Dimanche 21 février 2021 - 1er dimanche de Carême (année B)

 

 Ce week-end, 20 et 21 février

ATTENTION COUVRE FEU 18H

  • Dimanche, 9h30 à La Chapelle Saint Mesmin
  • Dimanche, 10h30 à Saint Dominique
  • Dimanche, 10h30 à Saint Ay
  • Dimanche, 11h à Ingré

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 Raymonde NOURRISSON

Charles COCHET

Daniel SAINMONT

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Prière universelle :

Seigneur, enseigne-moi tes voies, fais-moi connaitre ta route.
Dieu notre Père, donne à ton Eglise les grâces dont elle a besoin pour que, dans notre monde qui traverse une crise sanitaire et économique exceptionnelle, les chrétiens deviennent des témoins du message du Christ auprès de leurs frères.
Nous t’en prions.

Je me souviendrai de mon alliance qui est entre moi et vous, et tous les êtres vivants
Dieu notre Père, fais descendre ton Esprit Saint sur la Communauté internationale, pour qu'elle s'engage avec une conscience droite à protéger la création que tu nous as confiée.
Nous t’en prions

Bien-aimés, le Christ, lui aussi, a souffert pour les péchés, une seule fois...
Dieu notre Père, fais connaitre ton Alliance à toutes les personnes qui souffrent dans leur corps ou dans leur âme, pour qu'elles puissent avancer, avec confiance, sur ton chemin d'amour et de bonté,
Nous t’en prions

Convertis-toi et crois en la Bonne Nouvelle,
Dieu notre Père, renouvelle ton alliance avec tous les membres de notre communauté, qui ont été marqués des cendres, pour qu’ils se rappellent l’engagement de leur baptême et vivent pleinement ces paroles que Jésus dit à chacun de nous.
Nous t’en prions

Homélie du Père Louis, MSC

Homélie du 1er dimanche de Carême 21 février 21
Dimanche dernier j’ai regardé l’émission religieuse et j’y ai vu Jean Paul Vesco, l’Evêque d’Oran et ce matin, en lisant l’Evangile, je n’ai pu m’empêcher de repenser à lui. Je le vois, ce Dominicain, bon chic, bon genre, dans ses nu-pieds, avec sa croix pectorale en bois toute simple, sa tenue beige pour ne pas trop absorber le soleil. Aller au désert, c’est se désencombrer. A quoi servirait une croix or sertie de pierres précieuses, une belle tenue épiscopale dans ce décor-là ? J’ai aimé sa simplicité. Et la personne qui était avec lui et qui se disait incroyante appréciait de rencontrer un évêque comme lui. Avant de venir elle se disait : que vais-je faire avec un évêque et à la fin elle disait : « Je me suis aperçu qu’avant d’être évêque, il était Jean Paul. » Je me suis souvenu de ce témoignage en préparant ce mot. Aller au désert, c’est se laisser désencombrer de tout ce qui faisait le décor de nos vies, tous les « paraître » auxquels nous tenons pourtant tellement. En prenant aujourd’hui le chemin vers la Pâque, c’est une bonne approche, me semble-t’il, que de regarder tout ce qui nous encombre, tout ce qui fait que nous avons du mal à être vraiment nous-mêmes.
Désencombrés de tout ce qui nous pèse, nous pourrons accueillir la nouvelle alliance que vient sceller le Christ avec notre humanité. Noé, l’homme juste, sera le bras de Dieu pour sauver l’humanité de l’anéantissement. Dieu a besoin de cet homme pour sauver sa création, les hommes et les bêtes, la création toute entière. C’est une nouvelle alliance et l’image mise en avant est l’arc-en-ciel. Il fait le pont entre le ciel et le terre. Voilà le signe qui nous appelle aujourd’hui encore à sauvegarder la création, à faire en sorte que ce bien commun à toute l’humanité continue à être un bien précieux. « Tout est lié », dit le Pape François. Oui, nous sommes pleinement liés à cette création qui nous est confiée. Dieu nous confie la terre et tout ce qu’elle renferme. A nous, aujourd’hui, d’en prendre soin.
Jésus n’est pas venu abolir la première alliance que Dieu a scellée avec les hommes et avec sa création. Au contraire il est venu la renforcer en l’humanisant encore davantage. En prenant un corps tout comme nous, il fait entrer toute l’humanité dans sa vie, dans son Corps. Et cette création devient habitée par cette présence du Christ. Cette nouvelle alliance, le Christ la scellera dans son sang versé pour tous les hommes, pour chacun de nous. Il fera de nous des vivants dans sa résurrection. « Le baptême ne purifie pas de souillures extérieurs, mais il est l’engagement envers Dieu d’une conscience droite et il sauve par la résurrection de Jésus », nous dit Saint Pierre dans la seconde lecture. Nous sommes sortis de l’eau du baptême comme des témoins de cette alliance nouvelle et éternelle que Dieu vient conclure avec tout homme. Le baptême n’est pas un rite parmi d’autre. Il fait de nous les fils du Père. Il nous engage dans cette alliance conclue entre Dieu et l’homme que je suis. Jésus est Celui qui nous sauve.
Alors en ce temps de Carême, que veut nous dire Jésus ? Aujourd’hui il nous invite à nous retirer au désert avec lui. Oui, il nous faut retrouver le silence du désert. Je me souviens de Claude, mon confrère dans le désert du Ferlo au Sénégal. Au volant de sa voiture, il me disait : « Tu crois qu’il n’y a personne dans toutes ces étendues. Mais détrompe-toi, il y a des centaines d’yeux qui nous voient revenir à la mission. » Et j’en ai eu la révélation lorsque nous sommes arrivés à la mission et où sont sortis de je ne sais où, des dizaines de personnes avec toute sorte d’instruments pour nous souhaiter la bienvenue. Un désert est toujours habité par une présence mystérieuse et réelle. Et si nous prenons ce chemin de sable et de pierre, nous y retrouverons tous ceux et celles que nous aimons et d’abord le Christ lui-même. Charles de Foucauld est allé au désert pour retrouver le Christ dans sa pureté et il est devenu « le frère universel ». J’aime son témoignage.
Sœurs et frères, je ne sais comment chacun de vous entre dans ce Carême. Je ne souhaite qu’une chose, c’est que ce temps devienne un temps de ressourcement, de calme retrouvé, de communion profonde avec la création et avec son Sauveur. « Il vient faire toute chose nouvelle » Merci Seigneur !

