Dimanche 28 mars 2021 - Dimanche des Rameaux (année B)

 

Ce week-end, 27 et 28 mars

ATTENTION COUVRE FEU 19H + changement d'heure

  • Dimanche, 9h30 à La Chapelle Saint Mesmin
  • Dimanche, 10h à Saint Dominique
  • Dimanche, 10h30 à Saint Ay
  • Dimanche, 11h à Ingré

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Prière universelle :

Prions pour l’Église, le Pape, les évêques, les prêtres, les diacres, les religieux, les religieuses, les personnes consacrées, les personnes engagées en pastorale et tous les baptisés; que l’exemple du Christ qui a livré sa vie par amour pour le monde soutienne leur foi et les stimule à se mettre au service des autres.

Prions pour les dirigeants des pays du monde; que l’exemple du Christ acclamé et crucifié les invite à l’humilité et au service des plus démunis.

Prions pour les personnes qui affrontent des situations de souffrance : la guerre, la maladie, la persécution au nom de leur foi, la solitude; que l’exemple du Christ pauvre et patient, souffrant et humilié soit un encouragement à vivre dans la paix et le pardon, le courage et l'espoir.

Prions pour les membres de notre communauté chrétienne; qu’en ce début de Semaine sainte, nous nous mettions à l’écoute de Dieu en méditant les mystères de la passion de Jésus.


Homélie du Père Louis, MSC

Tout est lumineux en ce matin. C’est la « Pâque fleurie », dit-on dans certains coins de France. Et c’est vrai, Christ est acclamé et son sceptre est cette branche d’olivier que va agiter la foule en liesse. Depuis la nuit des temps, cette branche d’olivier est signe de paix, de réconciliation. Et je lisais ces jours-ci dans la revue Prier qu’au moment de la réfection de la Maison Madeleine DELBREL à Ivry sur Seine, on avait planté un olivier, chrétiens et musulmans ensemble, comme signe de paix en  pensant à l’assassinat de Samuel Paty et à l’attentat à la basilique Notre Dame de Nice. Ces branchages sont signes de paix, de joie et préfigurent ce qui se passera dimanche prochain, la sortie du tombeau du Christ vainqueur de la mort. J’aime à penser à notre Pape François et son encyclique « Laudato si ». Toute la nature est là sous les pieds de Jésus qui entre, juché sur un âne, acclamé par cette foule en liesse.
Vous me direz que la joie ne dure pas puisqu’en ce jour les contraires se rencontrent : la joie, la liesse, la tristesse, la jalousie, la trahison et la mort s’y côtoient. Une foule en liesse d’un côté, une foule pleine de haine de l’autre. L’homme et la foule des hommes sont versatiles. Ils savent acclamer, mais c’est de courte durée. J’y vois la figure même de ce monde dans lequel nous vivons, aussi porté à acclamer qu’à dénigrer. Les politiques en font l’amère expérience tous les jours. L’Eglise en est marquée. Ceux qui étaient adorés deviennent les pires sujets de haine et de dénigrement. Le Christ a voulu faire partie de la race humaine et en ceci il est bien de chez nous. Mais il reste fidèle à sa mission. Lorsqu’il est acclamé, c’est le Père qui l’a envoyé qui est acclamé à travers lui. Et lorsqu’il est crucifié, c’est sa mission qu’il accomplit : il donne sa vie pour que l’homme vive de l’amour du Père et soit réconcilié en lui. Et au matin de Pâques, il dit sa victoire sur la mort. Dieu est Maître de la Vie et de la Mort. Il nous entraine dans la Vie pour toujours.
Le Peuple de Dieu attendait un Messie, un Messie grandiose, avec faste et armées. Aujourd’hui c’est cet homme juché sur un âne qui s’avance sous les acclamations de la foule en liesse. Oh, sans doute pas toute la foule des hommes, mais la foule de ces petits qui ont reconnu dans le Christ Celui qui vient sauver à la manière de Dieu, en donnant tout de sa vie. J’aime à voir dans cette foule ces petits qui ont cru en ce Messie si proche d’eux, si semblable à eux. Comme eux il croit en l’Amour du Père. Comme eux il est pauvre et nu et il va se laisser dépouiller de tout ce qu’il est. J’aime à penser que dans cette foule il y a l’aveugle à qui il a rendu la vue, le boiteux qu’il a fait marcher, le lépreux guéri de sa lèpre, la femme prise en flagrant délit d’adultère et pardonnée, la samaritaine à qui il a demandé de l’eau, Zachée chez qui il s’est invité au repas, Marthe et Marie et leur frère ressuscité, les amis fidèles, les disciples regardant de loin et tant d’autres. Et j’aime à me représenter au milieu de cette foule en liesse, acclamant le Seigneur Jésus-Christ venu pour sauver les hommes.
Cette foule versatile sera-t’elle là au pied de la Croix. Moins sûr ! Et nous, serons-nous au pied de la Croix du Seigneur, nous offrant avec lui pour le salut du monde ? Cette fête des Rameaux nous invite à partager la joie, la liesse du monde, mais aussi sa détresse, sa souffrance et sa mort. Aujourd’hui, nous ne sommes pas seuls. Nous sommes des milliers, des millions à acclamer le Seigneur qui vient sauver le monde en donnant sa vie pour nous.
Jésus-Christ, Sauveur du monde, entraine-nous dans ton élan d’amour vers le Père, fais-nous prendre le chemin de la vraie vie, fais de nous des disciples-missionnaires et ouvre-nous à la Résurrection. AMEN !
 

Homélie du père Jacques 

 

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