Dimanche 24 février 2019 - 7° dimanche ordinaire (année C)
Messe à l'église de La Chapelle Saint Mesmin, 10h30
Equipe liturgique : Christine Rouzioux, Teddy Begue
Accès au lectures du jour
Michel BRENDER
François AQUILINO
Seigneur, tu connais les intentions qui animent chaque Homme, qu’il soit responsable d’un pays, d’une organisation, d’une entreprise, d’une association, d’une communauté ou tout simplement de sa famille.
Nous te prions d’y semer le sens du bien commun, de l’équité et du respect mutuel.
Le Seigneur pardonne toutes tes offenses et te guérit de toute maladie
Seigneur, tu connais les fragilités des hommes d’aujourd’hui, qu’elles soient physiques, psychologiques ou spirituelles.
Nous te prions de veiller à ce que chacun voit en l’autre une personne qui a besoin d’être aimée et pardonnée.
Le Seigneur nous a donné son fils, être spirituel qui donne la vie.
Seigneur, tu connais tout le potentiel de développement de l’être humain, au-delà de ses capacités physiques et intellectuelles.
Nous te prions de convertir tous ceux qui sont trop attachés à la Terre pour leur faire approcher le Royaume du Ciel.
Le Seigneur nous commande d’aimer nos ennemis
Seigneur, tu vois dans notre Assemblée des hommes et des femmes qui ne se parlent pas, qui s’opposent ou médisent les uns des autres.
Nous te prions de nous laisser émouvoir par ta miséricorde pour apprendre à aimer comme tu nous aimes.
C’est vrai que l’Evangile d’aujourd’hui, comme notre devise nationale, résonne de façon particulière dans le climat actuel où la haine se déchaîne, où les mots deviennent des armes redoutables, où les pavés et autres projectiles tiennent lieu d’arguments, où les menaces de mort sont brandies sans aucune retenue et les dégradations font mal à tant de personnes. « Aimez vos ennemis, faîtes du bien à ceux qui vous maudissent ! » Vivez en liberté, à égalité les uns avec les autres, en fraternité renouvelée… Chrétiens aujourd’hui, ne nous laissons pas embarquer dans ce climat de haine. Notre prière, nos rencontres doivent se renouveler, se purifier de tout ce poids de mépris, de suspicion, de mauvais regard sur l’autre. Notre Dieu est le Dieu d’amour. La vie de tout homme compte pour lui et il nous redit fortement qu’elle a une égale dignité. Réagissons en tant que chrétiens devant ce déferlement. Nous n’avons pas le droit de laisser notre communauté humaine s’entredéchirer ainsi. Je suis heureux que des chrétiens veuillent prendre la parole, donner la parole à ceux et celles que l’on n’entend pas, que l’on ne voit pas.
Car enfin la vraie révolution que Dieu nous propose est celle de l’Amour. Aimez votre prochain, le plus proche, mais aussi celui qui semble votre ennemi. Ne laissez jamais envahir votre cœur par la haine. Et combattez avec force tout ce qui peut mener à l’exclusion, au rejet, au jugement sans appel. Qu’est ce qui peut bien habiter le cœur de celles et ceux qui méprisent l’autre et l’excluent ? Ceux qui taguent les murs par des mots pleins de haine. Je prie pour eux afin que le Christ, le modèle de l’amour gratuit, puisse habiter leur cœur. Qu’ils se laissent toucher par lui et qu’ils acceptent ce message d’amour et de paix. Je prie pour les victimes désemparées, indignées. Je dis à certains : « Cessez de souffler sur les braises de la haine ! Vous faîtes ressortir ce qu’il y a de pire dans le cœur de l’homme ! » Lundi, quand je préparais cette homélie, je venais d’entendre à la messe l’histoire d’Abel et Caïn. Et oui Caïn n’a pas supporté qu’Abel soit préféré et le moyen qu’il a trouvé est de l’éliminer. Et à Dieu qui lui demande des comptes, il répond : « Est-ce que je suis le gardien de mon frère ? » Oui, nous sommes les gardiens de notre frère, de tous nos frères et sœurs en humanité. Nous sommes tous solidaires de cette humanité diverse et complexe. Nous ne pouvons pas nous laver les mains devant ce qui se passe dans le monde.
