Dimanche 22 avril 2018 - 4° dimanche de ¨Pâques (année B)
Messe au centre paroissial Espace Jean-Paul II, 25 rue du parc à La Chapelle Saint Mesmin, 10h30
Equipe liturgique :Providence Habimana
Accès au lectures du jour
« Il s’est construit par tous petits pas… » Il y a rarement de la rapidité dans l’appel du Seigneur. Le Christ se laisse peu à peu connaître et le jeune homme a tout son temps pour découvrir sa volonté. Les réponses subites, même si elles existent, demandent la lente germination et le mûrissement.
« Le désir de suivre Dieu comme Il le désirait est né dans la prière ». Oui, c’est bien dans ce contact vrai et approfondi avec le Christ que ce désir prend sa forme. Oui, la prière est indispensable pour découvrir celui à qui nous voulons donner notre vie. La prière silencieuse, la méditation de la Parole, la participation à la prière de l’Eglise sont les terreaux où le Christ montre son vrai visage. Et c’est en écoutant le Seigneur que « ce désir de suivre Dieu comme il le désire » peut naître et s’épanouir.
« A 17 ans j’imaginais une année de service humanitaire ». L’idée de servir est indispensable à celui qui veut donner sa vie au Christ. Le Seigneur nous l’a montré le jeudi saint, quand il s’est levé, qu’il a noué le tablier autour de ses reins et qu’il a lavé les pieds de ses disciples. Il le montre aujourd’hui en nous disant qu’il est le Bon Pasteur, Celui qui prend la brebis égarée sur ses épaules pour la faire rejoindre le troupeau. Celui qui veut être pasteur doit se faire serviteur.
« Au fur et à mesure de mes études, le Seigneur m’a montré que mon bonheur serait de servir comme pasteur. » Oui, celui qui avance dans ce sens vers le don de sa vie au Seigneur sera-t-il heureux et montrera-t-il ce bonheur de servir ? Tout homme a droit au bonheur et celui qui donne toute sa vie au Seigneur doit le faire dans le bonheur du don gratuit qu’il fait de sa vie. Le pasteur n’est pas un homme dégradé. Il est un homme épanoui, heureux. Et c’est bien ce que dit Florian : « Aujourd’hui il me nourrit et me rend heureux ». Florian, nous te souhaitons de garder cette joie de servir. Et toi qui te poses peut-être la question de donner ta vie au Seigneur, nous te souhaitons cette joie du don à Celui qui t’aime.
J’ai aimé ce témoignage que je viens de commenter parce qu’il dit à peu près tout de ce que nous dit l’Evangile d’aujourd’hui. Le Christ est le Bon Pasteur, le Pasteur par excellence. Il est en pleine relation avec son Père à qui il donne sa vie et il aborde sa mission comme un serviteur, le serviteur des brebis qui lui sont confiées. Et Il va les mener aux verts pâturages de son amour. Et il va prendre soin de chacune et plus spécialement encore de celle qui s’égare, de celle qui a le plus besoin de lui. Il la ramènera au sein du troupeau, il la soignera. Voilà le Bon Pasteur au sein de ce Peuple de Dieu que nous formons, un peuple multiple et multiforme, un peuple qui est appelé à la sainteté comme nous le rappelle notre Pape François dans sa dernière exhortation.
Alors notre Eglise, notre monde ont besoin de prêtres. Notre prière et notre témoignage sont essentiels. « Priez le Maître de la moisson afin qu’il envoie des ouvriers à sa moisson. » Il n’y aura pas prêtres dans notre Eglise sans cette prière intense et incessante auprès du Maître de la Moisson. Et il n’y aura pas non plus de prêtres, de religieuses ou religieux sans le témoignage heureux des chrétiens que nous sommes. Oui, être des témoins heureux de servir là où nous sommes ne peut qu’aider des jeunes à accueillir l’appel du Seigneur. Que nos familles soient épanouies, que nos groupes ne se referment jamais sur eux-mêmes. Que chacun accepte avec bonheur de prendre la part de la mission qui lui est confiée depuis son baptême.
Seigneur Jésus, toi le bon pasteur, bénis l’engagement de Florian et de celles et ceux qui, comme lui, se donnent joyeusement pour la gloire de ton Père et le service de leurs frères. Mets en leur cœur ce désir de servir comme tu as su servir. Aide tous les baptisés à répondre à leur vocation. Qu’ils soient les témoins de ton amour qui les pousse vers toutes les périphéries existentielles. Tu es à jamais le Vivant. Que fructifient en chacun de nous les dons de ton Esprit pour que brûle dans le monde le feu de ton Amour. AMEN !
Equipe liturgique :Providence Habimana
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Le dimanche 22 avril est le 4ème
dimanche de Pâques et le dimanche dit du Bon Pasteur. C’est la
journée traditionnelle de prière pour les vocations. Ces vocations
sont diverses et elles prennent toutes leur source dans le baptême
commun que nous avons tous reçu. Le Diocèse d’Orléans où est
implanté le Séminaire Interdiocésain a édité une petite
plaquette pour que la prière de l’Eglise s’étende sur toute la
semaine précédente. Des séminaristes s’y expriment. J’ai
travaillé pendant 12 ans dans ce séminaire et je rends grâce pour
ces jeunes qui s’engagent aujourd’hui.
