Dimanche 29 novembre 2020 - 1er dimanche de l'avent (année B)

SORTIE PARTIELLE DU  CONFINEMENT : pas plus de 30 personnes par célébration

 Le gouvernement vient d'autoriser les célébrations. Jusqu'au 15 décembre au moins, nous ne pourrons pas dépasser 30 paroissiens.

Afin de permettre au plus grand nombre d'assister à la messe, nous vous proposons plusieurs lieux et horaires :

En semaine (à privilégier pour ceux qui en ont la possibilité) :

  • Mardi, 18h30 à Saint Jean-Baptiste
  • Jeudi, 18h30 à Saint Jean-Baptiste
  • Mercredi, 9h à Ingré
  • Vendredi , 9h à La Chapelle Saint Mesmin

Ce week-end, 28 et 29 novembre

  • Samedi, 18h30 à Saint Ay
  • Dimanche, 9h30 à La Chapelle Saint Mesmin
  • Dimanche, 10h à Saint Jean-Baptiste
  • Dimanche, 10h à Ingré
  • Dimanche, 10h30 à La Chapelle Saint Mesmin
  • Dimanche, 11h à Saint Jean-Baptiste
  • Dimanche, 11h à Ingré

Notez que toutes les messes du dimanche ont été doublées, mais que la messe habituelle de 10h30 à Saint Dominique est remplacée par deux messes à Saint Jean-Baptiste.  (10h et 11h)

Ce dimanche 29 novembre 2020, à 11 heures,  vous pourrez suivre sur la chaîne YouTube, la messe en langue des signes, célébrée par le Père François Contamin, à Fontenay-sous-Bois, 94 Val-de-Marne,
https://www.youtube.com/channel/UCypYaIhmfNPe6AQlfhtDn_A

Choisir au mieux son horaire

En allant sur le site

https://framadate.org/kgrLb5DvNPBBJgbn

vous pourrez mesurer l'audience attendue sur chacune des messes, et cocher à votre tour votre préférence parmi les horaires les moins chargés

  • il faudra répéter l'opération pour chaque personne qui vous accompagnera
  • vous pouvez également inscrire les personnes de votre entourage qui n'ont pas accès à internet.

Participation au fonctionnement de notre Eglise

Le confinement ne vous permet plus de participer à la vie de l'église ? La quête et le denier du culte sont désormais accessibles de chez vous !

Accès au lectures du jour

Obsèques : 

 Catello TRONCO (papa de Giuseppe, obsèques célébrées en Italie)

Intentions :

 Jean DEBRON

Prière universelle :

 « Tu viens rencontrer celui qui pratique avec joie la justice… » (aurions-nous pu lire dans la Lettre d’Isaïe)
Justice des hommes, justice de Dieu : nous savons combien, sous le regard de Dieu, nous pouvons transcender la loi de ce monde pour celle du royaume des cieux. Seigneur, par ces temps compliqués, éclaire nos consciences et notre jugement


« Fais-nous vivre et invoquer ton nom… » (psaume)
Vivre quand le virus accapare toutes les conversations, les discours, les médias ; quand il s’impose dans nos modes de vie familiale ou professionnelle… ce n’est pas facile. Seigneur, inspire-nous le don de l’écoute et le courage de la rencontre pour répandre l’espoir autour de nous.

« C’est Jésus qui vous fera tenir fermement jusqu’au bout… » (lettre de Paul)
Des pans entiers de notre système économique et politique sont ébranlés par la crise sanitaire et nous savons combien beaucoup -artistes, commerçants, artisans, soignants, salariés, entrepreneurs- craignent de ne plus avoir les moyens de vivre décemment. Seigneur, en ces temps d’achats pour Noël, permets-nous d’oser changer nos pratiques et nos comportements pour pouvoir changer le monde.

« Prenez garde, restez éveillés… » (évangile de Marc)
Tout va plus vite, tout change, et nous courons le risque de perdre pied, de perdre confiance en nous laissant dépasser par la profusion et la confusion. L’Avent est là pour nous faire prendre du recul et savourer l’attente du Sauveur. Seigneur, mets en nos cœurs un ralentisseur de vie et une douce lumière pour que ce soit toi qui nous guides.

