Dimanche 15 novembre 2020 - 33° dimanche ordinaire (année A)
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Méditation du Père Louis, MSC
Dieu a du talent ! A chacun Il donne selon ses capacités et Il ne demande pas des performances, mais une juste utilisation de ses talents. Alors il ne s’agit en rien de se comparer les uns aux autres et encore moins de se jalouser. Chacun peut donner selon ce qu’il a reçu. Mais le Seigneur nous met en garde sur un point : ce ou ces talents, ne les enterrez pas ! Faîtes-les fructifier ! Le Seigneur nous donne ce qu’il faut pour que nous remplissions sur cette terre notre vie d’homme, de femme, de chrétien, de chrétienne, de disciple-missionnaire.
Dieu nous a créés libres et raisonnables. Libres, oui, libres de faire ce que nous voulons de ses dons, libres de les mettre au service ou de les enterrer. Il ne force pas, mais il demande tout de même des comptes. Nous sommes des gestionnaires des dons de Dieu et Il nous demande de faire de temps en temps le bilan. Vous savez, ces examens de conscience, ces temps de pause que nous nous accordons pour faire retour sur nous-mêmes ne sont pas des temps perdus, bien au contraire. Ils peuvent nous rendre lucides sur nous-mêmes. Le temps passé avec un accompagnateur qui nous connait bien et à qui on peut tout dire est un temps précieux. Il devient moment privilégié sous le regard de Dieu. Des talents, nous en avons reçus et Dieu continue à nous en attribuer au fil des jours pour faire vivre le monde. Nous n’avons jamais fini de recevoir les dons de Dieu. Mais dans sa largesse infinie il ne nous les donne pas seulement pour nous-mêmes. Les fruits doivent se ressentir au cœur de notre monde en nos frères et sœurs.
Dans notre vie d’Eglise, de Peuple de Dieu, combien de personnes, frères et sœurs en Jésus-Christ, n’avons-nous pas rencontrés qui ont pris peu à peu des dimensions insoupçonnées ! Je me souviens de cet homme célibataire, 45 ans, mécanicien de son état, qui, un jour, est interpellé par son Evêque : « Tu n’as jamais pensé à être diacre ? » « Jamais ! » Et puis son Evêque a poussé plus loin : « Et puis, tu sais, tu pourrais même être prêtre ! » Interloqué, Xstian ! Il a été ordonné à 53 ans et est depuis ce temps Curé en Catalogne comme un poisson dans l’eau. Avait-il les talents nécessaires ? On l’a aidé à le découvrir et il ne cesse de grandir dans cet amour des gens qui lui sont confiés. Mais il a fallu quelques personnes capables de lui dire : « Oui, tu peux ! » Les talents se découvrent rarement tout seul.
« Tends ta main au pauvre », tel est le thème de cette journée mondiale des pauvres voulue par notre pape François. Oui, tends ta main à celui qui a besoin de prendre confiance en lui-même, aide-le à mettre en pratique tous les talents qui sont les siens. Bien sûr, il faut les services d’urgence, il faut procurer à manger et à vivre. Mais il faut aussi des personnes qui soient capables de dire à quelqu’un : « Mets-toi en mouvement. Tu peux devenir un homme, une femme responsable. » Cela demande un accompagnement : « Tends ta main au pauvre ! » Pendant des années j’ai accompagné la Fraternité Chrétienne des Personnes Malades et Handicapées. Quelle merveille quand une personne handicapée arrive à prendre sa vie en main, à penser aux autres et à les aider à grandir. Des talents, des richesses d’amitié, d’amour, de solidarité se déploient alors. Combien de fois n’ai-je pas chanté en moi-même : « Merveille que fait le Seigneur ! » Mais il faut faire confiance à la puissance de l’amour. Il faut croire en la puissance de l’humanité.