Homélie du 17 février 21 Mercredi des Cendres
Vivrons-nous la Pâque en toute liberté en cette année ? Ou bien la vivrons-nous encore un peu confinés comme l’année dernière ? Peu importe car la Pâque sera toujours cette fête éblouissante où le Christ, sortant du tombeau, nous ressuscitera comme lui est ressuscité. Aujourd’hui c’est à une marche que nous sommes invités, une marche sans bagages et les mains nues. Le Christ se fait compagnon de route pour nous ouvrir à la vie, à sa vie.
Nous commençons ce chemin en recevant ce signe des cendres qui nous rappelle que nous ne sommes que des créatures et des créatures vulnérables. Nous ne sommes pas tout-puissants et l’Eglise, par ce signe, nous le rappelle. Nous sommes nous aussi poussière et nous retournerons en poussière. Rude réalité qu’il faut assumer, comme le Christ lui-même a assumé sa condition d’homme en passant par la croix et la mort pour vivre pleinement dans l’Amour de son Père. Un peu de cendre et une Parole forte entendue aujourd’hui et nous prenons avec détermination la route. Ce pèlerinage nous mènera à la sortie du Tombeau avec le Christ. Et nous ne serons jamais seuls en ce pèlerinage. Le Christ sera là comme compagnon de route. Et il y aura aussi tous ces chrétiens qui partent en même temps que nous et dans la même direction : celle du tombeau ouvert.
Le Christ nous donne le programme et d’abord il nous donne une attitude à garder : « Ce que vous faîtes pour devenir justes, évitez de l’accomplir devant les hommes pour vous faire remarquer. » C’est à cette humilité que le Christ nous appelle. Nous ne commençons pas ce Carême en déployant l’étendard de nos bonnes oeuvres. Nous venons tels que nous sommes et nous demandons à Dieu de nous convertir, de nous retourner vers lui. Dans cette affaire de conversion, c’est lui qui est premier. C’est lui qui nous invite et nous attire. Bien sûr, notre adhésion est importante. Elle est surtout un lâcher-prise entre les mains de Celui vers qui nous voulons aller.
Ensuite le Christ, dans sa Parole nous donne trois directions à prendre : l’aumône ou le partage, la prière et le jeûne. Mais là encore il nous rappelle l’humilité. Faîtes cela sans vous montrer, sans faire sonner la trompette. Trois dimensions de la vie chrétienne. Trois dimensions qui ne sont pas facultative. Et d’abord l’Aumône que l’on traduit par un partage réel de ce que nous avons et de ce que nous sommes. Nous avons bien des richesses, mais souvent nous les gardons pour nous. Et ce temps est justement là pour désencombrer et permettre à tous de mieux vivre. De quoi devons-nous nous désencombrer cette année ? Qu’allons-nous partager en toute vérité et simplicité ? Cela nous demande d’ouvrir les yeux sur celles et ceux qui nous entourent. Vers qui irons-nous lorsque nous ferons un don ? A quels besoins voulons-nous répondre ? Avec quel organisme allons-nous correspondre ? Et notre regard vers celles et ceux qui sont tout proches nous permettra t’il de mieux les aimer et les aider ?
La prière est aussi un chemin proposé par la Parole de Dieu. Il y a la prière liturgique et nous y tenons. Elle nous a manqué. Allons-nous la vivre, non comme un rite à reproduire, mais comme une prière commune qui englobera les sœurs et les frères qui ne viennent pas. ? Serons-nous communauté eucharistique ouverte ?
Et le jeûne, que sera-t’il ? Sur quel point j’ai aussi à faire un peu de place, à laisser un peu d’espace au Seigneur et aux autres ? Faire de la place, c’est se désencombrer. Ai-je ce désir de me laisser travailler par l’Esprit, et pour cela me laisser façonner par lui ? Lui ferai-je de la place en me privant de certaines choses qui me tiennent à cœur ?
O Christ, notre Sauveur, donne-nous nous un cœur assez pauvre pour pouvoir l’ouvrir à ton amour, à l’amour des autres, à ta parole de vie, à ton action de grâce. Qu’en communauté de croyants, je puisse avancer sur le chemin de ta Pâque. AMEN !

