Dimanche 19 mars 2017 - 3° Carême (année A)
Equipe liturgique : Kephas, Catéchèse, Luc Veillon
Accès au lectures du jour
M. Angelo BASSANI
Nous sommes en pleine campagne présidentielle. Seigneur nous te confions les candidats, leurs équipes électorales, mais nous aussi, électeurs, pour que nous motivions nos choix sur le respect de l'autre, la volonté de construire ensemble un monde plus pacifique, plus généreux et plus respectueux de la planète que tu nous as confiée.
Nous connaissons tous des proches qui souffrent de la maladie, d'un handicap, qui ont eu un accident ou ont été agressés. Prenons un petit temps de silence pour te dire leur nom dans le secret de nos cœurs.
…..................
Seigneur, nous te les confions : soulage leur souffrance, donne leur la patience, apaise la peine et l'angoisse de leur famille, réconforte les soignants et tous ceux qui se donnent à cœur perdu pour sauver la vie de leurs frères et sœurs.
Nous sommes au milieu du Carême, traditionnellement une période de pause, de réflexion, d'effort pour retrouver le sens profond de notre vie. Seigneur, nous te confions notre communauté, pour qu'elle vive cette période joyeusement, dans le partage et l'attention aux autres.
Et voilà que Jésus, lui aussi, a soif et va demander à cette Samaritaine un peu de ce précieux liquide qu’est l’eau. Bravant tous les us et coutumes, il s’adresse à cette étrangère, mal vue de tous, à la vie dissolue, et il lui tient un discours sans doute difficile à comprendre. Il lui parle d’eau vive alors qu’il n’a même pas un récipient pour puiser… pas étonnant qu’elle ne comprenne pas… Mais ce qu’elle comprend bien par contre c’est que cet homme-là voit au fond des cœurs : « Il m’a dit tout ce que j’ai fait… » Cet homme-là sort de l’ordinaire. Il ne juge pas et pourtant il sait. Combien dans notre monde et nous peut-être ne savent pas mais jugent quand même. Cette femme a certainement fait l’objet de bien des regards, bien des jugements et des critiques. Mais voilà quelqu’un qui la connait par cœur, mais qui ne la juge pas. Il lui demande simplement de l’eau. Le Christ ne demande pas le Pérou : il demande un peu d’eau à celle qui est là justement pour puiser de l’eau.
Evidemment la conversation qu’il va avoir avec elle va changer beaucoup de choses dans sa vie, parce qu’il voit loin, cet homme. Il va au plus profond de l’être, au plus profond de son âme et de sa vie. Il sait aussi qu’au-delà de ce qui est apparent, de son péché même, il y a une personne sensible au bien, appelée à changer de vie, à retourner sa vie vers l’amour miséricordieux du Père. Cette eau qu’il lui promet, n’est-ce pas l’eau du baptême qui fait de nous des fils aimés du Père ? Nous avons fait cette expérience du retour au Père dans notre baptême. C’est cette régénération qui est promise à celles et ceux qui seront baptisés à Pâques.
Cette eau c’est l’eau de la Vie avec un grand V, car la Vie c’est Dieu, c’est Jésus-Christ ressuscité d’entre les morts. Cette eau de la Vie coule sur nous pour que coule en nous la vie même de Dieu, cette vie d’amour qui est bien représentée par JC lui-même. Christ est le Vivant et dans son eau vive nous sommes des vivants avec lui, en lui. C’est la promesse que Jésus fait à la Samaritaine : celui qui boira l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif. » Cette soif de paix, cette soif d’amour sera aiguisée tout au long de notre vie et seul le Christ pourra apaiser notre soif. Le don qu’il nous fait ne fera que grandir en nous. Cette eau vive ne cessera de couler dans chaque compartiment de notre vie. C’est la sève qui nourrit notre vie de disciples.
