Dimanche 7 mars 2021 - 3eme dimanche de Carême (année B)

 

 Ce week-end, 6 et 7 mars

ATTENTION COUVRE FEU 18H

  • Dimanche, 9h30 à La Chapelle Saint Mesmin
  • Dimanche, 10h30 à Saint Dominique
  • Dimanche, 11h à Ingré

Participation au fonctionnement de notre Eglise

Le confinement ne vous permet plus de participer à la vie de l'église ? La quête et le denier du culte sont désormais accessibles de chez vous !

Accès au lectures du jour

Obsèques : 

 MME Francine MOREAU (2 mars)

M Sesarino FEDERICI (5 mars)

Intentions :

 Isabelle et Régine DAUTAIN

Chantal GUERIN

Sylvie BARGAIN

(toutes membres de l'ACF)

Prière universelle :

 - Seigneur notre Dieu, tes commandements sont sources de liberté et de vie.
Pour que tous les membres de l'Eglise soient de vrais disciples missionnaires, nous te prions


- Seigneur notre Dieu, demain, lundi 8 mars, est la Journée des droits des femmes.
Pour les victimes de violence, pour toutes les personnes qui les soutiennent,
nous te prions.


- Seigneur notre Dieu, les chrétiens sont parfois moqués ou martyrisés à cause du Christ.
Pour que les baptisés témoignent avec force, de leur joie de croire et pour que les catéchumènes découvrent avec confiance ta Parole, nous te prions.


- Seigneur notre Dieu, nous sommes les membres du corps du Christ.
Pour que ce temps de Carême soit pour nous tous une occasion de partager et de s'ouvrir aux besoins du monde, nous te prions.

Prière d'action de grâce  

Seigneur, nous te rendons grâce d’être, pour notre équipe ACF, la source d’eau vive qui désaltère notre soif d’amitié et notre foi en ton amour.
L’année passée, tu le sais Seigneur, nous a tous mis à l’épreuve et notre équipe ACF n’a pas échappé aux interrogations, à la recherche de sens, au besoin de garder le lien.

Nous te rendons grâce, Seigneur, de nous avoir offert de faire bon usage du numérique en privilégiant la poursuite de nos liens et de notre partage de vie au sein de notre groupe WhatsApp : que ce soit pour de belles incantations à Marie, des messages humoristiques « déconfinants », des paroles de réconfort et de compassion, des recettes et des échanges de bonnes pratiques, de magnifiques photos de nos jardins ou de nos fleurs intérieures…

Nous te rendons grâce, Seigneur, d’avoir pu organiser malgré tout 5 rencontres en présentiel en tirant partie des périodes de plus grande liberté. Il y a un an, presque jour pour jour, nous nous étions retrouvées à l’issue de la messe que nous animons annuellement, pour un repas convivial… auquel s’était invité un certain Covid que nous ne connaissions pas bien encore.

Nous te rendons grâce, Seigneur, de nous être mutuellement confiées à ton amour bienveillant pour éclairer nos regards et nos cœurs sur la façon de vivre le confinement, de gérer le sentiment d’impasse qui quelquefois anéantit notre capacité d’agir et de faire face aux deuils qui nous ont touchées de près avec la disparition de Bernard, le mari de Bernadette, en février et de notre amie Sylvie en décembre dernier.

Une nouvelle année s’est annoncée et promet sans doute de nous surprendre et d’interroger encore et encore notre foi. Que la belle énergie d’amour que tu déverses, Seigneur, en abondance balaye nos doutes, rafraîchisse la braise de nos colères, inonde le tapis de nos peurs ou de nos tristesses et désaltère notre soif de joie et d’amour !

