Dimanche 7 mai 2017 - 4° Pâques (année A)

Equipe liturgique : Chantal Badinier, Luc Veillon
Accès au lectures du jour

Intentions demandées :  

M. Arthur Antonio VIEIRA
M. Hubert PELICIER

Obsèques de la semaine : 

MME Georgette DUBUS

Prière universelle

Pour l’Église.
Que nos communautés fraternelles et ferventes éveillent le désir de se consacrer entièrement à Dieu.

Pour les candidats à l'élection présidentielle.
Que tous, élus et électeurs, soient animés par le sens du bien commun.

Pour ceux qui souffrent de la maladie, de la pauvreté, de l'exclusion.
Qu'ils découvrent le visage du Christ dans l'épreuve.

Pour les jeunes.
Qu'ils trouvent des personnes attentives capables de les accompagner dans la réponse à une vocation.

Pour nous tous.
Que nos vies soient signe d'espérance joyeuse et que nous osions transmettre l'appel du Père à tous.

Homélie (Père Louis Raymond, MSC)

Frères et Sœurs, en ce dimanche nous sommes invités à prier pour les vocations, pour toutes les vocations, de laïcs baptisés, confirmés, témoins du Christ au cœur des réalités humaines, de consacrés pour dire au monde que la vie vaut la peine d’être vécue « tout pour Dieu », de ministres ordonnés pour dire au monde la Bonne Nouvelle du Seigneur, pour être à la suite du Christ des bons pasteurs, de ceux qui aiment les hommes. Car, frères et sœurs pour donner sa vie totalement au Seigneur comme diacres et prêtres, il faut un amour fou et de Dieu et des hommes. Vouloir que la Bonne Nouvelle du salut, ce bonheur  promis à tous les hommes soient annoncés à tous, dans le monde entier, dans toutes les cultures et tous les temps, demande que l’on donne tout, que l’on aime profondément l’homme notre frère et notre sœur en humanité. Il faut les aimer en Dieu, en JC notre Sauveur. Nous devons devenir présence de Dieu parmi les hommes.
Etre « poussés par l’Esprit pour la mission », dit le thème de cette semaine de prière pour les vocations. Tout au long de ce temps de Pâques, nous avons vu les Apôtres relever ce défi. Eux qui avaient mordu la poussière au moment de la mort de Jésus, les voilà réconfortés, boostés par l’Esprit. D’une peur intense et paralysante, ils passent à un courage tout aussi intense pour témoigner de la vie du Christ. Ils n’ont plus peur. Ils affronteront les ennemis, ils iront jusqu’au martyre, s’il le faut. Oui, l’Esprit les pousse, les envoie, leur demande de ne rien retenir, de tout donner. Ils sont les pasteurs de leur peuple et ils avancent, forts de l’Esprit du Seigneur. Les Actes des Apôtres sont alors en train de s’écrire et ils nous poussent encore à les vivre aujourd’hui. Prenons l’attitude de Pierre que nous venons d’avoir devant nos yeux « Convertissez-vous et que chacun soit baptisé au nom de JC » ; entendons les conseils de Paul « Si vous supportez la souffrance pour avoir fait le bien, c’est une grâce aux yeux de Dieu ». Suivons le Christ, le berger de ses brebis.
Il y a bientôt 50 ans je recevais le sacrement de l’ordre. Je peux vous dire le bonheur qui est le mien aujourd’hui comme au premier jour. Le Seigneur Jésus a pris une grande place dans ma vie et toutes les personnes rencontrées meublent ma prière et ma sollicitude. Prêtre, j’ai été témoin et le suis encore du bonheur du don qui nous est fait à chacun. Quelle joie quand j’ai vu certains avancer, sortir vers les autres, s’épanouir parce qu’ils donnent leur vie. Quel bonheur quand j’ai vu des personnes qui se disaient incapables de faire certaines choses se lancer, vainqueurs de leur peur, avançant comme libérés de ces peurs qui nous paralysent parfois. Quand quelqu’un est venu me dire : « je crois que je suis appelé à aller plus loin. Pouvez-vous m’aider à avancer ? » Oui, c’est une joie de voir avancer, grandir celles et ceux que nous côtoyons. Souvent je me suis demandé pourquoi j’ai été choisi, moi, dans ma pauvreté dont je fais l’expérience tous les jours. C’est par pure bonté que le Seigneur m’a dit : Viens ! Et je suis heureux d’avoir pu dire oui chaque fois que l’Eglise, par mes supérieurs ou mes frères, m’a demandé ce dont je ne me sentais pas capable au départ. Combien de fois ne me suis-je pas dit que l’Esprit de Dieu me conduisait là où je n’avais pas prévu d’aller. Et dans cela que de joie partagée, de bonheur donné, malgré les jours sombres et moroses.
Vous savez, le monde a besoin aujourd’hui de chrétiens heureux de croire, de vivre leur foi au milieu du monde, au cœur des réalités humaines. Le monde n’a pas besoin de gens qui se replient sur eux-mêmes, qui ne regardent que leur intérêt et qui enferment le monde dans des combats d’arrière-garde, de haine et de préjugés. Il a besoin de gens ouverts, donnés sans retenue. N’entrons pas en discussion avec ce monde avec des idées toutes faites. L’Eglise n’est pas une forteresse assiégée. Elle se veut « lieu de vérité et de liberté, de justice et de paix » comme je le dirai tout à l’heure dans la prière eucharistique.
Le Bon Pasteur est là pour rassembler les brebis dispersées et il nous invite à rassembler avec lui. Ne manquons pas ce rendez-vous de l’amour, de l’accueil, du partage poussés par l’Esprit pour la mission, une mission universelle qui touche tous les hommes sous tous les continents, dans toutes les situations humaines. Le pain de vie qui nous est donné nous rendra la force d’être des missionnaires heureux de croire et de dire celui qui est au cœur de la Mission : Jésus-Christ, le Ressuscité. Car il est ressuscité ! Oui, il est vraiment ressuscité ! ALLELUIA !

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