Dimanche 21 mai 2017 - 6° Pâques (année A)

Equipe liturgique :Catherine Fouqueray, Sylvie Samat
Accès au lectures du jour

Intentions demandées :  

aucune

Obsèques de la semaine : 

M. Maurice TRESSOU, Mme Marie Thérèse NARDUZZI, Mme Jeanine MECHAIN

Prière universelle

Celui qui m’aime sera aimé de mon père : moi aussi je l’aimerai et je me manifesterai à lui.
Seigneur Jésus, Prince de la paix, envoie ton esprit saint sur ton Eglise afin qu’elle devienne instrument de ta paix.

Beaucoup de paralysés et de boiteux furent guéris.
Seigneur Jésus, envoie ton esprit saint pour que nos cœurs trop égoïstes s’ouvrent à l’humilité du pardon. Nous te confions particulièrement aujourd’hui, toutes les personnes blessées dans leur corps, dans leur esprit ou leur intelligence et plus spécialement la communauté Foi et Lumière répartie dans le monde.

Je ne vous laisse pas orphelins. Je reviens vers vous.
Seigneur Jésus, envoie ton esprit saint pour que nous puissions témoigner de ton Amour dans notre vie de tous les jours.

Le Seigneur a libéré son peuple.
Seigneur Jésus, envoie ton esprit saint pour que nous puissions dépasser nos fragilités pour progresser sur ton chemin de vie.

Homélie (Père Louis Raymond, MSC)

 « Soyez prêts à tout moment à présenter une défense devant quiconque vous demande de rendre raison de l’espérance qui est en vous. » Cette phrase, à quelques jours de la Pentecôte résonne en nous. « Rendre raison de l’espérance qui est en nous » dans un monde qui a tant besoin d’espérance. Nous sortons d’une période où nous avons plutôt fait place au désespoir, à la désespérance qu’à l’espérance. Tout au long des ces mois j’ai l’impression que nous nous sommes efforcés de voir tout ce qui  nous divisait, tout ce qui nous faisait peur. Pourtant nous, les chrétiens, nous devons être les champions de l’espérance partagée par-dessus toutes les souffrances. Nous devons être les témoins d’un Christ ressuscité. Ce n’est pas rien, un Christ ressuscité et qui plus est  ce Christ ressuscité nous invite à le suivre dans cette foi en la vie, en l’amour. Bien sûr, nous ne nions pas les malheurs, les souffrances, les coups bas, les haines. Tout cela existe, mais par-delà tout cela il y a la résurrection qui est promise à tout homme. Et je suis heureux aujourd’hui que Foi et Lumière soit avec nous. Vous nous dîtes que la vie est belle et que nous devons la vivre avec amour. Merci pour ce témoignage d’espérance.
Qu’est-ce qui nous fait vivre, nous les croyants en la résurrection du Christ ? Parfois les gens nous disent : « Vous avez de la chance de croire ! » Qu’est-ce que cette chance change en nous ? Voyons-nous la vie en rose tout le temps ? Non, bien sûr. Le mal existe. Le malheur innocent existe. La haine des uns et des autres fait des ravages. Les tromperies et les malversations prennent de l’ampleur. Nous ne nions pas le mal, la maladie, la haine et la mort, mais notre espérance ne se laisse pas atteindre parce qu’elle est bâtie sur le roc de la foi en ce Dieu de Jésus-Christ, ce Dieu qui est le VIVANT, le RESSUSCITE ! Oui, quelle chance on a d’avoir reçu cette Bonne Nouvelle du salut. Avons-nous conscience d’avoir une chance inouïe ? En remercions-nous le Seigneur ?
Nous sommes en attente comme les apôtres après la résurrection. En attente de qui ? De l’Esprit du Seigneur qui va nous donner sa force, le courage de vivre et d’annoncer la beauté de la vie. Dans un monde un peu tristounet, nous sommes invités à regarder par-delà le visible pour découvrir l’invisible beauté de l’amour dont nous sommes aimés. Oui, frères et sœurs, nous sommes aimés et d’un amour qui ne déçoit jamais. Nos amours humains sont toujours limités alors que celui dont nous sommes aimés par le Christ dépasse toute limite humaine pour nous faire rencontre un amour qui touche au divin. Bien sûr, parfois nous nous sentons un peu dépassés et ce commandement qui nous est rappelé aujourd’hui ne peut que nous interroger. « Je ne vous laisserai pas orphelins… Celui qui m’aime sera aimé de mon Père ; moi aussi je l’aimerai et je me manifesterai à lui » Dieu, en JC, nous aime et nous entraine dans son amour. Merci, Seigneur, pour cet amour. Sans doute en suis-je un faible reflet dans ma vie humaine, mais n’empêche que je suis baigné d’amour. De cet amour,  je ne me lasserai pas de dire merci. Mais évidemment cet amour m’oblige aussi. Etre aimé d’un amour fou me met dans cette situation de vivre d’amour tout au long des jours. Et j’aurai bien besoin de l’Esprit Saint pour cela. La Christ nous l’a promis. Il nous le donne pour que son amour rayonne à travers nous.
Dans ce monde troublé, sans doute que les chrétiens ont une mission particulière, c’est celle que nous a rappelée St Pierre dans la 1ère lecture : « Rendre raison de l’espérance qui est en nous ». Je vous le disais au début de ce mot : c’est là que nous sommes attendus. Bien sûr que nous avons nos peurs, nos angoisses, nos reculades. Mais nous avons cette certitude de ne jamais être seuls. Il est avec nous. Et nous sommes en Eglise, une communauté de croyants qui vivent d’un même amour. Allez, l’Eglise est belle, fondée sur JC, ouverte, servante de l’humanité. Appuyons-nous sur elle. Vivons en elle. Elle est le Peuple de Dieu en marche au cœur du monde. Prenons notre part du travail apostolique et avançons dans l’espérance.
Eglise du Seigneur, fortifiée par l’Esprit-Saint entrons en communion profonde avec celui qui est le Vivant, JC Ressuscité. Il est le pain de la vie. Qu’il nous fasse vivre dans l’espérance et la paix.

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