Sœurs et frères, nous sommes embarqués, tous, dans ce même bateau qu’est notre humanité et nous savons bien que si un membre du corps souffre, le corps tout entier est endolori. Nous avons mal à notre humanité quand les hommes et femmes se déchirent, quand les valeurs humaines disparaissent ou sont mises au service de la haine et de l’exclusion. Oui, nous avons mal et en même temps nous avons le meilleur remède : l’Amour que le Seigneur met au cœur de l’homme. Soyons les témoins de cet amour inconditionnel dont Dieu en Jésus-Christ nous donne le parfait exemple. Suivons avec attention celles et ceux qui continuent à croire que cet amour est possible, celles et ceux qui continuent à vouloir créer du lien entre les hommes. Nos mouvements et associations, notre Eglise peuvent jouer ce rôle-là. N’hésitons pas à les rejoindre dans l’effort sui est le leur.
Seigneur, toi qui, en ton Fils, as fait l’expérience douloureuse de la haine des hommes, donne-nous le courage, la force d’aimer même ceux qui ne nous aiment pas. Fais de nous les témoins d’un amour qui ne fait pas de différence, mais qui va vers tous avec le même élan. Mets au cœur de l’homme d’aujourd’hui le désir de faire vivre la concorde et la paix et de faire grandir la justice afin qu’une vraie fraternité s’instaure partout où la haine risque de surgir. Toi, le Dieu d’Amour, donne-nous de vivre comme ton Fils, tout donnés en toi au service de l’homme. AMEN !
Equipe liturgique : Christine Rouzioux, Teddy Begue
Accès au lectures du jour
Obsèques :
Patrick BERNARDIntentions demandées :
Chantal GUERINMichel BRENDER
François AQUILINO
Prière universelle :
Le Seigneur rendra à chacun selon sa justice et sa fidélitéSeigneur, tu connais les intentions qui animent chaque Homme, qu’il soit responsable d’un pays, d’une organisation, d’une entreprise, d’une association, d’une communauté ou tout simplement de sa famille.
Nous te prions d’y semer le sens du bien commun, de l’équité et du respect mutuel.
Le Seigneur pardonne toutes tes offenses et te guérit de toute maladie
Seigneur, tu connais les fragilités des hommes d’aujourd’hui, qu’elles soient physiques, psychologiques ou spirituelles.
Nous te prions de veiller à ce que chacun voit en l’autre une personne qui a besoin d’être aimée et pardonnée.
Le Seigneur nous a donné son fils, être spirituel qui donne la vie.
Seigneur, tu connais tout le potentiel de développement de l’être humain, au-delà de ses capacités physiques et intellectuelles.
Nous te prions de convertir tous ceux qui sont trop attachés à la Terre pour leur faire approcher le Royaume du Ciel.
Le Seigneur nous commande d’aimer nos ennemis
Seigneur, tu vois dans notre Assemblée des hommes et des femmes qui ne se parlent pas, qui s’opposent ou médisent les uns des autres.
Nous te prions de nous laisser émouvoir par ta miséricorde pour apprendre à aimer comme tu nous aimes.
