Dimanche 13 décembre -2020 - 3° dimanche de l'avent (année B, Saint Mesmin)

 SORTIE PARTIELLE DU  CONFINEMENT

En semaine  :

  • Mardi, 18h30 à Saint Jean-Baptiste
  • Jeudi, 18h30 à Saint Jean-Baptiste
  • Mercredi, 9h à Ingré
  • Vendredi, 9h à La Chapelle Saint Mesmin

Ce week-end, 12 et 13 décembre

  • Samedi, 18h30 à Ormes
  • Dimanche, 9h30 à La Chapelle Saint Mesmin (célébration de la Saint Mesmin)
  • Dimanche, 10h30 à Saint Dominique
  • Dimanche, 11h à Ingré 

2020 marque le 1500ème anniversaire de la mort de saint Mesmin, dont la fête est traditionnellement célébrée le 15 décembre. Les événements festifs de juin ayant dû être reportés en 2021, la messe du 13/12 se veut solennelle, présidée par notre Père Evêque et co-célébrée par notre curé responsable de Secteur.

Un temps de recueillement est prévu ensuite à la grotte. Une feuille de chants sera distribuée.

 

Participation au fonctionnement de notre Eglise

Le confinement ne vous permet plus de participer à la vie de l'église ? La quête et le denier du culte sont désormais accessibles de chez vous !

Accès au lectures du jour

Obsèques : 

 

Intentions :

 

Prière universelle :

 « Il m’a envoyé porter la bonne Nouvelle aux pauvres…écrit le prophète Isaïe »
Combien de pauvretés sont visibles et combien de pauvretés le sont moins, et pourtant tout près de nous et dans le temps présent ! En union avec notre pape François, notre évêque Jacques, nos prêtres Giuseppe, Jacques, Louis, Philippe, Stefano, avec nos frères et sœurs baptisés, nous sommes appelés à voir, écouter et tendre la main aux « pauvres » d’aujourd’hui.
Seigneur, éclaire notre vision pastorale en cours de réflexion dans le Secteur Ouest d’Orléans, en mettant au centre la charité. Nous t’en prions…

«N’éteignez pas l’Esprit… et discernez la valeur de toute chose… nous exhorte st Paul»
Le monde est riche de tant de choses créées au fil de l’histoire de l’humanité que nous ne savons pas forcément comment bien faire fructifier cet héritage. Les dirigeants politiques, les responsables de tous bords engagés dans la vie publique et tous les hommes et les femmes de ce monde ont tant besoin d’être en lien ou à l’écoute des porteurs d’espérance que nous sommes dans l’Eglise.
Seigneur, montre-leur le chemin de la paix et de la fraternité pour éclairer leur discernement. Nous t’en prions…

« Le Puissant fit pour moi des merveilles… s’est extasiée Marie dans le psaume »
Parce que les pauvretés, les souffrances, les manques sont là pour susciter un élan de compassion et de solidarité, soyons dans la joie et l’émerveillement quand le sourire apparaît sur un visage, quand le soleil éclaire un nouveau matin, quand nous nous retrouvons en communion dans notre église.
Seigneur, guéris nos cœurs, libère notre Esprit pour oser dire « oui » et aller de l’avant à la rencontre de nos frères malades ou endeuillés. Prends sous ton aile d’amour notre amie Sylvie Bargain, plongée dans le coma pour ne pas souffrir, Bernard Lefevre, Daniel Sainmont, François Chaffange, Nicolas Bonneau qui nous ont quittés et tous nos prêtres décédés.
Nous t’en prions….

« Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière… » proclame Jean dans l’évangile
Il y a 1500 ans, un homme de foi a marqué de son empreinte la paroisse où nous continuons de semer, de prier, d’évangéliser. Saint Mesmin a osé franchir le fleuve de la Loire pour combattre le dragon du paganisme et de l’ignorance en faisant connaître le Christ, le dragon de la maladie que propageaient des terres marécageuses en les défrichant sans relâche.
A nous, les chrétiens de la Chapelle Saint Mesmin d’aujourd’hui, il a montré le chemin de la conversion.
Seigneur, en ce temps de l’Avent, nourris nos cœurs d’espérance et de courage pour témoigner de notre amour en toi et en notre prochain. Nous t’en prions…

