Assemblée paroissiale du 24 mai 2016 - quelle organisation à la rentrée ?

Le 24 mai, l'ensemble des paroissiens  des groupements de Saint Ay, Chaingy, La Chapelle, Bucy, Ormes et Ingré, étaient conviés autour du vicaire général, Philippe Gauthier, à prendre connaissance de la prochaine organisation proposée par notre évêque pour notre secteur ouest Orléans et partager leur vision des communautés chrétiennes dans les années à venir.

Quels repères pour cette évolution ?

Après un appel à l'Esprit Saint, nécessaire, car au delà de nos personnes, c'est Dieu qui agit dans nos paroisses, le père Philippe nous a rappelé quelques repères :


  • la lettre pastorale de l'évêque
  • le fascicule sur les pôles missionnaires
  • les fondamentaux tirés des actes des apôtres et des méditations de Mgr Blaquart
  • d'une église centrée autour d'un clocher, dirigée par un prêtre à demeure et composée de baptisés largement représentés dans la population, nous devons découvrir comment organiser un territoire de plus en plus déchristianisé, avec des prêtres plus âgés et moins nombreux, une culture chrétienne méconnue, mais des laïcs de plus en plus formés et capables de prendre en charge des services d'Eglise
  • l'organisation fondamentale repose sur le diocèse et son évêque, représenté par des prêtres ordonnés : en prendre conscience n'est pas facile, si ce n'est pas quelques rassemblements comme les confirmations, les ordinations, les rencontres entre EAP, les formations diocésaines ou les visites missionnaires : les 7 pôles missionnaires et leurs 294 églises doivent maintenant s'organiser : il faut du local, car la base de la fraternité chrétienne repose sur une connaissance profonde des femmes et hommes entre eux ; il faut aussi de la mutualisation, car chaque aspect du corps ecclésial (prêtre, prophète et roi : prière et sacrement, annonce de la parole, charité) doit se développer au sein de la communauté, ce qui peut nécessiter des regroupements
  • localement, l'assemblée, par le biais d'un conseil pastoral ou d'une assemblée paroissiale permet aux prêtres et aux équipes d'animation pastorale de rester au contact de la réalité du territoire ; l'EAP et le(s) prêtre(s) organisent la formation, l'annonce de la parole et de la charité en s'appuyant sur les chrétiens de la communauté, et en faisant appel aux services diocésains
  • afin de définir quelle est la vitalité suffisante d'une communauté, et de dessiner les contours d'un territoire paroissial viable (clocher, groupement paroissial, secteur, doyenné, peu importe le terme), on peut s'appuyer sur quelques indicateurs : 
    • où la liturgie est elle vécue chaque dimanche ? 
    • comment sont accompagnés les baptisés, les fiancés, les confirmants, les catéchisés de tout âge ? 
    • où prie-t-on pour les vocations, qui en a le souci ? 
    • comment et où vit on la charité, où sont les permanences ? 
    • comment est organisé l'enseignement catholique ? l'aumônerie ? la formation ? 
Pour chaque activité, on notera probablement des synergies entre communes, des mutualisations existantes ou souhaitées,  des axes naturels :
  • le transport oriente les rencontres, et favorise certaines mutualisations alors qu'il peut en rendre beaucoup plus difficiles certaines (malgré leur patronyme commun, la Loire empêche les trois communes de Saint Mesmin de se retrouver dans un local commun que ne peuvent le faire Ingré, La Chapelle, Chaingy et Saint Jean de La Ruelle)
  • le bassin d'emploi peut structurer certains mouvements caritatifs
  • le bassin de scolarisation va naturellement fédérer les catéchèses, aumônerie et sacrements proposés aux jeunes (confirmation)
Il est probable que les regroupements  existants ou souhaités ne se superposeront pas pour chaque aspect de la vie chrétienne : aucune organisation ne répondra parfaitement, mais certaines présenteront moins de difficultés pour les actions pastorales que nous souhaitons et en particulier :
  • faire rayonner joyeusement notre foi ! Nos villages sont devenus des terres de mission. Comment mettre en place cette mission (cf Fleury les Aubrais, de Saint Marceau et de Gien) ?
  • vivre notre foi au sein de petites communautés fraternelles de foi

Une nouvelle affectation des prêtres

Le Père René Rousseau reste modérateur du pôle missionnaire Ouest, mais prendra en charge les paroisses à l'Ouest du pôle et quitte Saint Jean de La Ruelle. .
Le Père Jacques Pissier reste en charge du groupement Ingré, Ormes et Bucy.
Le Père Stefano Cimolino et Giuseppe (diacre), du chemin néo-catéchuménal,  seront en charge de Saint Jean de La Ruelle. Ils logeront au presbytère de la Chapelle qui sera aménagé pour cela (séparation des bureaux du logement principal, aménagement pour faciliter l'accès des handicapés au bureau de réception).
L'évêque propose aux pères missionnaires du Sacré Coeur, qui logent à Saint Jean de La Ruelle, de prendre en charge le groupement La Chapelle, Chaingy et Saint Ay : les Pères Régis Cuisinet et Jean-Claude Soulard rejoindront les Pères Louis Raymond et Philippe Seveau. Ces quatre religieux ont fait le choix d'une vie en communauté, et sont tous retraités : il conviendra de trouver une organisation qui respecte ce choix de vie.
Le Père Sylvestre revient sur le diocèse, mais sera affecté dans une autre paroisse.

Echanges en groupes

Par groupe de 6 à 10, les paroissiens ont ensuite réfléchi aux questions suivantes :
  • où se vit la mission d'Eglise ? 
  • comment inventer la mission d'évangélisation ?
  • quelles propositions pour les petites communautés fraternelles de foi ? 
Les idées qui ont émergé de cette réflexion sont les suivantes :
  • le territoire de notre ex doyenné a enraciné une coopération à laquelle les paroissiens tiennent en grande partie. On notera le regret de saint Jean de La Ruelle qui a eu le sentiment d'être isolé, et le souhait de Saint Ay de vivre une synergie plus efficace avec Huisseau et Chaingy depuis la création d'un collège pour leur zone (projet de "succursale Kephas"). La question qui émerge est donc : la création d'un bassin scolaire à Saint Ay, sans doute tourné vers Meung et Beaugency est elle suffisante pour dissocier Saint Ay du doyenné et la rapprocher de Huisseau et du groupe de Meung ? Comment se situerait alors Chaingy ? Comment fédérer les trois groupements paroissiaux proposés par l'évêque ? 
  • pourquoi ne pas confier l'organisation et la responsabilité d'un sacrement à une paroisse ? Comment valoriser l'activité et les innovations des laïcs au sein du groupement (ex. : recommençants, accompagnement des familles après un décès)
  • profiter des journées du patrimoine, de la nuit des églises, pour valoriser le patrimoine religieux : la visite sur le thème "Saint Mesmin, fondateur de La Chapelle" est une des pistes proposées (cf formation CERC sur apprendre à faire visiter une église)
  • poursuivre les rencontres de prière, et inciter ces groupes à se subdiviser en petites équipes plus pérennes, pour partager régulièrement la Parole
  • organiser le covoiturage pour ne pas perdre une partie des paroissiens en voulant mutualiser nos services
  • l'évangélisation par "porte à porte" n'est pas retenue, mais d'autres modes d'actions sont évoqués : renforcer notre accueil (des familles, de ceux qui sont différents de nous), expérience des rencontres de familles après un décès, 
  • choisir un carnet de chants communs 
  • et beaucoup d'autres idées qui feront l'objet de compte-rendus et propositions par nos EAP respectives !

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