Homélie de Louis Raymond (MSC)
En ce lundi matin où j’ouvre Prions en Eglise pour commencer à prévoir cette homélie, j’ai devant moi la lettre qu’a envoyée Mgr Laurent PERCEROU, Evêque de Moulins à propos des violences et du climat délétère qui règne dans notre pays. Il s’adresse plus spécialement à nos frères Juifs et leur redit sa solidarité, la solidarité de la Communauté chrétienne. Je connais assez bien Laurent PERCEROU et je comprends bien quelle est sa réaction. Il ne part pas spécialement de l’Evangile, mais de notre devise nationale : « Liberté, égalité, fraternité ». Car une vraie réflexion sur l’homme nous fera toucher bien des passages de l’Evangile.C’est vrai que l’Evangile d’aujourd’hui, comme notre devise nationale, résonne de façon particulière dans le climat actuel où la haine se déchaîne, où les mots deviennent des armes redoutables, où les pavés et autres projectiles tiennent lieu d’arguments, où les menaces de mort sont brandies sans aucune retenue et les dégradations font mal à tant de personnes. « Aimez vos ennemis, faîtes du bien à ceux qui vous maudissent ! » Vivez en liberté, à égalité les uns avec les autres, en fraternité renouvelée… Chrétiens aujourd’hui, ne nous laissons pas embarquer dans ce climat de haine. Notre prière, nos rencontres doivent se renouveler, se purifier de tout ce poids de mépris, de suspicion, de mauvais regard sur l’autre. Notre Dieu est le Dieu d’amour. La vie de tout homme compte pour lui et il nous redit fortement qu’elle a une égale dignité. Réagissons en tant que chrétiens devant ce déferlement. Nous n’avons pas le droit de laisser notre communauté humaine s’entredéchirer ainsi. Je suis heureux que des chrétiens veuillent prendre la parole, donner la parole à ceux et celles que l’on n’entend pas, que l’on ne voit pas.
Car enfin la vraie révolution que Dieu nous propose est celle de l’Amour. Aimez votre prochain, le plus proche, mais aussi celui qui semble votre ennemi. Ne laissez jamais envahir votre cœur par la haine. Et combattez avec force tout ce qui peut mener à l’exclusion, au rejet, au jugement sans appel. Qu’est ce qui peut bien habiter le cœur de celles et ceux qui méprisent l’autre et l’excluent ? Ceux qui taguent les murs par des mots pleins de haine. Je prie pour eux afin que le Christ, le modèle de l’amour gratuit, puisse habiter leur cœur. Qu’ils se laissent toucher par lui et qu’ils acceptent ce message d’amour et de paix. Je prie pour les victimes désemparées, indignées. Je dis à certains : « Cessez de souffler sur les braises de la haine ! Vous faîtes ressortir ce qu’il y a de pire dans le cœur de l’homme ! » Lundi, quand je préparais cette homélie, je venais d’entendre à la messe l’histoire d’Abel et Caïn. Et oui Caïn n’a pas supporté qu’Abel soit préféré et le moyen qu’il a trouvé est de l’éliminer. Et à Dieu qui lui demande des comptes, il répond : « Est-ce que je suis le gardien de mon frère ? » Oui, nous sommes les gardiens de notre frère, de tous nos frères et sœurs en humanité. Nous sommes tous solidaires de cette humanité diverse et complexe. Nous ne pouvons pas nous laver les mains devant ce qui se passe dans le monde.
Sœurs et frères, nous sommes embarqués, tous, dans ce même bateau qu’est notre humanité et nous savons bien que si un membre du corps souffre, le corps tout entier est endolori. Nous avons mal à notre humanité quand les hommes et femmes se déchirent, quand les valeurs humaines disparaissent ou sont mises au service de la haine et de l’exclusion. Oui, nous avons mal et en même temps nous avons le meilleur remède : l’Amour que le Seigneur met au cœur de l’homme. Soyons les témoins de cet amour inconditionnel dont Dieu en Jésus-Christ nous donne le parfait exemple. Suivons avec attention celles et ceux qui continuent à croire que cet amour est possible, celles et ceux qui continuent à vouloir créer du lien entre les hommes. Nos mouvements et associations, notre Eglise peuvent jouer ce rôle-là. N’hésitons pas à les rejoindre dans l’effort sui est le leur.
Seigneur, toi qui, en ton Fils, as fait l’expérience douloureuse de la haine des hommes, donne-nous le courage, la force d’aimer même ceux qui ne nous aiment pas. Fais de nous les témoins d’un amour qui ne fait pas de différence, mais qui va vers tous avec le même élan. Mets au cœur de l’homme d’aujourd’hui le désir de faire vivre la concorde et la paix et de faire grandir la justice afin qu’une vraie fraternité s’instaure partout où la haine risque de surgir. Toi, le Dieu d’Amour, donne-nous de vivre comme ton Fils, tout donnés en toi au service de l’homme. AMEN !
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