Méditation du Père Louis, MSC

Notre diocèse nous a engagés dans un très beau pèlerinage de l’Espérance et plus de 1000 personnes y ont participé. Aujourd’hui l’Eglise toute entière est engagée dans un même pèlerinage de l’Espérance. Ce temps de l’Avent qui commence nous mènera à la naissance de Celui qui vient faire revivre l’espérance du peuple de Dieu en marche. C’est ce pèlerinage que nous commençons aujourd’hui. Nous allons y côtoyer les Prophètes et ils nous annonceront la venue de ce Messie attendu. Ce dimanche, c’est Isaïe qui nous dit : « Tu viens rencontrer celui qui pratique avec joie la justice, qui se souvient de toi en suivant tes chemins. » Nous y écouterons Saint Paul qui dit aux Corinthiens comme à nous: « Dans le Christ, vous avez reçu toutes les richesses, toutes celles de la parole et de la connaissance de Dieu. » Et Marc nous appellera à veiller : «  Prenez garde, restez éveillés ». Pèlerinage de l’Espérance, oui, parce qu’au bout il y aura la lumière : Le Christ, le Messie de Dieu naîtra parmi nous.
Et ce pèlerinage de l’Espérance en ce temps troublé par la pandémie permet à des chrétiens, des chrétiennes de toute condition, laïcs(ques), religieuses, prêtres, diacres de nous offrir leur vision de l’Evangile pour aujourd’hui. C’est l’Eglise en recherche, en veille permanente qui s’exprime ainsi. Tant de personnes différentes ont été touchées par l’Evangile de Dieu. « Vous savez, moi je ne suis pas tombée dans le ‘chaudron’ », me disait une fille d’une grande malade à qui je donnais le sacrement des malades. Je n’ai pas eu le réflexe de lui répondre que le chaudron en question est bien plus large que l’on ne pense et l’on peut adhérer au Christ de tant de manières différentes. Le Christ nous appelle là où nous sommes, dans les circonstances qu’il nous est donné de vivre, dans les conditions de nos vies bousculées. Là est le pèlerinage de notre vie et le Christ y est toujours notre compagnon de route.
Restez en éveil ! Le disciple du Christ est toujours un veilleur. Il est à l’affut pour découvrir cette présence. Mais le Seigneur est discret ; souvent il ne fait pas de bruit. Le souffle léger de sa présence est là dans nos amitiés humaines, dans nos gestes de solidarité, nos gestes d’amour et de partage. Et nous, les disciples, nous pouvons aider le Christ à se révéler  dans la vie des hommes et des femmes d’aujourd’hui. Qu’est-ce que veiller pour toutes ces personnes qui soignent, qui vivent une vraie proximité avec ceux qui sont atteints par le virus, avec ceux qui en ont peur, avec ceux qui sont atteints par le cancer, avec ceux que touche le chômage, avec ceux qui sont seuls et ceux qui sont sans ressource, avec les immigrés… Tant de personnes sont les véritables veilleurs de notre humanité et nous leur devons tellement. Ils veillent au bien de toute la création et ils savent qu’au cœur de cette création c’est l’humanité toute entière qui est en jeu. « Tout est lié ! »
Dans ce pèlerinage vers Noël, nous ne sommes pas seuls. Nous sommes multitude et nous rejoindrons tous les marcheurs à l’étoile. Elle se posera sur ce nouveau-né qui est la plus belle promesse qui puisse être faite à notre humanité. Et nous y serons en bonne compagnie avec Marie, celle qui a su dire oui à l’irruption de Dieu dans sa vie, avec Joseph, l’homme qui a fait confiance, avec les pauvres, ces bergers qui reconnaissent dans cet enfant l’un des leurs, pauvre comme eux, mais déjà le Dieu de la Promesse. Oui, nous y embarquerons avec nous ceux que nous aimons et tous ceux qui attendent le Dieu de l’Espérance, l’Emmanuel, Dieu avec nous.
Veillons sur ce chemin de l’Espérance : nous sommes attendus. Ne manquons pas le rendez-vous. Notre marche est celle de l’humanité malmenée, mais en attente d’une espérance qui l’engage sur ce chemin de l’espérance. Seigneur, fais-nous redire le refrain du psaume de ce premier dimanche de l’Avent : « Dieu, fais-nous revenir ; que ton visage s’éclaire et nous serons sauvés ! »
« Viens, Emmanuel, viens, viens parmi nous ! Viens Emmanuel, viens, viens nous sauver ! » Viens ouvrir nos vies et nos cœurs à ton Amour. Là est notre espérance. AMEN !

