Dimanche 21 avril 2019 - Pâques (année C)

Messe à l'église, La Chapelle Saint Mesmin, 10h30


Equipe liturgique :  Sylvie Samat, Luc Veillon
Accès au lectures du jour

Obsèques :  


Intentions demandées :  

Mme Josefa MUNOZ

Prière universelle :

En ce jour de Pâques rappelons nous que Jésus est vivant
Pour que tous les baptisés de la vigile pascale trouvent joie et soutien au sein de la communauté chrétienne tout au long de leur chemin de foi,
prions le Seigneur.

En ce jour de Pâques rappelons nous que Jésus est vivant
Pour que l’Eglise, témoin du Christ ressuscité au milieu des hommes, sache se faire proche de chacun et puisse trouver les mots et les attitudes pour témoigner de la bonne nouvelle de Pâques,
prions le Seigneur.

En ce jour de Pâques rappelons nous que Jésus est vivant
Pour que les médecins et humanitaires présents dans les zones de combat, qui risquent leur vie pour se mettre au service des autres, ne doutent pas de la beauté de l’humanité;
prions le Seigneur.

En ce jour de Pâques rappelons nous que Jésus est vivant
Pour qu’en ce jour ton Esprit de tendresse et de paix apaise les familles divisées, désunies ou meurtries,
prions le Seigneur.

En ce jour de Pâques rappelons nous que Jésus est vivant
Pour que tous ceux qui souffrent et en particulier les chrétiens persécutés à cause de leur foi et les personnes seules et abandonnées ressentent en leur cœur la joie de Pâques,
prions le Seigneur.

Homélie de Louis Raymond (MSC)

Voulons-nous vraiment ce matin, emboiter le pas des femmes de Jérusalem ? Nous y serons en bonne compagnie : Pierre et Jean seront là qui auront couru voir la merveille à laquelle ils n’avaient pas eu l’audace de croire. Et, avec elles et avec eux, nous pénétrerons dans ce mystère qui est le centre de notre vie de chrétiens. Car, comme nous dit St Paul, si le Christ n’est pas ressuscité, notre foi est vaine. Mais ce jour de Pâques est là pour nous permettre de refaire ce chemin de foi qui nous est proposé, ce chemin de foi qu’ont fait les nouveaux baptisés de cette belle nuit de Pâques. Oui, nous devons, comme Pierre et Jean, interpelés par les femmes, nous laisser déplacer, nous laisser déranger pour aller voir le tombeau vide, pour croire au Ressuscité. Cette foi, nous ne pouvons pas l’avoir vraiment si nous ne nous laissons pas interroger, interpeler, chambouler au plus profond de nous-mêmes. Où sera-t’il ce tombeau vide pour nous aujourd’hui ? Où sera-t’il le Ressuscité d’entre les morts ? Où pourrons-nous le reconnaître ?
Pendant les jours qui suivent la Pâques, les Apôtres vont cheminer avec lui sur la route vers Emmaüs et pétris des Ecritures,  ils le reconnaîtront à la fraction du pain. N’est-ce pas là que nous aussi, nous le reconnaîtrons ? Ils vont aussi s’enfermer en communauté, bien sûr dans la peur, mais aussi dans une vague d’espérance. N’est-ce pas là, dans la communauté, que nous aussi, nous allons reconnaître le ressuscité ? Et au Cénacle ils seront enfermés avec Marie, sa Mère et notre Mère et ils recevront l’Esprit Saint qui les enverra baptiser toutes les nations.
Trois lieux ou trois évènements où, nous aussi, nous pouvons reconnaître le Christ Ressuscité. La fraction du Pain, c’est ce que nous faisons ce matin comme tous les dimanches matins, jour du Seigneur qui nous est donné pour partager le plus précieux des cadeaux : le Corps du Ressuscité. Oui, comme les disciples, nous pouvons découvrir les Ecritures et partager le Pain de la Vie. C’est notre chance. On dit que l’eucharistie, et le Concile Vatican II nous l’a rappelé, est centrale dans notre foi et qu’elle fait l’Eglise. Nous avons la chance d’avoir rencontré Jésus sur notre route et il nous a invités à partager le Pain de la Vie pour que nous puissions vivre pleinement de sa Parole et de sa Vie. Profitons-nous suffisamment de cette invitation qui nous est faite.
Et puis les Apôtres, marqués par la peur, se retrouvent ensemble. Ils verrouillent même les portes. C’est une communauté qui n’a pas oublié ce que le Seigneur a été pour elle. La communauté des croyants, voilà un des lieux où se manifeste le Ressuscité. C’est une communauté qui a peur, mais qu’importe, ils sont là ces Apôtres pour se réconforter, pour s’assister les uns les autres. Dans une Eglise qui porte aujourd’hui bien des peurs, dans une Eglise qui fait l’expérience de la honte devant les forfaits de certains, il nous faut savoir serrer les coudes, se rencontrer pour se réconforter et prendre les moyens de changer nos vies et nos manières trop humaines de comprendre et de vivre. Il n’est pas le moment de déserter. Oh non ! Il est temps de voir dans notre communauté le visage du Crucifié Ressuscité. Oui, renforçons les liens de nos communautés chrétiennes. La communauté est le lieu du Ressuscité. Et même si parfois nous avons l’impression qu’elle ressemble au tombeau, courons vers elle et nous découvrirons les linges pliés, signe que le Christ peut faire de la mort des promesses de vie.
Et puis, même si nos portes sont verrouillées, nous savons que le Christ viendra avec son Esprit Saint pour nous faire sortir et nous envoyer. L’ayant découvert Vivant, Ressuscité, nous irons l’annoncer à toutes les nations et les baptiser au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Car la leçon que nous recevons ce matin c’est que le Christ ressuscité nous presse d’aller au monde, d’aller proposer cette Bonne Nouvelle : Christ est Ressuscité, Alleluia ! Le Chrétien qui croit à la Résurrection est forcément un missionnaire, un envoyé vers toutes les périphéries existentielles comme le dit notre Pape François. Nous n’avons plus peur : le Christ est ressuscité et nous avec lui. C’est cela la Bonne Nouvelle.
Seigneur Jésus, ta résurrection est promesse de notre propre résurrection. Fais de nous de véritables témoins de ton action au cœur du monde, au cœur des hommes et femmes de ce temps. Aide-nous à crier à tue-tête :
OUI, LE CHRIST EST RESSUCITE ! ALLELUIA ! IL EST VRAIMENT RESSUSCITE !

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