Dimanche 28 mai 2017 - 7° Pâques (année A)

Equipe liturgique : Christine Rouzioux, Marie-Thérèse Lussan
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aucune

Obsèques de la semaine : 

aucune

Prière universelle

Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie la mère de Jésus…
1 – Seigneur, chemin d’amour vers le Père,  donne à toutes les mamans ta bonté et ta joie.
Par Marie, nous t’en prions

Le Seigneur est ma lumière et mon salut
2 – Seigneur, lumière du monde, accorde le discernement et la force à toutes les femmes et à tous les hommes en charge de lourdes responsabilités
Par Marie, nous t’en prions

Si l’on vous insulte pour le nom du Christ, heureux êtes-vous
3 – Seigneur, porteur de paix, protège et donne l’espérance à tous les pasteurs de ton Eglise, les missionnaires et les chrétiens confrontés au sectarisme et à la violence.
Par Marie, nous t’en prions

Ils ont reconnu que tout ce que tu m’as donné vient de toi
4 – Seigneur, messager de la Bonne Nouvelle, confie à notre Assemblée la mission de te faire connaître par son témoignage et grâce aux médias de communication
Par Marie, nous t’en prions

Homélie (Père Louis Raymond, MSC)

Nous sommes convoqués aujourd’hui pour entrer dans cette prière intense que Jésus adresse à son Père. « Jésus leva les yeux au ciel… » Oui, nous sommes invités à lever les yeux au ciel avec lui, comme lui. Nous sommes habitués à voir Jésus se retirer pour prier son Père. Aujourd’hui c’est cette belle prière de communion entre le Fils et le Père qui nous est proposée. Nous sentons bien cette grande intimité entre les deux personnes de la Trinité. Le Père et le Fils ne font qu’un. C’est la pleine communion. « Glorifie ton Fils afin que ton Fils te glorifie » Reconnaissance de cette communion profonde. Ce n’est pas une gloire humaine que demande le Christ, mais bien cette reconnaissance de ce qu’il est, Fils de Dieu afin que les disciples le reconnaissent vraiment comme l’Envoyé du Père, le Messie de Dieu. Afin qu’ils entrent eux aussi dans ce mystère de Dieu révélé en lui, l’Envoyé de Dieu, qu’ils découvrent vraiment ce que veut dire cette incarnation voulue par le Père. Dieu a voulu se faire proche ; Il est là. Les disciples l’ont vu. Ils ont mangé avec lui. Ils ont marché avec lui. Ils ont parcouru toute la vie humaine. Qu’enfin ils puissent découvrir en lui l’image du Père, du Dieu d’amour qui aime l’humanité. Pour qu’il soit plus proche, il s’est fait cœur humain. Que tous ses disciples, nous qui sommes ici, nous puissions tous découvrir en lui le visage du Père.
Le Christ est venu révéler aux hommes le visage du Père et dans son cœur, il révèle à tous cet amour qui accueille tout homme. Dieu est Amour ! Il n’est même que cela. Dieu ne sait qu’aimer. C’est la révélation que nous a faite Jésus son Fils. C’est bien ce qu’ont compris les Apôtres qui se réunissent dans la chambre haute : « Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie la Mère de Jésus, et avec ses frères. » Pour être témoins de l’amour du Père, de la communion entre le Père et le Fils, que faire d’autres que se mettre ensemble, en communauté pour prier comme le Christ prie son Père. « En communauté », en communion les uns avec les autres, en communion avec le Seigneur, c’est ce que nous faisons ce matin, c’est ce que nous faisons chaque dimanche. Vous rendez vous compte de ce qu’est notre rassemblement de ce matin : c’est le même rassemblement que celui que les Apôtres vivent et qui est rapporté dans les Actes des Apôtres. C’est ce rassemblement, un seul cœur pour Dieu, qui constitue notre communauté d’Eglise. Vatican II a dit que l’eucharistie constitue l’Eglise. C’est vrai, c’est le sens profond de notre rassemblement dominical. Mais vous comprenez bien que cela suppose la qualité d’une vraie fraternité. Nous devons nous reconnaître les uns les autres en frères et soeurs. Et nous devons recevoir celui qui vient nous rassembler, Jésus-Christ, car sans lui aucun rassemblement n’est rassemblement de disciples, de chrétiens.
Le Christ sait très bien que ses disciples, les hommes et femmes qui l’ont suivi ne sont pas à lui ; c’est le Père qui les lui a donnés. Dans cette phrase je rejoins aussi toutes les personnes que le Christ a données à tous les Apôtres, tous les missionnaires de tous les temps et à nous qui le sommes depuis notre baptême. Que de personnes n’a-t-il mis sur notre route qui nous ont fait du bien et à qui nous avons fait du bien de la part de Jésus-Christ. Il nous les a données pour que nous leur annoncions qu’ils sont aimés de Dieu, qu’ils comptent à ses yeux, qu’ils sont précieux pour nous et pour lui. La prière de Jésus est une prière missionnaire car jamais il n’oublie ceux et celles que le Père a mis sur sa route. Ma prière aussi se doit d’être missionnaire : le Christ m’a donné des hommes et des femmes à aimer en lui, comme lui. Célébrer l’eucharistie, rendre grâce au Seigneur, c’est aussi porter notre monde dans le Cœur de Dieu.
Et tout à l’heure, lorsque nous prendrons au creux de nos mains Celui qui se donne à nous, nous ne serons pas seuls avec lui. Nous serons en communion profonde avec tous ceux et celles que nous aimons, que nous portons dans notre prière, tous ceux et celles aussi que parfois nous rejetons. Nous sommes en communion profonde avec tous ceux qui vivent la même réalité humaine. Oui, Seigneur, je t’aime et en t’aimant je ne peux qu’aimer toute l’humanité et plus spécialement celle qui souffre et qui peine. Je suis là et je te demande de donner bonheur et joie à ce monde que tu as fait pour qu’il partage ton amour. Je communie à ta vie pour qu’elle surgisse au cœur de tout homme.

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