Dimanche 25 juillet 2021 - 17eme dimanche ordinaire (année B)

 Ce WE, 24 et 25 juillet

  • Samedi, 18h30 à Saint Ay
  • Dimanche, 9h30 à La Chapelle Saint Mesmin
  • Dimanche, 11h à Ingré

Participation au fonctionnement de notre Eglise

Le confinement ne vous permet plus de participer à la vie de l'église ? La quête et le denier du culte sont désormais accessibles de chez vous !

Accès au lectures du jour

Obsèques : 

Léo LASALE, 26 ans, le vendredi 16 juillet

Jacques SOUESME, vendredi 23 juillet

Intentions :

 

Prière universelle :

 

Aujourd’hui l’Église célèbre la première mondiale des personnes âgées et des grands-parents. Pour celles et ceux qui souffrent de la solitude. Prions d’un même cœur.

Des populations entières sont victimes d’une mauvaise, répartition des richesses de la terre. Pour les dirigeants du monde appelés à servir la justice. Prions d’un même cœur.

Des chemins de Compostelle célèbrent cette année une année de jubilaire. Pour les pèlerins et ceux que la pandémie prive de ce pèlerinage. Prions d’un même cœur.

« Ayez soin de garder l’unité de l’Esprit par le lien de la paix » Dieu notre Père envoie nous l’Esprit d’amour, l’Esprit de ton fils pour que notre communauté soit un havre de paix où chacun nourri du pain de l’Eucharistie, et de la Parole se conduise d’une manière digne de notre vocation de baptisés. Prions d’un même cœur.

Homélie du père Louis 

« Cinq pains d’orge et deux poissons » pour nourrir une foule ! Ridicule, direz-vous ! Et c’est bien ce que pensent les Apôtres. Mais le Christ a le sens du partage et de ces petits riens il sait faire des merveilles. « Ayant rendu grâce, il les distribua aux convives. » En lisant ce texte de l’Evangile, je pense à la fois à tant de gens qui attendent ce partage pour avoir part au repas des hommes et à tous ceux qui essaient de faire de leur mieux pour que tous aient une petite part. La pandémie nous a fait prendre conscience qu’une vraie solidarité pouvait sauver tant et tant de vie et apporter le réconfort dont chacun a besoin. Notre planète peut nourrir tous les hommes, mais nous devons apprendre à la fois à la protéger et à en partager les richesses. Nous apprenons chaque jour davantage que nous ne pouvons nous en sortir seuls. Nous avons besoin des autres et les autres ont besoin de nous. Sans cet enfant, peut-être plus prévoyant que les autres, le Christ n’aurait pas pu faire ce miracle. C’est lui qui a permis à Jésus de nourrir cette foule. Et nous sommes tous comme cet enfant : avec nos trois fois rien, nous pouvons donner à manger à ceux qui ont faim de pain, d’amitié, de solidarité, de fraternité. Car, dans ce partage, on le voit bien, le Christ pense à tous les partages possibles : celui de la nourriture terrestre, bien sûr : il faut bien assurer l’immédiat. Cette foule a faim, il faut lui donner à manger. En même temps Jésus voit bien que cette foule qui est accourue à sa rencontre n’a pas besoin que de pain et de poisson. Elle cherche auprès de lui bien autre chose et, si le Christ commence par assouvir leur faim physique, il veut aussi apporter tout le soutien moral et spirituel dont ces femmes et ces hommes ont besoin. Et ce sera toute sa mission de Rédempteur.
Cette mission, c’est l’Eglise qui, aujourd’hui, la porte. On sent bien que les foules sont encore affamées. Et l’opulence de nos sociétés ne doit pas masquer tout ce qui manque à notre humanité. Beaucoup ont encore besoin de cette solidarité humaine pour vivre décemment. Nous avons la chance de vivre dans une société qui se soucie de partager, même si nous savons que ce n’est pas parfait. Mais il y a tant de gens qui vivent d’aucune solidarité et donc sont les pauvres d’aujourd’hui. Notre participation citoyenne doit nous aider à prendre en compte cette dimension du partage et de la solidarité. Mais il y a aussi d’autres dimensions que l’Eglise se doit de prendre en compte. « L’homme ne vit pas seulement de pain ! » Toutes les dimensions de la vie de l’homme intéressent l’Eglise. Et nous l’avons constaté pendant le confinement, combien de personnes se sont trouvées désemparées parce qu’elles ne pouvaient plus avoir accès aux sacrements et en particulier à la communion eucharistique. Ce besoin de communion s’est peut-être creusé en nous et c’est une bonne chose, mais nous sommes aussi invités à penser à toutes celles et ceux qui n’ont pas cette chance de pouvoir approcher de la communion fréquente. Bien des communautés chrétiennes vivent cette communion de désir, cette attente de pouvoir enfin communier. C’est ainsi que vivent la plupart des communautés qui naissent un peu partout dans le monde et dans les pays dits de mission. Ces communautés apprennent à vivre du partage de la Parole et d’une vie de communauté souvent soutenu par des laïcs, ces fameux catéchistes qui ont permis à des communautés entières de vivre. Et je me réjouis de voir que notre Pape prenne en compte ces nouveaux ministères laïcs de lecteur, d’accolyte, de catéchiste parce que ce sont ces personnes qui nourrissent aussi notre humanité.
Aujourd’hui, je pense à tous ceux qui attendent qu’on leur annonce la Bonne Nouvelle du salut. Je pense à notre Eglise qui doit sans cesse se renouveler pour annoncer le salut de tous les hommes en Jésus-Christ. Nous avons en nous un trésor inestimable et nous en savons le partager. Cet amour que nous recevons gratuitement, il nous faut savoir le partager là où nous sommes et surtout aux plus démunis, à ceux qui ne se savent pas aimés, qui pensent qu’ils ne sont même pas aimables. Je sais, la mission est difficile aujourd’hui, même au plus près de nous, dans nos familles, parmi nos proches et pourtant nous avons bien plus que 5 pains d’orge et 2 poissons. Nous avons reçu en partage l’amour du Seigneur. Comment le garder pour nous tous seuls ? Partageons-le. Il n’en sera que plus profond !


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