Assemblée de groupement AGYLUS - 25 mars

Compte-rendu

L'assemblée du groupement Agylus a réuni une trentaine de paroissiens engagés des paroisses de Saint-Ay , Chaingy et La Chapelle, sur le thème « les médias, signes de vitalité de nos communautés »

Compte-rendu à venir

Evangile

En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je ne connais pas d’homme ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.

Homélie (Père Louis Raymond, MSC)

Cette fête de l’Annonciation du Seigneur a toujours pris un intérêt particulier dans notre congrégation. Notre Fondateur a créé ce qu’il appelait la Petite Œuvre du Sacré-Cœur qui permettait à des enfants assez pauvres de devenir prêtres. C’était un petit séminaire où se retrouvaient les enfants qui, souvent, n’auraient pas pu faire des études sans cet apport. Elle rejoignait une œuvre qui s’appelait l’Oeuvre du sou par an. Les donateurs eux-mêmes donnaient souvent de très petites sommes et ces petites sommes mises l’une avec l’autre permettaient de donner la possibilité à des familles assez modestes de faire faire des études à leurs enfants qui manifestaient la volonté d’être prêtres et missionnaires.
Or c’est cette fête de l’Annonciation du Seigneur qui était choisie pour fêter la Petite-Œuvre. Pourquoi ? D’abord parce que cette fête est très liée à Marie à qui le messager de Dieu s’adresse. Dans notre congrégation, Marie était très honorée et notre Fondateur aimait à dire que c’était elle qui faisait tout. Donc fêter l’annonciation c’était reconnaître aussi la place de Marie dans notre famille religieuse. C’est là que notre Fondateur lui donnera le nom de Notre Dame du Sacré-Cœur, celle qui nous conduit à son Fils et nous fait découvrir cet amour inlassable du Cœur du Christ pour le monde.
Et puis l’Annonciation montre aussi que Dieu choisit toujours ce qui est petit et humble pour réaliser son œuvre de salut. Il va choisir Marie, la petite fille d’Israël, pour la plus grande œuvre qui soit : donner au monde son fils pour que ce monde reçoive son salut. Marie c’est la pauvreté incarnée, le service incarné : « Je suis la servante du Seigneur… » Tous ceux et celles qui entendent un appel de Dieu se retrouvent là dans cette réponse de Marie. Nous sommes des serviteurs, des servantes. La mission, évidemment, nous dépasse comme elle dépassait Marie. Personne ne peut se l’approprier. Elle ne nous appartient pas. Elle vient d’un Autre et nous sommes appelés à prendre en nous, sur nous de la faire vivre au cœur du monde puisque tout homme est appelé à partager ce salut de Dieu.
Alors fêter 50 ans de service sacerdotal au sein d’une congrégation missionnaire c’est  redire tout simplement avec Marie : « Me voici. Je suis ton serviteur. » Evidemment toutes les étapes de ma vie reviennent en action de grâce. Toutes les personnes rencontrées peuplent ma mémoire et elles sont nombreuses. Je reconnais que j’ai eu beaucoup de chance de vivre tout cela avec des personnes qui m’ont donné le goût de vivre la mission, qui m’ont formé, qui m’ont aidé à me transformer. Je ne vais pas vous dire toutes les étapes de ma vie, mais je vais vous dire le bonheur de n’avoir jamais choisi seul les tâches que j’ai eu à remplir, les responsabilités qui ont été les miennes. Chaque fois que j’ai été appelé, ce fut une vraie découverte parce que je n’avais jamais prévu ce qui m’arrivait. Un jour je vous le dirai peut-être si cela intéresse quelqu’un. Mais j’ai conscience aujourd’hui de n’avoir fait que rarement ma volonté. Et c’est bien ainsi. Je redis  avec Marie : « Je suis le serviteur du Seigneur. »

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