Dimanche 18 octobre 2020 - 29° dimanche ordinaire (année A)

 

Cette semaine, les messes du secteur Ouest Orléans ont lieu :

  • samedi à 18h30 :Chaingy
  • dimanche à 10h00 : La Chapelle Saint Mesmin (première communion)
  • dimanche à 10h30 : Saint Dominique
  • dimanche à 11h : Ingré
 
ATTENTION : l'horaire de la messe de La Chapelle Saint Mesmin a été décalé à 10h pour permettre l'installation des 10 familles qui ont la joie d'accompagner leur enfant pour leur première communion et deux baptêmes. 
Le nombre de place étant limité, vous pourrez également vous rendre aux célébrations de Saint Dominique ou Ingré.


Le confinement ne vous permet plus de participer à la vie de l'église ? La quête et le denier du culte sont désormais accessibles de chez vous !

Accès au lectures du jour

Obsèques : 

 

Intentions :

 Claude NOURRY

Prière universelle :

 Seigneur, nous te prions pour nous parents qui avons voulu transmettre la foi à nos enfants. Donne-nous en cette occasion de la première communion de nos enfants de réveiller en nous le don de la foi, de ne pas nous laisser endormir par une vie qui va trop vite et qui nous éloigne de Dieu. Seigneur nous te prions

Seigneur, tu nous donnes la joie d’éveiller les enfants à la foi par la catéchèse. Donne-nous d’être de vrais témoins de ta présence auprès d’eux. Fais grandir en nous le désir de t’annoncer, donne-nous la patience d’être à l’écoute des plus jeunes, de leurs doutes, et envahit nous de ton esprit afin que nous trouvions les mots et gestes qui répondent à leurs questions, Seigneur nous te prions

Seigneur, tu nous as donné la chance de pouvoir devenir enfants de Dieu, de pouvoir communier, de te connaître et de t’aimer. Donne-nous la force d’être fidèle à ce beau jour en le renouvelant souvent. Seigneur nous te prions

Seigneur, nous croyons que Dieu Notre Père s’est fait connaître par Jésus Christ, son fils bien-aimé et par le don de l’Esprit Saint. Donne à l’Eglise qui rassemble tous ceux qui cherchent Dieu, la joie de prier, de transmettre la parole de Dieu et de célébrer l’Eucharistie comme Jésus l’a demandé. Nous te confions Nadia et Jade qui deviendront par le baptême, aujourd’hui enfant de Dieu, Seigneur nous te prions

Homélie du Père Louis, MSC

Le Pape vient de nous livrer une réflexion importante qui se nomme « Tous frères » « Fratelli tutti ». Et j’ai déjà vu et entendu des commentaires où on dit que le tableau qu’il dresse de la vie du monde est bien sombre et que cette encyclique est politique. Et des voix s’élèvent déjà pour dire que ce n’est pas le rôle de l’Eglise de faire de la politique. Qu’est-ce que la politique sinon une manière de vivre humainement en société, avec d’autres, en cherchant un bel équilibre pour que tous puissent vivre le plus justement possible. Bien sûr ce n’est jamais gagné, mais il faut essayer d’arriver à cet équilibre-là. Et le Pape essaie de pointer du doigt tout ce que ce monde dans lequel  nous vivons, doit réformer en profondeur pour que l’homme, la création soient respectés. La foi ne se vit pas dans les nuages, mais au milieu des hommes et avec tous les hommes. La foi en Dieu concerne toute la vie. Et où voulez-vous que puisse se vivre notre foi sinon dans le monde, au milieu du monde ? Le Pape fait un constat un peu sombre de ce monde, mais il dit aussi que la solution pour nous chrétiens nous appartient : c’est d’ajouter un supplément d’âme à ce monde et d’y vivre davantage la fraternité.
« Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ! » Tiens, le Christ ne nous dit pas de désobéir à César, mais plutôt de le respecter. Il serait bon, ne croyez-vous pas, que l’on respecte ceux et celles qui nous gouvernent, même si nous ne sommes pas d’accord sur tout avec eux. César, du temps de Jésus, c’était l’envahisseur Romain et Jésus le respecte et lui laisse sa part de responsabilité dans la gestion du monde. Aujourd’hui, nos dirigeants le deviennent à la suite d’élections. Comment ne pas respecter ce qu’ils sont ? Comment contester utilement ce qui nous semble injuste et inapproprié ? Nous Chrétiens, nous avons des choses à dire à ceux qui nous dirigent, mais toujours dans le respect. C’est bien ainsi que nous rendrons à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. Quand le Pape nous dit : « On ne peut pas continuer à presser la terre comme une orange », nous comprenons bien ce que cela veut dire. Nous savons bien que nous avons, chacun à notre niveau, une responsabilité.
Un article de la Croix du week-end dernier nous disait que nombre d’entrepreneurs venaient rencontrer les moines dans leurs monastères et étaient très intéressés par leur manière de gérer leur communauté et le travail qu’elle produisait. Etonnant non ? On ne peut pas taxer les moines de faire de la politique politicienne, mais la règle de saint Benoît est un modèle de « management », comme on dit en bon Français actuellement. Il est vrai que Saint Benoît connaissait bien le cœur de l’homme et ses besoins. L’homme était au centre de sa préoccupation. Vous allez me dire, mais c’est Dieu qui est au centre de sa préoccupation. Oui, mais pour atteindre ce Dieu de liberté, il fallait à ces hommes et ces femmes un chemin où ce qui comptait le plus était d’abord chaque personne, son épanouissement profond. Et le travail qu’ils étaient amenés à faire, concourait à cette rencontre de Dieu. Dieu a remis à l’homme ce monde, cette création. Qu’en fait-il ? C’est bien la préoccupation de notre Pape et de bien des gens raisonnables aujourd’hui. Alors s’intéresser à la chose publique, faire en sorte que tout homme puisse vivre décemment, c’est aussi notre ADN de chrétien.
Nous sommes en pleine semaine missionnaire. Croyez-vous que les missionnaires à l’œuvre dans le monde n’ont pas pris en compte toute la vie humaine de ces hommes et ces femmes à qui ils proposaient l’Evangile ? Un de nos confrères Papou, aujourd’hui Evêque, remerciaient les missionnaires car ils s’étaient faits ethnologues, soignants, enseignants tout en annonçant JC. Ce qui intéresse Jésus-Christ, c’est l’homme total, l’homme dans sa globalité, l’homme au milieu de cette création voulue par Dieu.
« Me voici, envoie-moi ! », tel est le thème de la semaine missionnaire.  Qui, parmi nous, répondra en toute liberté : Moi, je suis prêt à aller là où l’Eglise en mission m’appellera ». AMEN !

