Dimanche 14 février 2021 - 6eme dimanche ordinaire (année B)

 Ce week-end, 13 et 14 février

ATTENTION COUVRE FEU 18H

  • Dimanche, 9h30 à La Chapelle Saint Mesmin
  • Dimanche, 10h30 à Saint Dominique
  • Dimanche, 11h à Ingré

Participation au fonctionnement de notre Eglise

Le confinement ne vous permet plus de participer à la vie de l'église ? La quête et le denier du culte sont désormais accessibles de chez vous !

Accès au lectures du jour

Obsèques : 

 MM Jeannine JEULIN (08/02/

MM Raymonde MERLIN (09/02)

M Jean HILT (10/02)

MM Ana GUIMARAES (12/02)

Intentions :

 aucune

Prière universelle :

Frères, tout ce que vous faites : manger, boire, ou toute autre action, faites-le pour la gloire de Dieu.
Pour l’Église qui, à la suite du Christ, a pour mission de restaurer l’humanité dans sa dignité première, qu’elle soit attentive à ceux qui vivent en marge de nos communautés chrétiennes et à ceux qui en sont exclus. Prions le Seigneur.

Je tâche de m’adapter à tout le monde, sans chercher mon intérêt personnel
Pour tous les hommes politiques, qu’ils mettent au cœur de leur action la défense des femmes victimes de violences afin qu’elles soient protégées et que leur souffrance soit prise en compte et écoutée. Prions le Seigneur.

En ce temps-là, un lépreux vint auprès de Jésus
Le 11 février était la journée mondiale de la santé. Pour nos frères malades, qu’ils trouvent auprès d’eux des médecins et tout le personnel médical dévoués qui, ont pour mission de soigner les corps et d’apaiser les esprits. Prions le Seigneur.

Si tu veux, tu peux me guérir
Pour notre communauté, que le Seigneur, vienne raviver le désir de chacun afin que nous ayons soif de le rencontrer. Que nous sachions ouvrir notre cœur à sa présence en enlevant toutes les barrières qui nous entravent. Soyons audacieux et fiers de la mission qui nous est confiés. Prions le Seigneur

Imitez-moi, comme moi aussi j’imite le Christ.
Pour nous tous à qui Jésus a demandé de nous aimer comme il nous aime. Que cette journée de la Saint Valentin nous interpelle afin que chaque jour nous soyons des témoins de l’Amour du Christ. Prions le Seigneur

Homélie du Père Louis, MSC

En pleine pandémie, il est impossible de « toucher » un malade ou même toute personne… Et pourtant il est si doux pour un malade de recevoir une caresse de ceux que l’on aime ! C’est un réel réconfort. C’est l’accompagnement que nous aimerions tous avoir au moment où nous passerons de cette vie à la plénitude en Dieu. Mais cela est impossible pour quelqu’un qui est marqué par la lèpre comme aujourd’hui toute personne atteinte du Covid. Et nous savons combien cela a manqué et manque encore actuellement. Des parents ont l’impression qu’on leur a volé ce moment précieux du passage de la vie d’ici-bas à la vie qui ne finit pas.
Mais Jésus « touche » le lépreux, ce qui est interdit. Il n’a pas peur de cette lèpre et il voit d’abord la personne et non pas cette fichue maladie qui ronge et déforme tout. Une personne ne se définit pas par la lèpre qu’il porte, comme ne se définit pas par le handicap celle ou celui qui est porteur de handicap. Il, elle est une personne à part entière. Le handicap ou la maladie ne modifie en rien le fait d’avoir en face de soi une personne qui a ses désirs, sa pensée, son intelligence, ses relations, ses sentiments. Jésus voit dans cet homme rejeté du fait de sa lèpre une personne. Il la touche et lui rend toute sa dignité d’homme. Je crois qu’il en est ainsi dans toutes les circonstances. S’approcher d’une personne vulnérable c’est la considérer, c’est lui rendre sa dignité, c’est lui permettre d’être réintégrée dans la société humaine. Et cette forme de réintégration est une véritable guérison. Et cela est à la portée de tout le monde. Nous ne pouvons pas guérir comme Jésus, mais nous pouvons remettre debout, rendre la dignité et sa place à tout homme aussi démuni soit-il.
Mais cela demande que l’on invente une manière d’entrer en communication, une manière d’être présent à l’autre. Par-delà l’extérieur qui ne facilite pas la communication, il faut exercer notre regard, il faut finalement AIMER. C’est toujours autour de ce mot que tout se passe. Découvrir l’homme, la femme au-delà des apparences et lui donner la chance de se révéler, telle est l’œuvre qui est à notre portée. Et le Seigneur nous le demande aujourd’hui : changez votre regard, ouvrez votre cœur. Je lisais dans la Croix comment l’Aumônerie des Hôpitaux de Metz a du se réinventer en ce temps de pandémie. Elle est beaucoup plus attentive aux soignants qui ont besoin de réconfort, eux aussi. Et les malades restent le centre des préoccupations et de l’attention de tous. Si l’on ne peut pas les approcher aussi près que d’habitude, les toucher, il faut réinventer des gestes et ce n’est pas facile. Le soin de l’autre demeure essentiel.
Etre touché par l’autre ! Ce désir d’entrer en relation est toujours très fort au cœur de l’homme. Et nous, chrétiens, nous sommes invités à être des hommes et des femmes de relation. Le Christ est RELATION ; et nous devons l’imiter. Nous ne sommes pas faits pour la solitude. Nous sommes des êtres de communication et par tous les moyens nous devons faire cet effort pour dépasser les barrières de toute sorte que les hommes élèvent. « Je tache de m’adapter à tout le monde », dit Paul aux Corinthiens. Je trouve cette phrase éclairante sur notre attitude. La relation à l’autre ne va pas toujours de soi. Mais, comme le fait le Christ, nous sommes invités à ne jamais nous satisfaire de relations timides, parfois lointaines. Le Chrétien porte au cœur une richesse qu’il ne peut garder dans son grenier intérieur. Il se doit de le donner et, pour bien le donner, il se doit de se donner lui-même. Le disciple du Christ sera toujours interpelé par l’attitude d’accueil dont le Christ a le secret.
Seigneur Jésus, toi qui sais tellement bien accueillir et remettre debout tous les « lépreux » que nous sommes, ouvre-nous à toute détresse et permets-nous d’être de bons soutiens pour ceux qui souffrent et qui ont de la peine. Permets-nous de donner de l’espérance à ceux qui n’en ont plus et de la joie à ceux qui pleurent. Que nous soyons comme toi « saisis de compassion ». Et donne-nous la force d’aimer comme toi ! AMEN !

Homélie du père Jacques 

 

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