Homélie du Père Louis, MSC

Vivre en précurseur du Seigneur aujourd’hui, est-ce se nourrir de sauterelles et de miel sauvage, se vêtir de peau de bête et courir à travers le désert ? Bien sûr, la réponse est non pour la plupart des disciples du Seigneur. Mais il y a tout de même des personnes qui vivent cela de plus près et Charles de Foucault que nous avons fêté il  y a quelques jours s’était exilé volontairement au désert pour communier davantage à la vie du Christ et partager la vie des Touaregs. Il me semble que l’exemple de Jean le Baptiste est appelant pour tous ceux et celles qui veulent préparer la venue du Seigneur parmi nous. D’abord il s’est dépouillé. Il vit chichement et se rapproche ainsi de Dieu. La pauvreté consentie peut rapprocher de Dieu. Puis il est proche de cette nature créée par Dieu et cela aussi le rend proche de son Seigneur. Enfin il ne vit pas pour lui, mais il remplit une mission, celle d’annoncer la venue du messie et il est tout à cette mission.  Au désert il fait entendre le cri de l’humanité en recherche, en attente du Messie de Dieu, de l’Envoyé de Dieu. Rempli de la Parole de Dieu livrée au Peuple d’Israël, il sera un maillon essentiel de la venue du Messie. Il crie au désert : « Préparez les chemins du Seigneur. Rendez droits ses sentiers. » Depuis le désert il remplit sa mission de précurseur. Il n’est pas là pour prendre la place de celui qu’il annonce. Au contraire il dit : Le Messie ce n’est pas moi. Je suis là pour annoncer sa venue et lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. Moi je ne baptise que dans l’eau pour que chacun puisse se convertir et retourner vers son Seigneur. C’est lui qui vous donnera le salut, moi je ne suis même pas digne de délier la courroie de sa chaussure.
J’ai toujours été marqué par l’humilité du précurseur et, comme prêtre, cette image m’a toujours poursuivi. Je ne suis pas là à mon propre compte. Je ne suis pas là pour pavaner. Je suis là parce que le Seigneur m’a saisi et m’a dit : « Allez, vas-y ! Montre en qui tu crois. Montre au Peuple qu’il est sauvé, qu’il est racheté par le sang que j’ai versé pour lui, qu’il est aimé de toute éternité! » Il ne faut jamais se tromper. Il ne faut jamais nous tromper d’objectif : nous sommes des serviteurs, des précurseurs et c’est Lui le Seigneur que nous devons annoncer. Malheur à celui qui s’annonce lui-même. Jean est l’humilité même et je me dois tout au long de ma vie de prendre exemple sur lui.
Celui qui sera capable de reprendre à son compte la parole d’Isaïe, c’est lui le Messie : « L’Esprit du Seigneur Dieu est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. » Jean annonce la venue de celui qui reçoit l’onction de Dieu. Le Christ révélera au monde qui il est : le Fils aimé du Père. Et il est vrai que cette onction touche tous les baptisés. Le Saint Chrême qui nous a oints nous fait partager l’onction que reçoit le Christ. Et le prêtre est marqué par cette même onction. Il sera là pour servir en la présence de Dieu, pour présenter à Dieu la vie des femmes et des hommes de son temps. Serviteur du Peuple de Dieu, il deviendra le témoin de l’œuvre de la grâce de Dieu dans le cœur de chacun. Lui aussi devra faire entendre la Parole de Dieu, la promesse que Dieu fait aux hommes et aux femmes de tous les temps. Le salut annoncé devra être révélé. C’est la MISSION de l’Eglise aujourd’hui comme hier. L’Eglise se doit d’être missionnaire. Elle doit préparer les cœurs à recevoir le salut de Dieu. Par sa présence au cœur du monde, elle doit révéler Jésus-Christ qui ne cesse de venir. Paul dit aux  Thessaloniciens : « Soyez dans la joie, priez sans cesse, rendez grâce… N’éteignez pas l’Esprit… Que le Dieu de la paix vous sanctifie tout entiers… Il est fidèle, Celui qui vous appelle : tout cela il le fait… » L’Eglise, joyeuse, épanouie est là pour révéler le Messie de Dieu, qui vient pour sauver tous les hommes. L’Eglise est le chemin pour découvrir le Christ, à condition qu’elle se purifie sans cesse. Voulue par Dieu, elle est son Peuple en marche. Mais elle doit toujours être à même de se réformer, de se recréer avec la grâce du Christ. En cet Avent, portons ce souci de l’Eglise qui doit être visage du Christ ; portons dans la prière notre Pape qui a cette mission de redonner à l’Eglise son visage de modestie, de pauvreté conforme au Christ qui nous redit ce matin : « L’Esprit du Seigneur est sur moi : il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres. » Et marchons ensemble ! AMEN !

