Dimanche 2 août 2020 - 18° dimanche ordinaire (année A)

Cette semaine, les messes du secteur Ouest Orléans ont lieu :

 La capacité de l'église est limitée à 78 places. Si vous n'avez pas trouvé de place dans notre église, deux autres célébrations ont lieu dans le secteur :
  • A 11h :  Saint Loup, place de la mairie, 45140 Ingré
  • samedi 1 août 18h30 à Chaingy
 Le confinement ne vous permet plus de participer à la vie de l'église ? La quête et le denier du culte sont désormais accessibles de chez vous !

Accès au lectures du jour

Obsèques : 

Guy Sampo

Intentions :

Bernard Lefevre
Hubert Pelissier

Prière universelle :

 Le seigneur nous dit de travailler à la juste répartition des biens
La crise sanitaire par laquelle nous passons, nous a fait apparaître l’interdépendance entre les hommes, et leur solidarité
                Prions notre Dieu d’amour et de bonté

Le Seigneur nous invite au respect des hommes, de la nature
Pour les hommes et les femmes qui nous gouvernent, que le  Seigneur les guide et les éclaire au mieux dans leurs décisions économiques, écologiques, et en ces temps, sanitaires.
                Prions notre Dieu avec confiance

Le Seigneur nous dit « donnez leur à manger »
Pour tous ceux qui ne sont jamais rassasiés par les nourritures terrestres, qu’ils trouvent leur plénitude dans le chemin de la spiritualité.
                Prions notre Dieu plein de compassion
   
Et n’oublions pas notre communauté paroissiale
Notre père Sampo parti dans « le monde d’après », lui qui le craignait tant
Nos amis, nos proches , dans leurs moments heureux comme dans leurs épreuves : économiques, maladie, solitude que ce covid a peut être révélé un peu plus
Que nous puissions retrouver nos relations associatives
                Prions notre Dieu  (proche) présent en nous

Méditation du Père Louis, MSC

 Méditation pour le 2 août 18èmè ordinaire

Notre monde a faim et ce n’est pas la pandémie qui va arranger les choses. Il est certain que bien des personnes et des peuples entiers éprouvent le manque de nourriture. On le voit déjà dans nos pays qui sont pourtant des pays riches. Mais ce manque de nourriture est encore bien plus évident ailleurs, dans les pays émergeants, comme on les appelle. Le Seigneur, dans son Evangile d’aujourd’hui, ne fait rien tout seul. Il veut la collaboration des apôtres : « Apportez les 5 pains et les quelques poissons ». Et il dit aux Apôtres : « Maintenant donnez-leur vous-mêmes à manger. » 5 pains, deux poissons, qu’est-ce pour une telle foule ? Rien à côté des besoins qui s’expriment et des ventres affamés qui sont là. Le Seigneur a pitié de cette foule. Ce regard de pitié est un de ces regards qui relève l’homme, lui rend sa dignité. Et les Apôtres deviennent les mains qui peuvent donner, distribuer les largesses de Dieu.

Il y a tant d’hommes et de femmes qui ont faim dans le monde. Faim de pain bien sûr. Mais tout aussi sûrement faim d’amour, de reconnaissance. Ces derniers temps nous avons vu tant de manifestations dans notre monde afin que les différences de race, de couleur de peau n’aboutisse pas à une discrimination. Un peu partout on a vu se lever ceux qui ont subi l’esclavage, l’asservissement. Notre monde est encore aujourd’hui marqué par ces faits que nous voudrions croire passés. Et cela est entre nos mains. Nous pouvons aider notre monde à sortir de ce cercle infernal de l’esclavage sous toutes ses formes. Le racisme continue d’exister et nous pouvons, par nos attitudes ouvertes, briser cela.

Le monde a faim de pain, de reconnaissance. Il a faim aussi de sens. Quel sens donner à notre vie ? Où allons-nous ? Combien de personnes se posent cette question. Nous allions à toute vitesse. Vers quoi ? Nous ne savions pas bien. Un petit virus a tout arrêté et nous ne sommes pas sûrs qu’il ne va pas encore sévir. Il est partout dans le monde. L’homme se croit invincible et voilà qu’il mord la poussière lamentablement. Aujourd’hui, il faut se redresser et découvrir pour quel bonheur nous sommes faits. Le pain que nous donne le Christ est le pain de l’amour, de la joie, de l’espérance. Mais tant de gens n’ont pas de ce pain qui fait vivre en profondeur, au plus profond de notre cœur. Il nous revient à nous, les disciples du Christ, de redonner l’espérance à ce monde. Saurons-nous puiser dans notre suite du Christ la force de témoigner de cet amour et cette espérance qu’il est venu partager avec nous tous ? Notre mission rejoint celle du Christ, celle qu’il a remis dans les mains de ses Apôtres. Et il nous dit : « n’ayez pas peur, allez-y, je suis avec vous. » Son appel fait de nous les disciples-missionnaires chers à notre Pape François.

Le Christ veut que nous soyons des créateurs. Avec lui, bien sûr. Et souvent nous sommes plutôt des suiveurs. Nous suivons ce que le monde ambiant propose et nous courons après un confort qui ne nous satisfait pas totalement. Oh, bien sûr, nous sommes capables d’être généreux. Nous avons découvert pendant le gros de l’épidémie combien l’homme peut se dépasser pour prendre soin des autres. Mais cet effort-là ne doit pas être qu’un moment. Il doit se poursuivre. Et ce qui est vrai du monde est vrai aussi de l’Eglise. Elle doit se réinventer en combattant tout ce qui l’éloigne de la ligne que lui a donnée le Christ. Combattre ce qui mène aux scandales, à un cléricalisme qui est contraire à ce que le Christ attend de nous. Les chrétiens doivent se mobiliser pour que l’Eglise retrouve son rôle de moteur du monde.

Seigneur, toi qui sais donner à manger à une foule, aide-nous à devenir des vrais disciples, capables de donner faim d’amour à ce monde et d’aider à combler cette faim. Fais que notre témoignage de chrétiens touche au cœur, ce monde en recherche d’espérance. Sois à nos côtés : sans toi, nous ne pouvons rien faire. C’est toi notre force. Merci de nous faire vivre pour toi et pour le monde.



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