Cet épisode nous invite à partager ce don que le Christ nous fait le plus largement possible. Cette eau vive est faite pour que nous puissions témoigner le plus largement possible de cette eau vive de l’amour. Regardez la Samaritaine, elle court tout de suite dire sa découverte aux siens : « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le messie ? » Comment garder une telle nouvelle pour soi ? La Samaritaine devient tout de suite missionnaire et c’est un vrai appel pour chacun des baptisés. Plongés dans l’eau vive du baptême, nous sommes responsables de divulguer la Bonne Nouvelle du salut partout, là où nous vivons, dans les périphéries, dans les quartiers et les maisons, au travail et dans les loisirs, dans les solidarités humaines…, tout près de nous et au loin, ici et là-bas…
Ce dimanche nous dit tout sur notre baptême. Et bientôt, dans la nuit de Pâques nous serons les témoins émerveillés de la grâce du baptême sur les catéchumènes. Pendant plusieurs mois, des années même, ils ont entendu la Parole de Dieu, ils l’ont étudiée et les voilà plongés dans l’eau du baptême, l’eau de la vie. Pensons à eux ; pensons à notre propre baptême. Il a fait de nous des fils de Dieu. Renouvelons notre foi aux sources du salut. Seigneur, donne-moi la grâce de vivre mon baptême dans la joie et l’espérance pour que tous les hommes entendent ta Bonne Nouvelle.
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Intentions demandées :
M. Antonio ESTANOLM. Angelo BASSANI
Obsèques de la quinzaine :
Prière universelle
Dans le Loiret, soixante adultes seront baptisés à Pâques. D'autres se préparent à cette entrée dans le vie chrétienne. Seigneur, nous te confions tous ceux qui cheminent vers toi, et en particulier Kilian et Lyanna qui accomplissent aujourd'hui une étape vers leur baptême, Anaïs, Sandy et Jean, qui seront baptisés à Pâques.Nous sommes en pleine campagne présidentielle. Seigneur nous te confions les candidats, leurs équipes électorales, mais nous aussi, électeurs, pour que nous motivions nos choix sur le respect de l'autre, la volonté de construire ensemble un monde plus pacifique, plus généreux et plus respectueux de la planète que tu nous as confiée.
Nous connaissons tous des proches qui souffrent de la maladie, d'un handicap, qui ont eu un accident ou ont été agressés. Prenons un petit temps de silence pour te dire leur nom dans le secret de nos cœurs.
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Seigneur, nous te les confions : soulage leur souffrance, donne leur la patience, apaise la peine et l'angoisse de leur famille, réconforte les soignants et tous ceux qui se donnent à cœur perdu pour sauver la vie de leurs frères et sœurs.
Nous sommes au milieu du Carême, traditionnellement une période de pause, de réflexion, d'effort pour retrouver le sens profond de notre vie. Seigneur, nous te confions notre communauté, pour qu'elle vive cette période joyeusement, dans le partage et l'attention aux autres.