Homélie du père Jacques 

Ils voulaient piéger Jésus : est-il pour on contre César ? collaborateur ou résistant, deux accusations propres à le faire éliminer ? Mais le piège se retourne sur eux, car ils sortent de leur poche la monnaie à l’effigie de l’empereur, interdite dans le Temple où ils se trouvent. Quelle hypocrisie. Et quelle sagesse de Jésus : Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.

Serait-ce la source de notre laïcité ? Non, car Jésus ne sépare ni ne confond les deux autorités : celle de Dieu, maître de l’histoire (1e lecture) ; qui façonne en nous son image et nous confie ce monde à gérer, et celle des divers pouvoirs politiques : ceux-ci sont chargés de rendre à Dieu ce qui est à Dieu, c’est-à-dire servir l’homme et la création destinés à la vie divine, avec leurs moyens propres : observer, analyser, hiérarchiser et agir en conséquence.

St Césaire d’Arles disait :Comme vous rendez à César, sur la pièce de monnaie, l’image de César, rendez à Dieu, en vous-mêmes, l’image de Dieu. Dans votre vie de tous les jours, rendez à Dieu ce qui lui revient la gloire et la puissance . (Ps 95). Tout pouvoir vient d’en haut, comme dit Jésus à Pilate. Il faut bien que, dans le fonctionnement social certaines personnes aient autorité pour gérer le vivre ensemble, à condition de ne pas mettre en danger le culte rendu à Dieu.

Rendez à César, à la chose publique, au bien commun ce qui est commun à tous, animés par la foi, l’espérance et la charité. La critique est aisée mais l’art est difficile. En cette période de pandémie, bcp disent : je n’aimerais pas être à la place des décideurs. Le chrétien ne peut se reposer sur les autres en disant : ils n’ont pas fait ce qu’il fallait, tant qu’il n’a pas fait son examen de conscience. Que de détails, d’incivilités pourraient changer et rendre la vie plus facile, si nous étions vigilants à respecter l’usage de la route, de l’eau, la qualité de l’air, du sol, de l’espace (pour les personnes à mobilité réduite), du travail, et les précautions sanitaires solidaires. Il y a tant de manières d’agir localement, ou plus largement, en citoyens responsables.

Dans son message pour la Journée missionnaire mondiale 2020, le St Père nous appelle à la vigilance. Face aux réflexes de peur et repli sur soi, il nous appelle à nous ouvrir aux dimensions de la planète, pour éviter la panique et, dans la confiance, demeurer attentifs aux appels de Dieu. C’est toujours à des hommes pécheurs, mortels et fragiles, peureux et incertains,(comme nous) que Dieu veut confier son œuvre de salut. La force de l’Esprit Saint nous est donnée, pour nous porter au-devant de nos frères, dans la dynamique du don de soi, dans le désir d’obéir à la volonté de Dieu, à l’exemple de Marie, transparente à la Parole qui prend vie en elle.

Dieu nous questionne : Qui enverrai-je ? C’est du plus profond de notre liberté, confiants dans sa miséricorde et sa volonté de sauver tous les hommes, que nous pouvons répondre : Me voici, envoie-moi.


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