Homélie du père Jacques 

 

Quand j’entends ce que Dieu dit à Noé : J’établis mon alliance avec vous, je pense à vous qui portez une alliance à votre doigt. Quelle chance ! Vous êtes les mieux placés pour comprendre cette Alliance que Dieu vient faire avec chaque être humain et la création, Alliance dont nous ferons mémoire chaque dimanche de ce carême. Rappelez vous les paroles que vous avez échangées (je prends les prénoms au hasard) : Céline, reçois cette alliance, signe de mon amour et de ma fidélité. Et toi Sylvain, reçois… Cette alliance devient le signe et le rappel de leur don mutuel : je te reçois comme époux/se et je me donne à toi, pour t’aimer fidèlement. Le Carême, un temps pour recevoir d’abord l’amour de Dieu.

Aujourd’hui, nous écoutons le récit de la première alliance de Dieu avec Noé et l’ensemble des êtres vivants. Nous entendons que la création elle-même est le don extraordinaire de Dieu à toute créature. Quand les relations avec Dieu, avec les autres, avec la terre sont négligées, la vie est en danger car tout est lié, répète le pape François dans Laudato Si. Même si la méchanceté de l’homme est grande sur la terre, Dieu décide d’ouvrir avec Noé le juste un chemin de salut. Il donne toujours à l’homme la possibilité d’un nouveau commencement. Nous habitons tous la même maison.

Nous accueillons cette alliance, comme le propose le livret du CCFD pour ce premier dimanche de carême, en aimant la création, en prenant le temps de contempler le monde et l’humanité. Par une préoccupation pour l’environnement unie à un amour sincère envers les êtes humains, et un engagement constant pour les problèmes de la société. (L Si §91) Si vous êtes fascinés par les réussites de la science et de la technique capables de déposer un robot sur Mars, lisez le 2e chapitre de Laudato Si qui remet tout en perspective.

Les époux le savent bien et nous aussi, nos réponses à l’amour donné restent imparfaites, marquées par l’égoïsme. Convertissez-vous et croyez à l’évangile. Alors nous chercherons un chemin de conversion en nous attachant au Christ, les yeux fixés sur lui. St Pierre nous dit : Le Christ a souffert pour les péchés, lui le juste pour les injustes… mis a mort dans la chair, vivifié dans l’Esprit. Il a été tenté, comme nous, de refuser l’amour du Père qui venait de lui dire, pendant son baptême par JB : c’est toi mon fils bien-aimé, en qui j’ai mis tout mon amour.

Tel est notre chemin de baptisés à la suite de Jésus, une mise à l’épreuve, tentés de toutes parts, faibles, fragiles, limités, mais aimés sans conditions.

Faisons de ces 40 jours de Carême un temps de désert, pour nous laisser aimer et réconcilier avec le Seigneur, pour refaire alliance avec nos frères, par le partage avec les plus démunis, pour refaire alliance avec la nature matérielle, végétale et animale. Dieu, les autres, la création.

Profitons-en pour nous désencombrer du superflu, nos écrans et réseaux sociaux, en faire moins pour retrouver l’essentiel en la personne de Jésus.

1er dimanche Carême B 2021



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