Dimanche 22 juillet 2018 : 16° dimanche ordinaire (année B)

Messe à Chaingy, 10h30
Equipe liturgique : Gérard Moreau

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Obsèques :  


Intentions demandées :  


Prière universelle :

Seigneur , Tu vois l’état de notre terre :
Toi , le bon Pasteur , guide nos gouvernants dans leurs prises de décisions pour qu’elles contribuent à l’avènement d’un monde en PAIX , respectueux de l’homme et de l’environnement .

Seigneur , Tu connais ton Eglise :
Toi , le bon Pasteur , suscite des vocations pour que ta présence rayonne partout dans le monde .
A la demande du Pape François , prions pour nos Prêtres en exercice .

Seigneur , Tu connais la misère des hommes qui souffrent de l’exil , de l’exclusion , de la maladie , de la pauvreté :
Toi , le bon Pasteur , soutiens la fraternité universelle , pour qu’ils retrouvent l’espérance .

Seigneur , Tu connais les besoins de notre communauté :
Toi , le bon Pasteur , que Ta présence soit pour nous tous , source d’élan pour témoigner de notre foi.

Homélie du Père Louis, MSC 

Nous sortons d’un de ces phénomènes de foules compactes, agglutinées ; des foules en liesse parce que la France est championne du monde de football. C’est beau quand les foules se rassemblent et se trouvent tout-à-coup unies dans une grande fraternité autour d’un symbole, en l’occurrence le drapeau de la France. Mais après l’euphorie bien légitime, la joie qui a éclaté partout, il faut retrouver un peu de calme et de sérénité. Je suis sûr que les acteurs de cet exploit eux-mêmes doivent apprécier ces moments de bonheur qu’ils partagent avec leurs épouses, leurs enfants, leurs amis.
« Venez à l’écart et reposez-vous ! » Cet appel du Christ à ses apôtres éprouvés par ces foules qui le suivent sans cesse nous est lancé à nous aussi. Laissez les foules, isolez-vous un moment pour retrouver votre tonus, pour reprendre à votre compte un certain nombre de choses que vous avez oubliées et qui sont importantes dans la vie, pour votre vie. Le temps d’été est certainement pour beaucoup un temps favorable. Se retirer des préoccupations quotidiennes pour donner un peu de temps à ce que nous avons négligé pendant des mois est certainement bénéfique. Se retrouver soi-même alors que nous nous sommes laissés disperser par tant et tant de soucis est une bonne perspective. S’arrêter au détour d’un chemin pour admirer cette belle nature est un moment vivifiant. Prendre son bâton de pèlerin pour parcourir des sentiers un peu secrets et découvrir tout-à-coup un spectacle tout nouveau, une petite chapelle dans un vallon, un bel arbre noueux à souhait, le filet d’eau d’un petit ruisseau ou rencontrer celle ou celui qui, comme vous, est en recherche de lui-même, voilà qui nous permet de « revivre ». Entrer dans une église de campagne ou dans une cathédrale, visiter un monastère ou faire l’expérience de cette hospitalité religieuse qui ne se dément jamais, permet de retourner à l’essentiel et de redécouvrir la joie du Don de la foi que le Seigneur nous a fait.
La sagesse de l’Eglise, c’est de montrer que nous sommes tous enracinés dans le Christ et que nous ne devons pas oublier ces racines, mais c’est aussi toujours nous appeler à la mission. Disciples et missionnaires, nous dit le Pape François. Ce temps du repos dans le Christ ne nous éloigne pas de la Mission qui nous est confiée. Au contraire, nous sommes confortés pour rencontrer le Seigneur et nos frères et sœurs. Le missionnaire est quelqu’un de profondément ancré en Christ pour rencontrer en vérité ses frères et sœurs. Vous voyez, pendant mes vacances j’aime bien fouiller dans les vieux papiers jaunis que nous a laissés Maman et je suis tombé sur une notice concernant une de mes tantes que je n’ai pas connue car je n’étais pas né. Elle était religieuse de saint Joseph d’Annecy, missionnaire en Inde. Bien sûr, les mots ont un peu vieilli, les réalités humaines ont changé, mais la réalité reste intacte. Pour être missionnaire il faut être « vissé » sur le Christ, « soudé » à lui. Et je pensais en moi-même : c’est grâce à ces âmes généreuses qu’aujourd’hui nous recevons, à Issoudun par exemple, ces jeunes missionnaires qui viennent de là-bas. En lisant ces lignes concernant Sœur Sainte Claire, j’ai beaucoup pensé à Sébastien et Martin, msc comme moi, qui oeuvrent aujourd’hui au pèlerinage d’Issoudun. Martin me disait, il y a quelques jours : « J’ai répondu à l’appel de venir en France parce que je suis missionnaire et que je ne voulais pas tomber dans le travers de beaucoup de prêtres en Inde qui sont adulés par leur peuple et qui s’embourgeoisent. » Merci à Sœur Sainte Claire d’avoir eu le courage de quitter la Savoie, il y a plus d’un siècle,  pour aller vivre et mourir au milieu de ces hommes et femmes du bout du monde à cause de Jésus et de l’Evangile.
Seigneur Jésus, la mission que tu confies à tout baptisé nous presse à agir pour le bien du Peuple que tu aimes. Tu veux que nous nous donnions entièrement pour que tout homme, toute femme sache qu’ils sont aimés de toi. Permets que nous comprenions que nous ne pouvons être missionnaires sans être tes disciples, sans nous retirer parfois pour réfléchir et prier. Donne-nous le courage de prendre du temps pour nous former et nous informer, pour vivre en ta présence. Donne-nous le goût d’être à la fois tes disciples dans la prière et la méditation et les ardents missionnaires de ton amour pour tous les hommes. AMEN !

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