Dimanche 16 décembre 2018 - 3° dimanche de l'avent (année C)

Messe à  La Chapelle  à l'église, 10h30

Equipe liturgique : Christine Rouzioux, Teddy Begue, Chantal Badinier
Accès au lectures du jour

Obsèques :  

Mme Mauricette FORTIER
M. Pierre BOISSAY

Intentions demandées :  


Prière universelle :

"Soyez dans la joie !"
Que votre bienveillance soit connue de tous les hommes
Prions pour tous ceux qui annoncent la « Bonne nouvelle » de par le monde
Prions pour notre Eglise qui doit rassembler autour de l’espérance et de l’amour


"Exultant de joie, vous puiserez les eaux aux sources du salut"
Prions pour tous les baptisés qui s’engagent, les catéchumènes qui sont en chemin, nos pères et frères missionnaires du Sacré cœur qui partagent leur charisme. Que leur regard et que leurs mots reflètent la lumière qui les guide !

"Il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle « Celui qui a deux vêtements, qu’il partage »"
Prions pour les hommes et les femmes qui souffrent d’inégalités trop grandes et indécentes pour pouvoir vivre dignement. Qu’au nom des droits universels de l’homme leurs cris soient entendus par ceux qui ont vocation à gérer les ressources et à partager !

"Dieu aura en toi sa joie et son allégresse"
Prions pour nous tous, présents ou pas dans cette assemblée. Que nous portions le souci en ce temps d’Avent et bientôt de Noël de témoigner par notre joie et notre espérance, de la force que nous donne notre foi en Christ !

Homélie du Père Louis (MSC)

« Que devons-nous faire ? » voilà une bonne question.  C’est vrai dans toute circonstance de la vie. Que devons-nous faire ? Surtout lorsque nous sommes dans l’embarras, cette question nous vient tout de suite. Que devons-nous faire dans telle circonstance de la vie, lorsque le malheur s’abat, lorsque l’on voit de la détresse autour de nous, lorsque nous avons essayé beaucoup de choses qui n’ont pas marché. Que devons-nous faire en tant que disciples de JC en telle circonstance ? Par exemple aujourd’hui dans la crise qui secoue notre pays ? Devons-nous aller au combat pour notre propre compte ou devons-nous penser à ceux qui galèrent tous les jours ? A qui devons-nous nous associer pour réfléchir aux bonnes solutions ? Tout en sachant que nous ne contenterons pas tout le monde ! Que devons-nous faire, nous qui croyons en ce Dieu qui est venu apporter la paix, la justice, la joie ?
Oui, bonne question qui est posée à Jean avant de recevoir le baptême. Et les réponses de Jean fusent qui vont rejoindre ce que le Christ dira plus tard : « Vêtir ceux qui n’ont rien pour s’habiller, donner à manger à ceux qui ont faim, ne pas voler les gens, ne pas faire violence, n’accuser personne injustement et sans savoir, se contenter de ce que l’on a… » Ces conseils nous les avons entendus mainte fois. Nous satisfont-ils, nous les hommes et les femmes du 21ème siècle ? Savons-nous, chrétiens, montrer que ce code de conduite est le nôtre ? Cela ne supprime pas le débat, la discussion. Mais par contre cela discrédite le dialogue de sourds que nous sommes capables d’instaurer un peu partout dans notre monde, en famille, au travail, en société. Il en faut de l’humilité pour accepter cette manière de vivre ensemble. Il nous faut un sens de l’homme, de l’égalité, de la fraternité. Et c’est bien ce que propose déjà Jean le Baptiste. Son baptême dans l’eau est déjà cette plongée en humanité qui nous fait frères et sœurs et qui nous donne les devoirs et les droits de frères et sœurs.
Mais Jean va plus loin. Il n’est pas venu pour lui-même. Il est venu pour annoncer celui qui vient, le Sauveur du monde, celui qui nous baptisera dans l’Esprit-Saint. Nous le savons bien, Jésus sera le Sauveur. Tout ce que l’homme fera en son nom sera œuvre de Dieu. Il nous donnera sa puissance d’amour pour nous faire vivre et faire vivre l’humanité. A Noël, nous devenons tous frères et sœurs et nous sommes donnés à toute l’humanité comme lui se donne à toute l’humanité. Chrétiens, nous sommes porteurs d’une Bonne Nouvelle qui nous dépasse complètement : tout homme a droit au salut. Pauvres et riches sont à égalité devant Dieu. Mais le riche a des devoirs envers le pauvre et le pauvre envers le riche.
La question de Jean pourrait nous laisser dans une expectative morbide si nous ne savions pas que Dieu est le Dieu de la joie, de l’espérance. Sophonie, dans la 1ère lecture, nous fait crier de joie. « Pousses des cris de joie, Fille de Sion ! » Non, le message du Christ qui vient n’est pas morbide. Il est message de joie, même s’il est difficile à entendre et à mettre en pratique. « Ne laisse pas tes mains défaillir ! Le Seigneur est avec toi ! » Cette joie sera la joie profonde des disciples qui font advenir le Royaume de paix et de justice. Dans la douleur peut-être, comme la femme qui donne la vie. Car ce Royaume n’arrivera pas sans nos mains, sans nos cœurs, sans nos vies données. Aujourd’hui j’entends avec joie Paul nous redire : « Ne soyez inquiets de rien ! » Oui, nous chrétiens nous devons porter en nous une certaine sérénité que nous donne notre Sauveur.
Seigneur, nous ne voyons pas toujours la vie en rose ! Redis-nous avec Paul : « ne soyez inquiets de rien, mais en toute circonstance priez et suppliez ! » En ces temps de préparation à Noël, mets-en nous ton espérance et la joie de te servir dans nos sœurs et frères. Fais de nous de véritables témoins de ta paix en toute circonstance. Toi, le seul juste, fais-nous goûter à ta justice et à ton amour. AMEN !

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