Dimanche 11 juillet 2021 - 15eme dimanche ordinaire (année B)

Ce WE, 10 et 11 juillet

  • Samedi, 18h30 à Ormes
  • Dimanche, 9h30 à La Chapelle Saint Mesmin
  • Dimanche, 10h30 à Saint Dominique
  • Dimanche, 11h à Ingré

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 MM Maria-Alice ESTANOL-LOPES

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Homélie du père Louis 

Et voilà qu’est arrivé le temps de la MISSION.  « Il nous a choisis avant la fondation du monde », nous dit Saint Paul. Le Christ, tout au long de sa vie publique, n’a cessé d’appeler. Ce sont ses disciples, ceux qui seront les proches collaborateurs, les douze Apôtres. Ce sont ces foules qui le suivent et qui sont appelées à prendre leur part à la Mission. Ce sont ces femmes généreuses qui lui sont attachées et qui annoncent à leur manière la venue du Messie en Jésus-Christ. Oui, tous sont appelés à annoncer les merveilles de Dieu qui s’accomplissent là où il est reconnu comme Envoyé de Dieu. Christ, par son appel, fait de ces personnes qu’il rencontre des disciples-missionnaires. On ne peut pas dire que le Christ, comme Dieu dans l’ancien Testament, fait des distinctions entre les personnes. Comme Amos, dans l’Ancien Testament, était pris « derrière son troupeau », lui le bouvier, les Apôtres étaient tirés de la pêche, du bureau de collecteur d’impôts, etc. Et les femmes qui vont le suivre ne sont pas non plus toutes des personnes extraordinaires. La pécheresse à ses pieds a sa place dans son entourage et deviendra elle aussi disciple-missionnaire, tout comme la Samaritaine.
Et voilà que Jésus envoie d’abord les douze, deux par deux. Le Seigneur n’aime pas le missionnaire qui est trop seul. Il n’aime pas trop le missionnaire solitaire, mais il les envoie deux par deux. D’abord pour se soutenir car les épreuves ne manqueront pas et les difficultés peuvent anéantir toute bonne volonté. Les difficultés, Jésus les connaît. Il les a éprouvées et d’abord cette difficulté à faire comprendre le Message. Pas simple d’annoncer aux Juifs de son temps que le Messie est venu, qu’il est là et qu’il vient révolutionner la pratique de la foi et que, donc il fallait se convertir, changer de mode de vie. Tous ceux qui tenaient, bien scellés, les principes qu’ils pensaient immuables, allaient tout faire pour qu’il n’y ait aucun changement. Ils n’accepteront pas que les choses puissent changer et que la Loi soit galvaudée. Car la Loi, ils s’en étaient fait les garants et ils se l’étaient appropriés,  un peu arrangés à leur manière.
La manière d’envoyer les ouvriers à la mission de Jésus est faite de dépouillement, de moyens pauvres : « il leur prescrivit de ne rien prendre pour la route, mais seulement un bâton ; pas de pain, pas de sac, pas de pièces de monnaie… » C’est le dépouillement le plus complet. On arrive les mains nues. Tout ce que nous portons est dans notre cœur, ou plutôt est dans le Cœur du Christ. Car c’est lui que le missionnaire doit annoncer. Nous le savons bien, envoyés en mission, nous n’y sommes pas à notre propre compte. Nous sommes là pour annoncer un Autre, Celui qui veut que tous les hommes soient sauvés et qui dit de lui-même qu’il n’a pas une pierre où reposer sa tête.
« L’Eglise est missionnaire ou elle n’est pas ! », proclamait le Concile Vatican II. Donc la mission n’est pas facultative pour un chrétien, comme pour toute communauté animée par le Christ. Elle fait partie de l’essence même de la vie de l’Eglise. L’Eglise n’existe pas pour elle-même et elle n’est Eglise du Christ que si elle veut faire connaître l’Esprit du Christ à tous les hommes de la terre. Ce trésor qu’elle a reçu, c’est pour le donner, c’est pour le partager. En nous la Parole peut s’épanouir, mais elle ne sera épanouie que si elle est partagée. Les missionnaires d’hier et d’aujourd’hui nous ouvrent à l’universel et nous incitent à devenir, à notre tour, missionnaires. Le sommes-nous au quotidien ? Notre vie chrétienne n’est-elle pas un peu étriquée ?
Nous prions pour que le Maître de la Moisson envoie des ouvriers à sa moisson… Je prie pour que chaque baptisé devienne disciple-missionnaire là où il est, dans sa famille, dans son lieu de travail, dans son quartier, dans ce monde qui lui est donné en cadeau par notre Dieu. Oui, ce monde est un cadeau de Dieu. Il est comme il est, mais il est toujours aimé de Dieu. Il nous est donné pour que nous le pénétrions de l’Amour que Dieu a mis dans nos cœurs. La mission est cette annonce merveilleuse : « Tous, vous êtes aimés de Dieu. Vous êtes sauvés en Jésus-Christ. Vous êtes faits pour vivre éternellement en Dieu : le Christ est mort pour vous ! Il est ressuscité et vous entraine dans sa vie. »

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