Homélie du père Jacques 

Parmi les navigateurs du Vendée Globe, il y a plusieurs femmes. Avec son téléphone, l’une d’elles répondait aux questions d’enfants de CM1-CM2 : Est-ce que votre mari et votre enfant vous manquent ? - Bien sûr que oui, mais par téléphone ou par ordinateur nous parlons tous les jours. J’ai vu mon petit garçon chez ses grands parents, il me raconte ce qu’il fait. Il sait que j’ai envie de revenir le plus vite possible pour le voir. Et cela est bon pour la course. Cet enfant a vu sa maman partir, il sait qu’elle ne l’oublie pas, qu’il la reverra, avec plus de bonheur encore, il s’y prépare. Cela me fait penser aux trois venues de Jésus pour lesquelles il nous demande de veiller.

Jésus dit : c’est comme un homme parti en voyage, il a fixé à chacun son travail et demandé au portier de veiller, pour qu’il ne soit endormi à son retour. Cet homme c’est Dieu. Une fois la Création terminée, dit la Bible, il se repose le 7e jour. En fait il s’efface pour laisser l’homme libre de continuer cette création et d’en prendre soin. Mais très vite la violence, le meurtre du frère, les injustices et les guerres le dominent. Dieu veille jusqu’au jour où son amour n’y tient plus : il envoie son propre fils. C’est la première venue de Jésus, le Christ notre Sauveur, dont nous faisons mémoire à Noël. Nous nous préparons à cette joie, avec Marie, surtout parce qu’elle signifie que Dieu est avec nous, tous les jours. (Les cieux sont déchirés, comme demandait Isaïe, le fils de Marie est le Fils de Dieu, il vient transformer nos vies.)

Voici la 2e venue de Jésus. Jésus vient chaque jour, à chaque instant, à l’occasion de ce qui se passe dans nos vies, si nous l’accueillons. Regardez ou écoutez le pèlerinage de l’espérance qui chaque jour donne de beaux témoignages de rencontres avec le Seigneur. Nous ne le voyons pas sur l’écran du téléphone, mais dans la foi et la prière. Ce que tu me dis, Seigneur, se réalise en ce moment dans ma vie ! Je te bénis, je chante le Magnificat avec Marie. Ou bien je te prie avec un psaume et t’appelle au secours

Mais en réalité, l’Eglise oriente nos regards vers la venue du Christ à la fin des temps, sa troisième venue. Nous le disons dans le Credo : il reviendra dans la gloire, nous le chantons à chaque messe : Nous attendons ton retour dans la gloire.

Notre histoire a un sens : Comme dit St Paul, Dieu est fidèle, il vous a appelés à vivre en communion avec son Fils, Jésus Christ notre Seigneur. Tenez fermement jusqu’au bout, au jour de notre Seigneur Jésus Christ. Nous sommes tendus vers l’avenir, cette rencontre bienheureuse avec le Seigneur, au jour de notre mort, et cette communion de tous les hommes avec Jésus, et la création réconciliée.

Prenez garde, veillez ! En ce moment bizarre où rôde le virus invisible, ne nous laissons pas endormir, nous renfermer en attendant des jours meilleurs. Pour donner plus de place à Celui qui vient, veillons peut-être à moins d’écrans, sauf pour maintenir des liens, à moins d’activités pour garder les essentielles, gardons contact avec ceux qui manquent le plus d’espérance. Et prions : Viens, Seigneur Jésus !

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