Homélie (du samedi soir à Ingré, Père Louis Raymond, MSC)
Ah ce puits de Jacob, s’il pouvait nous raconter tout ce qu’il a entendu ! Que de rencontres n’y a t’il pas eu auprès de ce point d’eau ! C’est le lieu du repos, le lieu aussi du souvenir. Le Patriarche a fait creuser ce puits, point de ralliement de tous les habitants qui viennent s’y rafraîchir et y puiser l’eau. Personnes et bêtes devaient se donner rendez-vous à des heures précises de la journée. J’ai devant mes yeux encore la vision du point d’eau en plein désert du Ferlo au Sénégal, au moment privilégié où bêtes et personnes venaient se désaltérer et faire leur provision d’eau. Le désert tellement calme et nu s’était mis à s’animer et à bruire de tous côtés. Et les colonnes convergeaient vers ce seul point où l’eau faisait surgir la vie.Et voilà que Jésus, lui aussi, a soif et va demander à cette Samaritaine un peu de ce précieux liquide qu’est l’eau. Bravant tous les us et coutumes, il s’adresse à cette étrangère, mal vue de tous, à la vie dissolue, et il lui tient un discours sans doute difficile à comprendre. Il lui parle d’eau vive alors qu’il n’a même pas un récipient pour puiser… pas étonnant qu’elle ne comprenne pas… Mais ce qu’elle comprend bien par contre c’est que cet homme-là voit au fond des cœurs : « Il m’a dit tout ce que j’ai fait… » Cet homme-là sort de l’ordinaire. Il ne juge pas et pourtant il sait. Combien dans notre monde et nous peut-être ne savent pas mais jugent quand même. Cette femme a certainement fait l’objet de bien des regards, bien des jugements et des critiques. Mais voilà quelqu’un qui la connait par cœur, mais qui ne la juge pas. Il lui demande simplement de l’eau. Le Christ ne demande pas le Pérou : il demande un peu d’eau à celle qui est là justement pour puiser de l’eau.
Evidemment la conversation qu’il va avoir avec elle va changer beaucoup de choses dans sa vie, parce qu’il voit loin, cet homme. Il va au plus profond de l’être, au plus profond de son âme et de sa vie. Il sait aussi qu’au-delà de ce qui est apparent, de son péché même, il y a une personne sensible au bien, appelée à changer de vie, à retourner sa vie vers l’amour miséricordieux du Père. Cette eau qu’il lui promet, n’est-ce pas l’eau du baptême qui fait de nous des fils aimés du Père ? Nous avons fait cette expérience du retour au Père dans notre baptême. C’est cette régénération qui est promise à celles et ceux qui seront baptisés à Pâques.
Cette eau c’est l’eau de la Vie avec un grand V, car la Vie c’est Dieu, c’est Jésus-Christ ressuscité d’entre les morts. Cette eau de la Vie coule sur nous pour que coule en nous la vie même de Dieu, cette vie d’amour qui est bien représentée par JC lui-même. Christ est le Vivant et dans son eau vive nous sommes des vivants avec lui, en lui. C’est la promesse que Jésus fait à la Samaritaine : celui qui boira l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif. » Cette soif de paix, cette soif d’amour sera aiguisée tout au long de notre vie et seul le Christ pourra apaiser notre soif. Le don qu’il nous fait ne fera que grandir en nous. Cette eau vive ne cessera de couler dans chaque compartiment de notre vie. C’est la sève qui nourrit notre vie de disciples.
Cet épisode nous invite à partager ce don que le Christ nous fait le plus largement possible. Cette eau vive est faite pour que nous puissions témoigner le plus largement possible de cette eau vive de l’amour. Regardez la Samaritaine, elle court tout de suite dire sa découverte aux siens : « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le messie ? » Comment garder une telle nouvelle pour soi ? La Samaritaine devient tout de suite missionnaire et c’est un vrai appel pour chacun des baptisés. Plongés dans l’eau vive du baptême, nous sommes responsables de divulguer la Bonne Nouvelle du salut partout, là où nous vivons, dans les périphéries, dans les quartiers et les maisons, au travail et dans les loisirs, dans les solidarités humaines…, tout près de nous et au loin, ici et là-bas…
Ce dimanche nous dit tout sur notre baptême. Et bientôt, dans la nuit de Pâques nous serons les témoins émerveillés de la grâce du baptême sur les catéchumènes. Pendant plusieurs mois, des années même, ils ont entendu la Parole de Dieu, ils l’ont étudiée et les voilà plongés dans l’eau du baptême, l’eau de la vie. Pensons à eux ; pensons à notre propre baptême. Il a fait de nous des fils de Dieu. Renouvelons notre foi aux sources du salut. Seigneur, donne-moi la grâce de vivre mon baptême dans la joie et l’espérance pour que tous les hommes entendent ta Bonne Nouvelle.
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