Il est temps de croire en l’homme, image de Dieu, reflet des talents de Dieu Créateur et Sauveur. Les personnes que nous côtoyons sont souvent bien plus capables qu’on ne le croit. Mais il faut croire en eux et leur rendre la confiance. Le Seigneur leur dit comme à nous : « Allez vas-y ! Tu en as les talents, les qualités nécessaires. » Et le miracle peut alors s’opérer. Merci, Seigneur, de nous donner cet esprit créateur que tu n’as cessé de mettre en pratique pour nous-mêmes. Et en ce jour, j’entends l’interpellation : « Tends ta main au pauvre ». Il mettra en œuvre la richesse des dons de Dieu.
Dieu nous a créés libres et raisonnables. Libres, oui, libres de faire ce que nous voulons de ses dons, libres de les mettre au service ou de les enterrer. Il ne force pas, mais il demande tout de même des comptes. Nous sommes des gestionnaires des dons de Dieu et Il nous demande de faire de temps en temps le bilan. Vous savez, ces examens de conscience, ces temps de pause que nous nous accordons pour faire retour sur nous-mêmes ne sont pas des temps perdus, bien au contraire. Ils peuvent nous rendre lucides sur nous-mêmes. Le temps passé avec un accompagnateur qui nous connait bien et à qui on peut tout dire est un temps précieux. Il devient moment privilégié sous le regard de Dieu. Des talents, nous en avons reçus et Dieu continue à nous en attribuer au fil des jours pour faire vivre le monde. Nous n’avons jamais fini de recevoir les dons de Dieu. Mais dans sa largesse infinie il ne nous les donne pas seulement pour nous-mêmes. Les fruits doivent se ressentir au cœur de notre monde en nos frères et sœurs.
Dans notre vie d’Eglise, de Peuple de Dieu, combien de personnes, frères et sœurs en Jésus-Christ, n’avons-nous pas rencontrés qui ont pris peu à peu des dimensions insoupçonnées ! Je me souviens de cet homme célibataire, 45 ans, mécanicien de son état, qui, un jour, est interpellé par son Evêque : « Tu n’as jamais pensé à être diacre ? » « Jamais ! » Et puis son Evêque a poussé plus loin : « Et puis, tu sais, tu pourrais même être prêtre ! » Interloqué, Xstian ! Il a été ordonné à 53 ans et est depuis ce temps Curé en Catalogne comme un poisson dans l’eau. Avait-il les talents nécessaires ? On l’a aidé à le découvrir et il ne cesse de grandir dans cet amour des gens qui lui sont confiés. Mais il a fallu quelques personnes capables de lui dire : « Oui, tu peux ! » Les talents se découvrent rarement tout seul.
« Tends ta main au pauvre », tel est le thème de cette journée mondiale des pauvres voulue par notre pape François. Oui, tends ta main à celui qui a besoin de prendre confiance en lui-même, aide-le à mettre en pratique tous les talents qui sont les siens. Bien sûr, il faut les services d’urgence, il faut procurer à manger et à vivre. Mais il faut aussi des personnes qui soient capables de dire à quelqu’un : « Mets-toi en mouvement. Tu peux devenir un homme, une femme responsable. » Cela demande un accompagnement : « Tends ta main au pauvre ! » Pendant des années j’ai accompagné la Fraternité Chrétienne des Personnes Malades et Handicapées. Quelle merveille quand une personne handicapée arrive à prendre sa vie en main, à penser aux autres et à les aider à grandir. Des talents, des richesses d’amitié, d’amour, de solidarité se déploient alors. Combien de fois n’ai-je pas chanté en moi-même : « Merveille que fait le Seigneur ! » Mais il faut faire confiance à la puissance de l’amour. Il faut croire en la puissance de l’humanité.
Il est temps de croire en l’homme, image de Dieu, reflet des talents de Dieu Créateur et Sauveur. Les personnes que nous côtoyons sont souvent bien plus capables qu’on ne le croit. Mais il faut croire en eux et leur rendre la confiance. Le Seigneur leur dit comme à nous : « Allez vas-y ! Tu en as les talents, les qualités nécessaires. » Et le miracle peut alors s’opérer. Merci, Seigneur, de nous donner cet esprit créateur que tu n’as cessé de mettre en pratique pour nous-mêmes. Et en ce jour, j’entends l’interpellation : « Tends ta main au pauvre ». Il mettra en œuvre la richesse des dons de Dieu.
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