Homélie du Père Louis, MSC

Sœurs et frères, je suis heureux de célébrer cette eucharistie avec la présence des membres de l’ACF, « ces sacrées bonnes femmes » comme elles se définissent parfois. Nous avons tous pris conscience, je pense, que la place des femmes dans l’Eglise est à la fois très importante et qu’elle n’est pas encore suffisamment reconnue. Il y a tout de même très récemment des évènements qui nous ont montré que les choses avancent dans l’Eglise. Le fait de l’ouverture de ministères institués de lecteur et d’acolyte aux femmes en est un. Bien sûr, les femmes lisent à l’Eglise depuis longtemps et, si vous n’étiez pas là, nous n’aurions pas besoin de choisir les gestes barrières et les distances que nous impose le Covid. Il y aurait suffisamment de place et de distance pour tous. Et tant de services d’Eglise resteraient inertes. Une place reconnue vous est faite, même si nous pensons que cela ne va pas assez loin. Et puis que Sœur Nathalie BECQUART soit nommée à Rome, au service de secrétaire du Synode des Evêques avec le même droit de vote que les cardinaux est une véritable avancée souhaitée par le Pape. Je connais un peu Nathalie que j’avais invitée au séminaire pour nous donner un témoignage sur la vie religieuse. C’était important aussi pour les séminaristes de voir une femme comme elle. Ils faisaient un peu la moue pensant que j’allais faire venir une bonne vieille sœur à cornette. Mais quand ils ont vu Nathalie leur parler de son amour pour la voile et toutes les expériences qui étaient les siennes en particulier avec les jeunes, leur regard sur la vie religieuse féminine a changé un peu. Pour certains c’était un vrai appel à conversion.
En lisant le texte d’Evangile de ce dimanche, je me demande ce que le Christ voudrait chasser en premier pour que notre Eglise redevienne ou devienne davantage Peuple de Dieu, témoin de sa miséricorde, porteur de son Evangile. Certainement le Christ nous appelle à renverser certaines tables, celles de nos conforts et de nos conformismes. Notre Pape François, depuis le début de son pontificat, ne cesse de nous inviter à renouveler notre Eglise. Et il n’hésite pas à aborder tous les sujets qui fâchent. Il nous a invités à la miséricorde alors que nous avons des jugements tout faits sur tout. Il nous appelle à la joie alors que nos visages ont bien de la peine à montrer les signes du Ressuscité. Il nous invite à prendre en compte la création toute entière, la nature et au cœur de cette création la plus belle des créatures qu’est l’homme créé à son image. Il nous invite à regarder du côté des immigrés, nos frères. Il nous invite à la sainteté et à prendre ce chemin à travers notre vie de tous les jours.
Et nous prenons conscience de ce que tout cela demande comme changements dans notre vie de chrétiens. Tous nos conformismes, tous nos jugements bien établis, toutes nos habitudes immuables, plus rien ne tient. Nous devons nous refonder. Le Christ, au grand scandale des Juifs, annonce même la ruine du Temple. C’est le scandale le plus grand qui puisse exister. Mais il dit aussi comment il va le reconstruire en trois jours. Et nous le savons bien nous-mêmes, il va le reconstruire en donnant sa vie sur la Croix et en ressortant du tombeau, libre et vainqueur de la mort. A ceux qui croient en la pérennité du Temple de pierres, il oppose sa vision à lui : sa souffrance, sa mort sur une croix comme un vulgaire brigand, sa mise au tombeau et sa résurrection le 3ème jour. A la gloire humaine il oppose le don total de sa vie par amour. Et pour lui, il n’y a pas d’autre chemin de salut que celui-là, celui que nous avons pris avec lui depuis ce début de Carême et qui débouchera sur la résurrection.
Sœurs et frères en Jésus-Christ, redisons avec Paul en qui nous croyons, « le Messie crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les nations païennes ». Oui, c’est en lui que nous croyons. Combien d’idées toutes faites, combien de constructions que nous croyons solides comme fer, combien de regards sur la vie, sur la création, sur Dieu et sur les autres ne devrons-nous pas consentir à laisser tomber ou à transformer pour vivre, libres et heureux, témoins du Ressuscité ? Seigneur, fais le ménage dans ma vie ; nettoie, émonde. Je serais tellement heureux de te retrouver tel que tu es : Vivant, Ressuscité ! « Gloire au Christ, Sagesse éternelle du Dieu vivant » !  AMEN !

Homélie du père Jacques 

 Chers amis catéchumènes, grâce à vous nous redécouvrons avec bonheur ce que le baptême fait de nous : il nous fait entrer dans l’histoire du Peuple que Dieu a choisi, et qu’il fait constamment passer de l’esclavage à la liberté. Retenez cela : Dieu nous rend libres de tous nos esclavages. Ce qu’on appelle les 10 Commandements sont les Dix Paroles de vie que Dieu nous donne pour vivre libres, de cette liberté pour aimer que Jésus vient confirmer.

Ecoutez : au début Dieu se présente : Je suis le Seigneur ton Dieu qui t’ai fait sortir du pays d’Egypte, de la maison d’esclavage. Tout le reste en dépend : ne pas tuer, ne pas voler, honorer son père et sa mère, respecter le sabbat, ne pas faire d’idoles. Sincèrement, croyez-vous que notre humanité a vraiment respecté cette charte de la liberté depuis 4000 ans ? Et même nous en France ? Dans nos familles ? Notre Eglise ?

S’il y en a une que Jésus a rendue libre de le choisir, c’est bien la Samaritaine. Chers Corinne et Cédric, ce récit vous concerne, il devient votre histoire, comme celle de chacun/e d’entre nous.

Voilà une femme qui ne sait plus comment aimer et être aimée. Pourquoi vient-elle chercher de l’eau à l’heure la plus chaude (où personne ne sort) et seule ? De quoi a-t-elle vraiment soif ? Elle ne s’attendait sûrement pas à rencontrer Jésus, un Juif, qui ne devrait même pas lui parler ?

Et vous, quel est votre désir profond en demandant le baptême ? Et nous, à chaque eucharistie ? Jésus ne demande pas forcément des mots, mais il vous voit venir. Il vous dit : Donne-moi à boire. J’ai soif de toi. Si vous êtes surpris : Comment, toi que je ne connais même pas, tu t’intéresses à moi ? Il répond : C’est moi qui te donnes l’eau vive dont tu as soif, le Souffle de vie de Dieu, avec la paix que tu attends, la force dans tes épreuves, le pardon de tes fautes, et moi je te ferai connaître l’amour infini du Père.

Simplement, comme la Samaritaine, il vous faut quitter là votre cruche, vos envies de ce qui ne désaltère pas, vous laisser bousculer dans ce que vous croyez, être vrais devant Jésus, vous laisser aimer comme vous êtes, et le prier : Seigneur, donne-moi cette eau vive, tous les jours. En conséquence, vous changerez peu à peu dans votre vie ce qui n’est pas conforme à l’évangile, c’est la conversion permanente, jusqu’à partager les sentiments de Jésus.

Vous en serez heureux, jusqu’à vouloir le montrer, et le partager, et donner soif du Christ à votre tour.


Chers amis, demandons au Seigneur qu’il réalise en Corinne et Cédric – et en nous tous - ce que sa Parole y a semé.

Chaque appelé répondra « Me voici » et s’avancera avec son parrain ou marraine ou son accompagnateur. Vous pouvez rester assis.

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