Dimanche 7 janvier 2018 - Epiphanie (année B)

Messe au centre paroissial Espace Jean-Paul II, 25 rue du parc à  La Chapelle Saint Mesmin, 10h30
Equipe liturgique : Jacqueline Gentils, Sylvie Bargain
Accès au lectures du jour

Intentions demandées :  

Jean Michel BINET - St Jean Baptiste
Marie Arlette ROBERT de La Chapelle, obsèques célébrées à Ormes
Gisèle MOUNAUD - Saint Ay.

Prière universelle :

Que le Seigneur fasse paraître son jour sur son Eglise pour qu’elle marche vers la Lumière du Seigneur guidée par son étoile.
Que le Seigneur fasse paraître son jour sur notre diocèse mobilisé pour vivre le Synode.

Que le Seigneur fasse paraître son jour sur ceux et celles qui détiennent un pouvoir, tout particulièrement sur les hommes et  les femmes d’Etas qui nous gouvernent.
Que le Seigneur fasse paraître son jour sur les peuples qui n’arrivent pas à s’entendre et le cherchent dans la nuit.

Que le Seigneur fasse paraître son jour sur les pauvres qui appellent et qui sont sans recours.
Que le Seigneur fasse paraître son jour sur les membres de notre communauté qui en ce début d’année quitte provisoirement l’église paroissiale  pour se réinstaller dans des conditions plus précaires au centre Jean Paul II.

Homélie (P. Louis Raymond) :

Le Seigneur se manifeste aux nations, à toutes les nations. Son étoile est pour tous les peuples. Nous le savons depuis longtemps, mais pour le Peuple de Dieu en attente du Messie, c’était beaucoup moins clair que cela. Ils attendaient un Messie qui venait pour eux, le Peuple élu. Ils ne pensaient sans doute pas que ce Messie serait là pour toutes les nations et que tout homme, de toute race, serait appelé à ce salut. Dieu le veut universel, mais le Peuple Elu le veut pour lui. Or la manifestation du Christ est pour toutes les nations qui seront appelées à suivre l’étoile et ces rois mages, dont on ne sait pas grand-chose représentent ces nations qui viennent faire allégeance à ce Messie qui vient sous la forme d’un enfant.
Oui, la fête de l’Epiphanie est la fête de la Mission universelle. Le Christ est né à Bethléem, mais son message est pour tous les hommes, de tous les temps, de tous les pays. Rien ne peut contraindre ce message à rester confiné. Le Christ est venu pour tous les hommes de la terre. Prenons conscience de cette universalité du message évangélique. Nous le constatons très fortement en ce moment. Nous qui pensions être les champions de la vie chrétienne, nous qui nous disions que la France est la fille aînée de l’Eglise, nous voyons bien que le centre de la chrétienté s’est déplacé. Notre Pape est Argentin et la vie de l’Eglise vient du Sud. Les rois mages représentent tous les peuples. Rome n’est plus le seul centre de la chrétienté. Prenons conscience que nous ne pouvons rester entre nous.
Un message universel, celui que le Christ livre à Noël. Il est venu pour tous les hommes. Je ne sais si vous avez entendu les messages du Pape François à Noël. Les journaux télévisés et autres ont dit que c’était un message très politique et j’entends d’ici ceux et celles qui sont prêts à le renvoyer à la sacristie. Mais est-ce un message politique que de rappeler l’urgence de l’accueil des réfugiés, l’urgence de la paix, l’urgence de prendre en compte toutes les personnes sur cette terre ? Oui, si la politique est vraiment la chose la plus importante du monde parce qu’elle s’intéresse à l‘homme dans toute sa dimension. Oui, le Pape s’intéresse à l’homme et il nous rappelle que l’homme est la préoccupation première de Dieu venant dans son incarnation. Dieu s’est fait homme pour sauver l’homme et il s’intéresse à chacun.
J’ai la chance d’être dans une congrégation missionnaire. Nous sommes présents dans 53 pays. Alors ne pensez pas que nous allons nous enfermer dans nos questions purement Françaises. Je sais que nous sommes dans un pays qui a tout pour être heureux, un pays riche par sa culture, un pays où, si nous étions tous solidaires, il n’y aurait pas de gens pauvres et démunis. Nous avons les moyens de partager. Et nous avons, nous chrétiens, un trésor qui dépasse tous les trésors : nous avons JC, celui que les nations aujourd’hui sont venues honorer, adorer. Comment allons-nous le partager ? Comment allons-nous dire à tous les hommes et femmes de ce temps qu’ils sont aimés de Dieu ?
Car c’est bien cela notre secret à nous, le secret de notre bonheur. Nous sommes aimés de Dieu, non pas parce que nous le méritons, mais parce que lui, le Seigneur, le veut. Il veut aimer tous les hommes, ceux d’ici comme ceux du bout du monde. Nous sommes à l’heure de la mondialisation. Nous devons donc davantage encore mondialiser le Seigneur Jésus-Christ. Car il veut le bonheur de tout homme en ce monde. Etre disciple et missionnaire, je dois être les deux. Disciple, vivant de lui, pour lui, en sa présence, je ne peux que me lancer dans la mission.
Et là nous revenons encore à l’appel de l’église du Loiret en synode : osons aller annoncer la Bonne Nouvelle aux habitants de ce Loiret. Et d’abord osons leur demander ce qu’ils attendent de nous, Eglise. Sans doute serons-nous surpris par ce qu’ils nous répondront. Dimanche prochain je baptiserai Roma et Octavio pendant la messe. Le Papa est d’ici, de La Chapelle, mais la Maman est Péruvienne et sa famille sera là. Une lecture sera lue en Espagnol. Un interprète sera là pour que tout le monde puisse comprendre et participer. Le monde à notre porte. Cette famille péruvienne vit sa foi là-bas. C’est un exemple de ce que la mission et les missionnaires sont allés porter au bout du monde. Pensons à tous ceux qui, aujourd’hui encore, portent la BN aux extrémités du monde et à ceux qui en reviennent pour vivre à leur tour la Mission ici.
Seigneur, tu veux que tous les hommes participent à ta vie et te connaissent. Fais de nous des disciples-missionnaires convaincus de ta Bonne Nouvelle. Fais de nous les témoins de ton amour, de ton espérance, de ta miséricorde. Comme toi nous annoncerons que tu as un Père qui aime tous ses enfants. Que ton Esprit soit en nous et nous inonde de ta vie pour que nous soyons contagieux de ta joie. AMEN

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