Dimanche 1 juillet 2018 - 13° dimanche ordinaire (année B)

Messe au centre paroissial Espace Jean-Paul II, 25 rue du parc à  La Chapelle Saint Mesmin, 10h30
Equipe liturgique : Jacqueline Gentils, Sylvie Bargain


Accès au lectures du jour

Obsèques :  

Mme Gisèle VAMPOUCHE (célébration à Ingré)

Intentions demandées :  

André NAYRAC

Prière universelle :

En union avec notre Pape François : pour tous les prêtres et en particulier pour les prêtres qui souffrent de la fatigue et de la solitude dans leurs activités pastorales, pour qu’ils soient aidés et consolés par l’amitié du Seigneur et leurs frères, ensemble prions.

Dieu tu es le Dieu de la vie.  Pour les mourants et qui ceux qui les accompagnent, pour les malades supportant la souffrance,  l’isolement et le désespoir, ensemble prions.

Nos enfants ont fait de nombreuses découvertes durant cette année ainsi ils ont grandi en intelligence et dans leur vie de foi Ils seront bientôt en vacances.
Qu’avec eux à travers le temps libre, la contemplation de la nature, les rencontres avec les autres et la prière, nous approfondissions  notre foi en Jésus Christ qui nous révèle que Dieu est le Dieu de la vie.
Ensemble prions.

Homélie du Père Louis (MSC)  

« Dieu n’a pas fait la mort. Il ne se réjouit pas de voir mourir des êtres vivants ». Cette phrase du livre de la Sagesse, je l’ai souvent dans mon cœur lorsque je vois des familles en deuil, quand j’accompagne des frères et sœurs en humanité, jeunes et qui seraient tellement utiles encore pour les proches. Et je pense à tous ces gens qui se jettent sur nos côtes ou qui meurent en mer en ce moment… Cette humanité que nous formons est-elle celle que Dieu a voulue ? Ou en avons-nous créé une autre qui n’a rien à voir avec l’idée créatrice de Dieu ? Qu’est-ce qui est en train de tuer aujourd’hui ? n’est-ce pas l’égoïsme de l’homme ? N’est-ce pas le non-respect de la dignité de l’homme, de tout homme quel qu’il soit ?
Dans le journal local, ces jours ci, on parlait de tous les cancers qui étaient évitables, ceux qui viennent du tabac, de l’alcool, de la drogue, de notre manière de vivre, de manger, d’agir. Bien sûr nous sommes mortels, mais la mort à n’importe quel âge ne serait donc pas inéluctable. Mais il faudrait en prendre les moyens et nous savons que ces moyens sont à la portée des hommes s’ils le veulent bien collectivement. Mais oui, il faudrait changer de mode de vie et cela ne nous engage guère.
Dieu n’a pas fait la mort, mais il la permet et quand elle survient, il nous donne les moyens de vivre. Il nous rappelle que nous ne sommes pas faits pour la mort, mais bien pour la vie. Jaïre a vu sa fille, toute jeune, mourir. Le Christ va lui rendre la vie. C’est toute la promesse de vie qui est contenue dans cet épisode de l’Évangile. Et il est vrai que nous avons à méditer et à ruminer ce texte. Il y a quelques jours nous avons accompagné une famille lors du passage vers la Vie du fils de 16 ans. Ce fut un moment rare de communion. Les gens qui étaient là étaient sans doute bien éloignés de l’Église et pourtant quelle sérénité rare ! Ce jeune était atteint d’une maladie depuis l’âge de 6 ans. Les séjours à l’hôpital ont été fréquents. « Il s’y sentait bien », à t’on dit. Il est allé au Collège autant qu’il l’a pu et son professeur me disait : « Il était une force pour les autres ! »  Sa Maman qui ne l’a pas quitté a demandé pour lui le baptême deux jours avant qu’il meurt et Bernadette, l’aumônière de l’Hôpital a versé l’eau du baptême sur son front et l’a baptisé. Sa Maman est restée là, main sur le cœur de son enfant et elle disait : « J’ai entendu battre son cœur, j’ai entendu son souffle jusqu’au dernier moment. Les battements de son cœur et son souffle sont passés en moi et je sais qu’il vit maintenant en moi ! » Son Papa, lui, me disait : « Sa vie a été trop courte, mais quelle chance d’avoir eu un fils comme lui ! » Et son petit frère qui est venu me dire en tapant dans sa main que ce que j’ai dit comme homélie c’était vraiment çà la vie de son frère.
Je pensais à cet épisode en lisant le texte de l’Évangile d’aujourd’hui. Je ne suis pas Jésus et l’équipe d’accompagnement des familles en deuil non plus, mais nous pouvons ensemble aider à vivre. Nous n’avons pas ressuscité Andy, mais nous avons permis à des personnes très diverses et parfois bien loin de l’Église d’entendre une parole d’espérance qui les accompagne là où elles sont. J’ai eu cette impression forte ce jour-là que nous étions en plein dans le synode diocésain avec ses consultations et ses visitations. Lorsque nous portons la peine et l’espérance des hommes, nous les aidons à devenir des vivants et nous sommes les témoins du Vivant par excellence, JC.
Jésus s’est laissé attendrir par Jaïre, le père éploré. Mais il en profite pour nous dire vraiment qui il est ; il est le Vivant. Il continue aujourd’hui à nous dire et à dire à tous ceux qui souffrent et pleurent : « Je te le dis : lève-toi ! » Nous ne sommes pas faits pour les vieux divans. Nous sommes faits pour vivre et faire vivre et je crois que c’est cela que le monde attende de nous. Nous pouvons donner du dynamisme à ce monde, à ces gens éplorés, à ces gens secoués par la vie, anéantis parfois. Si l’Église a une mission c’est  bien de dire et redire que nous sommes faits pour vivre, pour être des vivants.
Seigneur Jésus, toi le Vivant, le Ressuscité, tu nous entraines sur la route de la vie. Fais de nous les témoins de ta résurrection. Que ton Esprit d’Amour coule dans nos veines pour vivifier le monde. Avec toi nous serons capables de dire à celles et ceux que nous côtoyons : « Je te le dis, lève-toi ! » Et nous marcherons avec eux jusqu’en ta résurrection. AMEN

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Dimanche 17 octobre 2021 - 29eme dimanche ordinaire (année B)