Prions ensemble pour que se lèvent de belles vocations de prêtres
ou de religieux et religieuses. Louis RAYMOND msc
Obsèques :
Raymond VEYRIERESIntentions demandées :
Prière universelle :
Homélie (Père Louis, MSC)
«Mon appel ? Il s’est construit par tous petits pas. Le désir de suivre Dieu comme Il le désirait est né dans la prière. A 17 ans j’imaginais une année de service humanitaire. Au fur et à mesure de mes études, le Seigneur m’a montré que mon bonheur serait de le servir comme pasteur. J’ai décidé de suivre l’appel. Aujourd’hui il me nourrit et me rend heureux. » Ces phrases de Florian que vous avez pu lire comme moi dans le petit fascicule du séminaire me paraissent éclairantes parce qu’elles contiennent tous les mots de l’appel et de la réponse à donner au Seigneur.« Il s’est construit par tous petits pas… » Il y a rarement de la rapidité dans l’appel du Seigneur. Le Christ se laisse peu à peu connaître et le jeune homme a tout son temps pour découvrir sa volonté. Les réponses subites, même si elles existent, demandent la lente germination et le mûrissement.
« Le désir de suivre Dieu comme Il le désirait est né dans la prière ». Oui, c’est bien dans ce contact vrai et approfondi avec le Christ que ce désir prend sa forme. Oui, la prière est indispensable pour découvrir celui à qui nous voulons donner notre vie. La prière silencieuse, la méditation de la Parole, la participation à la prière de l’Eglise sont les terreaux où le Christ montre son vrai visage. Et c’est en écoutant le Seigneur que « ce désir de suivre Dieu comme il le désire » peut naître et s’épanouir.
« A 17 ans j’imaginais une année de service humanitaire ». L’idée de servir est indispensable à celui qui veut donner sa vie au Christ. Le Seigneur nous l’a montré le jeudi saint, quand il s’est levé, qu’il a noué le tablier autour de ses reins et qu’il a lavé les pieds de ses disciples. Il le montre aujourd’hui en nous disant qu’il est le Bon Pasteur, Celui qui prend la brebis égarée sur ses épaules pour la faire rejoindre le troupeau. Celui qui veut être pasteur doit se faire serviteur.
« Au fur et à mesure de mes études, le Seigneur m’a montré que mon bonheur serait de servir comme pasteur. » Oui, celui qui avance dans ce sens vers le don de sa vie au Seigneur sera-t-il heureux et montrera-t-il ce bonheur de servir ? Tout homme a droit au bonheur et celui qui donne toute sa vie au Seigneur doit le faire dans le bonheur du don gratuit qu’il fait de sa vie. Le pasteur n’est pas un homme dégradé. Il est un homme épanoui, heureux. Et c’est bien ce que dit Florian : « Aujourd’hui il me nourrit et me rend heureux ». Florian, nous te souhaitons de garder cette joie de servir. Et toi qui te poses peut-être la question de donner ta vie au Seigneur, nous te souhaitons cette joie du don à Celui qui t’aime.
J’ai aimé ce témoignage que je viens de commenter parce qu’il dit à peu près tout de ce que nous dit l’Evangile d’aujourd’hui. Le Christ est le Bon Pasteur, le Pasteur par excellence. Il est en pleine relation avec son Père à qui il donne sa vie et il aborde sa mission comme un serviteur, le serviteur des brebis qui lui sont confiées. Et Il va les mener aux verts pâturages de son amour. Et il va prendre soin de chacune et plus spécialement encore de celle qui s’égare, de celle qui a le plus besoin de lui. Il la ramènera au sein du troupeau, il la soignera. Voilà le Bon Pasteur au sein de ce Peuple de Dieu que nous formons, un peuple multiple et multiforme, un peuple qui est appelé à la sainteté comme nous le rappelle notre Pape François dans sa dernière exhortation.
Alors notre Eglise, notre monde ont besoin de prêtres. Notre prière et notre témoignage sont essentiels. « Priez le Maître de la moisson afin qu’il envoie des ouvriers à sa moisson. » Il n’y aura pas prêtres dans notre Eglise sans cette prière intense et incessante auprès du Maître de la Moisson. Et il n’y aura pas non plus de prêtres, de religieuses ou religieux sans le témoignage heureux des chrétiens que nous sommes. Oui, être des témoins heureux de servir là où nous sommes ne peut qu’aider des jeunes à accueillir l’appel du Seigneur. Que nos familles soient épanouies, que nos groupes ne se referment jamais sur eux-mêmes. Que chacun accepte avec bonheur de prendre la part de la mission qui lui est confiée depuis son baptême.
Seigneur Jésus, toi le bon pasteur, bénis l’engagement de Florian et de celles et ceux qui, comme lui, se donnent joyeusement pour la gloire de ton Père et le service de leurs frères. Mets en leur cœur ce désir de servir comme tu as su servir. Aide tous les baptisés à répondre à leur vocation. Qu’ils soient les témoins de ton amour qui les pousse vers toutes les périphéries existentielles. Tu es à jamais le Vivant. Que fructifient en chacun de nous les dons de ton Esprit pour que brûle dans le monde le feu de ton Amour. AMEN !
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