous sauve du péché et nous ouvre à la perspective de la vie éternelle. Et dans la force de l’Esprit il nous conduit chaque jour sur les chemins d’un amour toujours plus vrai et authentique. Le Christ qui a tout pouvoir au ciel et sur la terre nous envoie pour faire à notre tour des disciples de ce Dieu d’amour. Car nous avons été institués missionnaires de cette Bonne Nouvelle. Je vous l’ai déjà dit souvent, nous avons reçu le plus beau des cadeaux et nous sommes invités à le partager à tous les hommes. La Parole de Dieu nous dit l’universalité de la mission : faire des habitants des nations, juifs ou païens, des disciples et cela pas pendant quelques minutes ou quelques heures, mais tous les jours jusqu’à la fin du monde. Il est donné aux missionnaires de faire des disciples du Christ au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit.
Ceux, parmi nous, qui étaient à Cléry le lundi de Pentecôte ont bien saisi, je pense, que le synode diocésain s’inscrit dans cette dynamique. Nous sommes envoyés pour dire aux hommes et aux femmes de ce temps le bonheur qui est le nôtre de savoir que nous sommes aimés, que nous sommes sauvés. Nous ne sommes pas chargés de convertir les gens, mais de leur dire notre bonheur d’être des disciples aimés par le Seigneur. Et, si les gens se sentent reconnus et aimés à leur tour, la grâce du Seigneur fera son œuvre en eux. Dans les témoignages entendus lundi, l’on a pu remarquer combien il faut de simplicité pour se livrer ainsi et dire en qui nous croyons, en qui nous sommes baptisés. Pas de belles phrases, mais la simplicité de quelqu’un qui dit qu’il est aimé. Et que cet amour lui donne la joie de vivre.
En tant que chrétiens, qu’avons-nous de plus à donner que l’amour ? Rien ! Mais aimer et être aimé c’est le tout de notre vie d’hommes et de femmes sur cette terre. Nous pouvons avoir tout l’or du monde, nous pouvons être les plus forts, les plus beaux, les plus savants, nous savons bien que sans amour nous ne sommes pas grand-chose. Saint Paul nous dit que nous sommes des cymbales qui résonnent. Le clinquant ne sert pas à grand-chose et il passe si vite. Nous serons reconnus à l’amour que nous avons mis dans notre vie et entre les hommes et les femmes de ce temps. A l’exemple de la Trinité et avec son aide nous pouvons devenir des ponts entre les gens dans nos quartiers, dans nos familles, au travail, dans des associations. Mais pour cela il nous faut reconnaître dans l’autre cet amour qui lui a été déposé par Dieu, comme il a été déposé en nous. Car chaque être est dépositaire de cet amour. Le Seigneur n’a pas fait de différence. Il aime tout le monde de la même façon.
Mais nous, nous savons faire des différences. Ayant tout reçu, savons-nous remercier ? Savons-nous reconnaître chez l’autre cette image du Dieu d’amour ? Tout homme est porteur de ce sceau de l’amour. Alors nous avons à changer notre cœur. Nous demandons au Seigneur de changer nos cœurs de pierre en cœurs de chair. Alors il nous faut changer notre regard. Nous demandons au Seigneur : donne-nous un regard nouveau qui relève. Alors il nous faut changer nos paroles : fais, Seigneur, que nos paroles soient toujours de réconfort. A l’image de la Trinité nous ne sommes pas solitaires : fais,  Seigneur, que j’aime à faire communauté, à faire communion.
Frères et Sœurs, laissons-nous envoyer vers tous les hommes et femmes de ce monde
au nom de Dieu le Père d’éternité : du seuil de sa maison Il est à la quête de ses fils perdus et retrouvés.
Au nom du Fils, Lumière de vérité : Il nous ouvre large l’espace d’amour dont la croix est la porte d’entrée.
Au nom du Saint Esprit, fontaine de liberté : dans notre cœur, il murmure l’amour du Père et du Fils et transfigure ceux qui vivront un jour ressuscités. AMEN

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