Homélie du père Jacques 

 

Dans la salle d’attente, une dame entre, ajuste son masque sur son nez, et dit : Ce n’est pas drôle en ce moment, et en plus, il fait tout gris. Bcp pourraient le dire. Ce 3e dimanche de l’Avent nous invite au contraire à la Bonne Nouvelle de la joie et de la lumière. J’ai entendu une jeune fille dire : J’en voulais terriblement à mes parents de m’avoir abandonnée, petit à petit j’essaie de les comprendre, je passe de la haine à l’amour. La joie de ce dimanche ne s’achète pas, elle se reçoit quand on laisse la lumière de Jésus entrer dans nos vies.

La prière d’ouverture nous met sur la piste : Oriente Seigneur notre joie vers la joie d’un si grand mystère, la naissance de ton Fils. Voilà donc l’essentiel de Noël.

Continuons avec Isaïe : L’Esprit du Seigneur est sur moi, il m’a envoyé apporter la Bonne Nouvelle aux pauvres, aux prisonniers leur libération - comme cette jeune fille de sa haine. Celui qui est consacré par l’onction de l’Esprit, qu’on appelle Messie ou Christ, trouve sa joie dans sa mission. C’est la joie que Jésus reçoit de son Père lors de son baptême dans le Jourdain. La plupart d’entre nous avons reçu l’onction de l’Esprit Saint à notre Baptême-Confirmation, cherchons-nous notre joie à donner plus qu’à recevoir : un sourire, un service, une écoute, une action solidaire des personnes plus marquées par la pandémie ?

La prière de Marie déborde de la même joie d’être, la première, enveloppée de l’amour du Seigneur, de sa miséricorde, d’être choisie dans son humilité pour accueillir en elle le Sauveur du monde. Ce pourrait être notre premier cri vers le Seigneur en nous levant : Ma joie, c’est toi Seigneur, et notre prière avant de dormir : Merci pour tes merveilles aujourd’hui. On peut détailler, avant que le sommeil nous prenne : J’ai vu ce malade ouvrir les yeux, j’ai entendu : merci de m’avoir téléphoné, j’ai appris le soutien de bcp pour trouver un toit à une famille immigrée, j’ai senti une maman heureuse des progrès de son fils abstinent, j’ai reçu ton pardon Seigneur, je t’offre la joie du navigateur solitaire soutenu par son équipe à terre et sans mots devant la beauté du monde.

Saint Paul insiste : Soyez toujours dans la joie, priez sans relâche, rendez grâce en toute circonstance. Cette joie n’est pas un sentiment, mais une décision spirituelle. Je sais que le Seigneur vient chaque jour, et même si le réel est loin de me montrer sa lumière, je me prépare à le recevoir, comme on prépare une maison ou un repas, tout imprégné que l’on est de la présence de l’ami qu’on attend.

Jean-Baptiste enfin chasse l’idée qu’il serait la source de la joie et de la lumière. Je ne suis pas le Messie. Lui, il vient derrière moi, il est déjà au milieu de vous, redressez son chemin. Il n’est que le doigt qui montre la Lumière.

Seigneur, nous n’hésiterons pas à mettre des crèches partout, pour faire connaître ce qui est le cœur de Noël : la venue de ton Fils, source de notre joie.

Donne-nous de nous y préparer, en accueillant les humbles, en partageant la peine de ceux qui ont le cœur brisé, en travaillant avec les captifs à leur libération, en chantant avec Marie les merveilles que tu fais pour nous.

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