Dimanche 18 juin 2017 - Corps et Sang du Christ (année A)

Equipe liturgique : Chantal Badinier, Luc Veillon
Accès au lectures du jour

Intentions demandées :  

aucune

Obsèques de la semaine : 

aucune

Présentation en vue du baptême :  

Julia, Nathan, Abel, Mathis

Prière universelle :

L’Église vit de la Parole et de l'eucharistie.
Rendons grâce pour ses ministres.
Prions pour que l'Esprit continue d'appeler des témoins pour la mission.

Les richesses de notre Terre sont mal réparties...
Rendons grâce pour les acteurs du développement, et plus particulièrement, pour les coopérants qui vont s'engager à la fin de leurs études.
Prions pour que les dirigeants s'efforcent de réduire les injustices

La communion est une force et une joie.
Rendons grâce pour les enfants qui ont célébré leur première communion, et pour toutes les familles qui vont inscrire leurs enfants au catéchisme ou à l'éveil à la foi à la rentrée prochaine.
Prions pour tous ceux et celles qui se sentent exclus de la table du Seigneur.

« Un seul pain, [..] un seul corps » dit Saint Paul.
Rendons grâce pour les initiatives de charité.
Prions pour que l'unité de tous les chrétiens continue de progresser.

Homélie (Père Louis Raymond, MSC)

Quelle fête ! Jésus se donne à nous dans un peu de pain et de vin ! Il se fait proche au point de se laisser manger par chacun de nous. Quand quelqu’un est si préoccupé du bonheur des autres, on dit qu’il se laisse manger. Oui, il se laisse manger, notre Dieu en Jésus-Christ. Au soir du jeudi saint il invente une manière toute nouvelle d’être présent à nous quand il nous dit : « Prenez et mangez en tous. Ceci est mon Corps, Ceci est mon Sang ». Quelle merveille ! Il faut bien être Dieu pour penser à des choses aussi belles, aussi nouvelles, aussi imprévisibles ! Christ est notre nourriture et notre boisson. Tout à l’heure je vous inviterai, si vous le voulez, à communier sous les deux espèces pour que nous soyons particulièrement unis aujourd’hui au cœur de notre communauté d’Église. Et forts de ce que nous aurons reçu, nous pourrons aller porter à tous cette « communion » profonde en Christ.
Nous sommes ici bien présents et le Christ se donne à nous comme nourriture. Nous sommes donc en communion profonde les uns avec les autres. Mais nous ne pouvons nous contenter d’être en communion simplement entre nous ici dans cette église. Nous sommes un peuple beaucoup plus nombreux et je pense plus particulièrement à celles et ceux qui reçoivent Jésus chez eux, les malades, ceux qui ne peuvent se déplacer pour des raisons multiples et qui auraient tellement ce désir de partager avec nous. Ils sont de notre communauté et lorsque vous portez la communion, vous élargissez la communauté. Ils sont avec nous comme tous ceux qui voudraient pouvoir participer, comme ceux qui rejoignent une communauté même par la télévision. Nos communautés sont beaucoup plus larges que nous ne le pensons. Lorsque nous venons ici, c’est avec nos amis, nos enfants, nos familles, nos collègues que nous venons. Nous le savons bien, tout le monde ne porte pas la même attention à la pratique chrétienne du dimanche. Mais pouvons-nous laisser tout ce monde à la porte de nos églises alors que le Christ nous invite à manger son Corps, à boire son Sang ? L’amour du Seigneur est plus large que notre cœur et c’est heureux !
Lorsque nous aurons consommé notre part du Corps du Christ et bu à la coupe du salut, nous garderons en réserve, au tabernacle, ce qui restera. C’est ce qu’on appelle la réserve, la sainte réserve. Elle est d’abord faite pour tous ceux qui n’ont pu venir partager le repas avec nous. Nous devons donc nous préoccuper de celles et ceux de nos communautés qui ne peuvent venir ici. Le Christ, par nous, veut aller les visiter. Je vous engage tous à prendre en compte les personnes de nos communautés qui ne peuvent plus participer physiquement à nos agapes. Un vrai Service Évangélique des Malades est signe d’une communauté ouverte. Où en sommes-nous à ce point de vue ? Ne laissons-nous pas cette préoccupation à quelques spécialistes, alors que la préoccupation doit être celle de la communauté toute entière ? Bien sûr, l’adoration du Saint Sacrement est hautement souhaitable. Mais n’oublions pas que cette réserve est d’abord faite pour la vie des hommes et des femmes, des fidèles du Christ.
Le Christ se fait nourriture et boisson pour les hommes et les femmes que nous sommes. Soyons alors les témoins de cet amour totalement donné, totalement abandonné. Je ne peux sortir de cette église tout à fait semblable à ce que j’étais en entrant. Je porte le Christ en moi. Toute rancœur, tout ressentiment n’ont plus place dans mon cœur. Je suis un autre Christ, un vrai fils du Père des Miséricordes. Alors laissons-le agir en nous, laissons-le transformer nos regards, nos pensées pour que regards et pensées deviennent regards et pensées du Christ en nous. Et si, après cette eucharistie, ceux qui nous côtoient pouvaient se dire : « Tiens, il y a quelque chose de nouveau chez cette personne, chez ce groupe de personnes. » on ne serait pas loin alors d’entendre ce que l’on disait des premières communautés chrétiennes : « Voyez comme ils s’aiment ».
Seigneur, viens en moi, viens dans cette communauté chrétienne, viens transformer nos cœurs et nos vies pour en faire simplement des lieux où l’amour est réel et vrai. Toi, le pain de la vie, aide-nous à être pain de la vie pour tous ceux que nous rencontrons. Fais de nos vies des « Je t’aime ».

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